Quelle LEPI pour quelles Elections ?
Synthèse des fraudes et irrégularités ayant entachées la LEPI tout au long de sa réalisation
Le processus actuel ne nous permettra pas de sauvegarder les acquis de la démocratie chèrement acquise. C’est pour cette raison que nous jeunes de l’Association Jeunes Patriotes pour l’Enracinement de la Démocratie (AJPED), membre de la société civile et qui avions participé à toutes les phases de la LEPI à savoir :
la cartographie censitaire
le Recensement porte à porte
l’enregistrement des données biométriques
l’établissement des cartes d’électeurs.
Avons décidé enfin d’attirer l’attention de toute la nation, en particulier de la classe politique , la communauté internationale et toutes les confessions religieuses, sur les risques que court notre jeune démocratie très enviée avec cette LEPI tronquée, bâclée, truquée et émaillée de fraudes, pour laquelle nous avons été complices. Nous redoutons déjà les dégâts que cela pourrait générer dans le futur. Tout a commencé au PLM Alédjo.
En effet, c’est lors du recrutement et de la formation des agents cartographes devant servir pour la cause de l’élaboration d’une bonne cartographie censitaire, fiable et juste que les choses ont commencé. Au lieu que ce soit ces agents recrutés suivant les règles de l’art, et ayant bénéficié d’une formation dans le sens de leur mission, ces derniers ce sont vus remplacés sinon dilués par des parents amis et copines des responsables de la CPS LEPI et de la MIRENA. Ce qui engendra une cartographie mauvaise et douteuse, jetant les bases d’une fraude massive pour laquelle en son temps, l’honorable Epiphane QUENUM se prononça.
Si la cartographie censitaire avait respecté les normes préétablies par l’IGN, nous n’en serons pas arrivés à de pareils extrêmes car c’est au cours de cette dernière qu’on assistera à la création de nombreux quartiers fictifs dans la partie septentrionale du pays, quartiers qui sont destinés à servir la cause de l’assise de bases électorales frauduleuse pour des étrangers. Cette cartographie censitaire servira à un recensement porte à porte aussi inadéquat sinon pire. C’était, en effet le début des malversions et des nombreux laisser pour compte.
Recensement Porte à Porte
Après les multiples erreurs et fraudes constatées, lors de la cartographie censitaire, le désastre, l’amateurisme, la négligence et le faux, viennent une fois encore de s’installer.
Les agents cartographes qui malgré tout avaient acquis une certaine notion du terrain ont été une fois encore pour le plus grand nombre mis de côté. Cela donna lieu au recrutement de nouveaux agents, de façon arbitraire. Sans la moindre formation et sans suivi, ils sont libérés dans la nature pour la poursuite d’une importante cause sitôt transformée en une affaire politique et familiale.
Il va s’en dire que l’efficacité dans l’accomplissement de cette nouvelle phase, les nouveaux agents recrutés devraient être originaires des localités où ils allaient recenser. Car comme on le dit, nul autre ne peut mieux connaître votre maison que vous même. La CPS-LEPI et la MIRENA dans leur rôle de fraudeurs et de confectionneurs d’une LEPI bâclée ont envoyé dans les quartiers des agents recenseurs responsables d’un faux recensement. Ainsi, lorsque ces agents qui ne connaissent pas la localité, descendent dans un quartier pour le recensement, ils ont plusieurs sortes de comportements par exemple :
Quand ils arrivent dans une maison aux heures de travail et que tous les résidents sont des fonctionnaires, ils marquent la maison comme déjà prise en compte au lieu de revenir à des heures plus appropriées pour rencontrer les habitants.
Dans d’autres ménages où il n’y a que des locataires, il leur suffit de piocher une domestique ou une femme de ménage qui ignorant tout du processus de la LEPI donne dans le premier cas des informations erronées que ces agents sans formation, prennent en compte sans aucune vérification et dans le second cas, refuse de donner des informations par crainte de poursuites judiciaires et autres. Dans ce cas précis, les agents recenseurs au lieu de clarifier les choses et de rassurer ces femmes, marquent le ménage concerné comme déjà pris en compte.
