Ah oui! Ça y est! 9 jours pour le voleur, le 10e jour c’est pour le propriétaire, pour ainsi emprunter l’adage populaire : cet aphorisme plein de leçon pour tous ceux qui s’amusent souvent avec le jeu de la triche ou de la fraude sur tous les plans. Eh bien, ce jour 25 janvier, est un grand jour pour l’Union Nationale et son chef, son excellence André Mba Obame, président de la République du Gabon, le Gabon nouveau, le Gabon de la vraie alternance et de vraies institutions d’une République respectée, respectable.
Tel qu’il l’a annoncé, il y’a quelques temps de retour d’un long voyage en France, et comme tout le monde le prévoyait, les choses viennent de rentrer dans leur phase inaugurale très significative et riche en symboles. La détermination de Mba Obame, président de la République du Gabon, pas comme celle du golf là-bas en Côte d’ivoire, mais la République du Gabon indépendant. Eh oui, Mba Obame vient de poser le premier jalon sur une série d’actions qu’il compte menées. Les choses prennent une tournure rapide et sans anicroche ce mardi 25 janvier 2011.
Le gouvernement de la République gabonaise venait d’être publié. C’est une grande sortie réussie pour Mba Obama, et cet acte démocratique et révolutionnaire va désormais prendre date dans les annales de la vie politique du Gabon.
Un fait important est de remarquer que la situation qui se passe en ce moment au Gabon est très différente de celle qui se déroule en Côte d’Ivoire. On y reviendra dans nos analyses comparatives pour essayer de décortiquer les deux situations. Mais pour le moment, il faut souligner que le geste que vient de poser AMO, est un geste très courageux, car cela ne s’est jamais passé chez beaucoup des candidats de l’opposition au Gabon dont la victoire était mainte-fois volée par le pouvoir Bongo.
Loin de vendre la peau de l’ours avant de l’avoir abattu, je vais dire que la roue de l’histoire tourne et personne ne peut l’arrêter du jour au lendemain.
Il faut s’attendre à d’autres victoires plus marquantes pour AMO, son excellence monsieur le président de la République Gabonaise, car, il ne suffira pas à AMO de nommer un premier ministre et des membres du gouvernement sans que cette même équipe gouvernementale ne soit présente sur le terrain. On attend donc l’installation du premier ministre dans son fauteuil et, pour le nouveau président, le temps que monsieur Ali Bongo laisse le palais officiel, afin que son excellence Mba Obame vienne s’asseoir tranquillement au Bord de Mer.
Comprenez que les choses peuvent aller très vites à en croire la détermination du président Mba Obame, qui sûrement prêtera serment en bonne et due forme devant le conseil constitutionnel rénovée pour favoriser une bonne alternance, à en croire la démarche de Mba Obame qui du reste, ne s’arrêtera pas uniquement qu’au stade de la nomination du premier ministre et de la formation du gouvernement! Les choses ont longtemps traîné dans ce beau pays le Gabon.Il faut installer les ministres dans leurs ministères respectifs.
Signes des temps, à situation particulière, mesure particulière. Que la gent féminine se calme, pour l’unique femme nommée au gouvernement. Ce gouvernement est celui de combat, question de faire vite et bien, afin que le chef de l’État, son excellence Mba Obame procède prochainement, à un remaniement ministériel, le temps de s’asseoir d’abord et former un autre gouvernement de travail, celui dans lequel l’on retrouvera une bonne fourchette de femmes bien engagées dans la reconstruction du Gabon.
Du côté du gouvernement en chômage dans quelques jour, c’est-à-dire le gouvernement du caïd Biyoghé Mba du PDG, il me semble que tous les membres de ce gouvernement ont tous à chacun un mouchoir de poche blanc pour s’essuyez les larmes. Les larmes de la dictature. Eux qui ne pleurent jamais même lorsqu’un décès survient dans la famille, aujourd’hui, l’âme de ces ministrons et de ces ministrettes changent de camps. Le cœur tape la chamade, et l’insomnie fait recule le temps, que finalement au grand matin et par surprise, les maîtresses des ministres, viennent solliciter de les derniers privilèges, qui sait?
Pour certains ministres reconnus comme gueulards, à chaque minute, le nom de Mba Obame leur revient dans la mémoire. Une mémoire chargée d’émotion négative pour se préparer à la sortie du groupe des maffieux. D’autres ne manqueront pas de faire un d’appel de pied du côté des nouveaux tenants du pouvoir, une sorte d’allégeance camouflée et à solliciter en catimini. Des veillées de prières vont sûrement commencer dès ce jour. Quant aux autres, les habitués aux allures maraboutiques, dès ce soir, commenceront à flâner dans certains endroits pour espérer une place dans les ambassades surtout dans les pays d’Afrique.
La nouvelle qui est tombé comme un couperet a en même temps traversé les continents, alertant ainsi toutes les chancelleries gabonaises éparpillées dans le monde, en tête desquelles on y voit en ligne de mire, l’ambassade du Gabon à Paris, à Washington et dans le BENELUX. sans oublier Londres; des véritables argentivores du budget de l’État Gabonais dont une partie rentre dans les poches des manteaux diplomatiques.
Quant au président sortant Ali Bongo Ondimba, son premier ministre, y compris son gueulard ministre de l’intérieur et apparentés, partis faire la bamboula à Tchibanga, ils n’ont qu’une seule chose à faire, chercher de secours militaires de la France pour les exfiltrer de là où ils se trouvent, à moins que l’armée, la gendarmerie et la police aient eu pitiés à cause de leurs salaires de la fin du mois de janvier qu’ils attendent de pied ferme. À ces militaires, gendarmes et policiers aussi, de savoir dès maintenant à qui obéir, que les cœurs finalement, balancent et rebalancent, comme disait Daouda dans sa chanson d’amour : autrement dit, entre AMO et ABO, qui choisir?
Toutefois, des voix les plus concordantes, dans l’armée gabonaise, certains généraux, curieusement originaires du Haut-Ogooué, seraient déjà passés du côté de Mba Obame qu’ils qualifient comme la voie du peuple afin d’éviter l’effusion de sang et donc la guerre civile. Dès l’annonce de la bonne nouvelle pour la population gabonais ou soit mauvaise nouvelle pour les membres du PDG, le même ministre de l’intérieur gabonais, trop gueulard n’a pas tarder à japper devant l’écran de télévisons , selon ceux qui ont vu sa bouille.
En véritable chien de chasse d’Ali Bongo, il menace, Mba Obame, en oubliant que le mal du Gabon, c’est bien le PDG. Les aboiements de ce ministre ont une teinte théâtrale comme dans Hamlet de William Shakespeare, tous ses jappements semblent être un non-événement et Mba Obame n’a que dalle. Cette fois si, il me semble que la comédie a trop duré on attend donc la suite des actions de son excellence André Mba Obame, président de la République du Gabon nouveau.
Gervais Mboumba, militant des droits de l’homme.