Le comble est que la saison pluvieuse a été choisie pour le démarrage dans les premières aires opérationnelles. Cela fut d’ailleurs est une source de discorde entre les hommes politiques de notre pays. Cette saison avec son cortège d’inondations, d’enclavement des populations. Ces populations se retrouvant sans toît ou sans ressources, sont contraintes à l’exode rurale, comme ce fut le cas dans l’Ouémé Plateau et dans l’Atlantique-Littoral où les populations n’ont pas pu se faire recenser.
Dans le même temps les quartiers créés lors de la cartographie censitaire se sont vus attribuer une population constituée de personnes inexistantes en l’occurrence, des morts et des étrangers. . Il faut préciser qu’à cause de l’inondation dans certaines localités, les agents recenseurs n’avaient pas accès aux ménages. Le travail n’a donc été fait qu’à moitié et tous les ménages n’ont pas reçu la carte devant leur permettre de se faire enrôler.
Ayant reçu l’ordre de finir le recensement dans le temps c’est-à-dire, deux semaines et après avoir erré perdu quatre à cinq jours dans les aires opérationnelles, avant que ne démarre effectivement les opérations, les délais légaux n’ont pas pu être respectés. Au regard de ces quelques disfonctionnements énumérés, il avait été dit qu’une seconde chance serait donné aux personnes laissées pour compte .Ceci est restée une vaine promesse.
La base étant faussée, la 3ème phase qui concerne l’enregistrement des données biométriques n’augurait rien de bon.
Enregistrement des Données Biométriques
Il faut reconnaitre que c’est la phase la plus importante du processus de la LEPI car ceux qui ont été recensés au cours du RPP doivent être enregistrés dans les données d’où les deux sections à savoir :
1-les Opérateurs de Saisie (OPS) ;
2-les Opérateurs de Kit biométrique (OPK)
*Les opérateurs de saisie (OPS)
Le recensement des OPS, n’a pas pris en compte le critère capital qu’est la maîtrise de l’outil informatique. Or la phase de l’enregistrement des données biométriques pour laquelle ces OPS étaient recrutés, est la phase la plus sensible et la plus importante dans le processus de réalisation de la LEPI car ces OPS, sont chargés d’entrer les données recueillies lors du RPR dans la base des données appropriées.
Au cours de cette phase, qui s’est déroulée au CIC, il y avait trois vacations qui travaillaient entre 06H -14H, 14H-22H et 22H-06H. Ces OPS, non qualifiés qui étaient livrés à eux mêmes, ont entré des données erronées qui étaient :
Illisibles
Incomplètes
Modifiées
Pour ne dire que ça. De plus, certaines données étaient carrement ignorées quand elles présentaient des difficultés orthographiques et autres. Tout ceci entrainera plus tard la disparition des noms de personnes recensées, qui ne retrouveront pas leur nom dans l’enrôlement, ou qui se verront attribuer d’autres noms ou encore auront des noms mal écrits.
*Les OPK
En ce qui concerne les opérations d’enrôlement, les Opérateurs de Kits, OPK ont été recrutés de la même manière qu’il en a été pour les phases précédentes ce qui allongera la liste des irrégularités dont voici quelques unes.
Des agents ignorants qui n’ont aucune notion de l’utilisation des kits.
Des kits défectueux envoyés consciemment dans les premières aires opérationnelles afin d’y freiner les opérations d’enregistrement.
Le relèvement des empruntes digitales qui prend environ une trentaine de minute par doigt à cause de la défectuosité pré abordée. Puisqu’il faut prendre l’empreinte des dix doigts, il fallait donc passer près de cinq heures de temps par personne ce qui justifie le renvoie répétitif des personnes venues se faire enrôler. Il faut préciser que ce cas n’est pas généralisé car il n’a été plus observable que dans les premières aires opérationnelles c’est à dire l’Ouémé Plateau et l’Atlantique Littoral et quelque rares fois dans certaines localités du septentrion.
En ce qui concerne cette partie du pays, beaucoup d’irrégularités ont été observées. C’est ici même le goulot
d’étranglement car la cartographie censitaire biaisée qui s’est établie au Nord en dépassant les limites territoriales, a été soutenu par le recensement porte à porte des personnes inexistantes, ce qui a amené au cours de l’enregistrement des données biométriques de la dernière aire opérationnelle et précisément à Natitingou, Boukounbé, Ouaké, Mallanville, Niki et à Banikoara un gonflement des populations normales. Nous avons constaté avec amertume que des personnes viennent avec des fiches d’enregistrement sans connaître le nom inscrit sur celle-ci, ni la date de naissance, encore moins la provenance de cette fiche
Par ailleurs des personnes avoisinant la cinquantaine voire la soixantaine avaient sur eux des fiches de personnes ayant moins de 20 ans voire même moins de 18ans et sont pour la plupart des natifs des pays frontaliers. C’est ce qui a justifié en réalité le fort taux d’enregistrement dans le Nord et le gonflement de la population observée et qui d’ailleurs se justifie également par le fait que les kits défectueux utilisés dans les premières aires opérationnelles ont été changés avant l’entame des opérations dans le septentrion.
Nous reconnaissons avoir participé à toutes ces opérations sans pour autant en être coupable car les responsables de la CPS LEPI et de la MIRENA nous ont toujours rassuré sur ce que tout ce que nous faisions n’était qu’un début et qu’il n’était pas question que cela serve aux élections de Mars 2011, et qu’en plus les omis seraient pris en compte en son temps…
Impression des Cartes d’Electeurs
Après toutes ces opérations, il devait y avoir l’affichage des listes informatisées provisoires, selon l’article 30 de la loi N°2009-10 portant RENA/LEPI ; ce qui n’a pas été effectuée dans les normes d’où le commencement de nos inquiétudes et interrogations après quoi nous avons reçu la confirmation que cette liste dont nous avons pris part à l’établissement sera utilisé pour les échéances électorales prochaines.
L’affichage devant permettre la réclamation des noms inscrits et la radiation des n’ayant pas droit, devait durer dix jours pour permettre les recours devant la cour constitutionnelle dans les cinq jours qui suivent. Mais tout a été le grand contraire, selon les articles 5 et 30 de la loi N°2009-10 portant RENA/LEPI les délais n’ont pas du tout été respectés. On en était là quand la CPS LEPI et la MIRENA ont décidé de faire le ratissage. Nous croyions tout au moins que ceux qui ont raté l’une ou toutes des trois premières étapes du processus et dont les noms avaient été enregistrés dans les cahiers auprès des délégués ou dans les arrondissements seraient pris en compte, mais tout s’est passé autrement.
Dans les aires opérationnelles Ouémé Plateau, Atlantique Littoral, Mono Couffo et Zou Collines, c’est qu’un montage de tromperies qui a été miroité pour tromper la vigilance des hommes politiques car dans le Nord, dans les villages frontaliers, la CPS LEPI et la MIRENA ont profité de l’occasion pour enrôler les étrangers qui n’avaient pas pu le faire auparavant. Ce qui accentue le fort taux de participation connue et tant proclamée.
Pour ce qui concerne la production des cartes d’électeurs et pour y avoir participé jusqu’à ce jour, nous pouvons affirmer qu’à ce stade il y a également d’énormes irrégularités.
Au premier abord, il a été servi au peuple béninois, que c’est l’ONIP qui a pris le marché de la réalisation des cartes d’électeurs .Cela n’est qu’un autre gros mensonge de la CPS LEPI et de la MIRENA. C’est une société ivoirienne du nom de SNEDAI qui a été responsabilisée pour le faire ; celle-ci vient dicter sa loi au bénin, en ayant pour chef d’équipe l’ONIP. La production de cette carte pour qu’elle soit fiable, doit suivre huit étapes à savoir :
La réception et le chargement des fichiers issus du CNT
L’impression des cartes par localité
Le contrôle qualité des impressions
Le Massicotâge des cartes imprimées
Le contrôle qualité des cartes massicotées
La lamination des cartes massicotées
Le contrôle de qualité et d’exhaustivité des cartes produites
Le conditionnement, empaquetage, colisage et livraison à l’ONIP
Depuis le démarrage des opérations le Jeudi 17 Février 2011 au Palais des Sports, du Stade de l’Amitié, c’est sous une très forte pression qui ne dit pas son nom que les opérations ont commencé vaille que vaille. Pour la bonne marche, nous a été demandé de terminer les opérations le mercredi 02 Mars 2011. C’est ainsi que nous avons reçu quelques fichiers électoraux des aires opérationnelles de l’Ouémé Plateau pour la production des cartes d’électeurs de cette zone. Ce qui a été fait dans le temps sans être achevée dans tous les arrondissements à cause des fichiers inexistants. Nous en étions à ce point quand nous avons reçu l’ordre d’entamer l’Atlantique Littoral qui a été dans son ensemble bâclée, parce qu’il nous a été demandé de le faire en trois jours, et nous n’avons pas pu terminer tous les arrondissements, ainsi, pour le plus grand nombre des résidants de cette aire opérationnelle, ne verront pas leur carte d’électeur.
C’est à ce moment qu’il nous a été demandé expressivement d’abandonner Zou- Collines qu’on devait entamer pour faire en premier lieu Borgou Alibori. Le temps de ranger les cartes en cours d’impression des autres aires opérationnelles. Il a été supprimée l’étape de contrôle qualité des cartes massicotées communément appelé Codage. Or c’est à cette étape que les cartes produites sont certifiées et codées afin d’acquérir une authenticité. La majorité des cartes arrivées à cette étape ont été détectées mal faite, et ont été reprises. Mais depuis le démarrage de l’impression des cartes d’électeurs du septentrion, le service décodage n’a contrôlé aucune carte ce qui nous fait constater :
L’impression des cartes sans photos et
L’impression sans code
Arrivée spécialement sur la commune de Tchaourou, le Directeur de Cabinet de BAKO Arifari qui avait fait un tour a demandé à ce que les cartes d’électeurs de Niki et de Tchaourou soient bien faites. C’est ainsi que Les appareils appelés LAMINEUSE qui servent à la lamination des cartes massicotées (plastification) ont été rapidement échangés contre près d’une cinquantaine d’autres lamineuses de couleur noire et de 130° en lieu et place des lamineuses grises de 125° degré habituellement utilisées à 100° jusque là. Ces nouveaux appareils apportés, n’ayant pas de possibilité de réglage sont directement utilisés à 130° ce qui confère naturellement de meilleures apparences et une meilleure qualité aux cartes imprimées. En ce qui concerne l’aire opérationnelle Mono Couffo, l’impression de ces cartes n’est pas encore achevée donc les résidants de ces deux aires opérationnelles ne peuvent commencer à avoir leur carte qu’à partir de Jeudi Prochain malgré les 450 personnes qui ont été recrutés les deux derniers jours pour renforcer les 1106 qu’il y avait. Ces nouveaux recrus n’ont reçu aucune formation.
NB : Lors de l’impression des cartes que nous avons eu à produire, nous avons constaté beaucoup de doublon. Lorsqu’on attire l’attention des ivoiriens de SNEDAI sur la question des doublons, ils répondent, je cite « pour un travail qui doit être réalisé pendant six mois au moins, Arifari BAKO demande que cela se fasse en trente jours, soit un mois ». Ils disent également que malgré qu’ils aient attiré l’attention de BAKO Arifari sur le fait que la situation pourrait dégénérer en des foyers de tensions plus tard, ce dernier répond que les élections seraient déjà passées…
Nous membres, fondateurs de l’Association des Jeunes Patriotes pour l’Enracinement de la Démocratie qui avions servi depuis la cartographie censitaire jusqu’à la production des cartes d’électeurs, sommes contre le hold-up qui s’organise pour prendre en otage la jeune démocratie béninoise, et c’est pour cela que nous dénonçons ce jour les magouilles dont la CPS LEPI et la MIRENA nous ont rendu acteurs. Pour cela nous démissionnons du système mafieux de production des cartes d’électeurs en cours actuellement au palais des sports du Stade de l’Amitié et prions le chef de l’Etat pour la sauvegarde des acquis démocratiques que les élections du 06 Mars soit reportées dans un délai d’au moins un mois afin que la CPS LEPI et la MIRENA passe à la correction des disfonctionnement et prennent en compte les populations laissées sur le carreau car les cartes délivrées pour les populations du septentrion sont sans code ,donc ne sont pas authentiques et ne pourront donc pas servir à leur détenteur plus tard. Comptant sur la bonne foi tant prônée par le premier magistrat de la nation béninoise, chef de l’Etat, chef du gouvernement, son excellence le Docteur Thomas Boni YAYI, pour sauvegarder la paix que ces ainés ont préservé depuis l’indépendance jusqu’à ce jour, nous espérons qu’il saura prendre en compte nos remarques et saura trouver les solutions adéquates qui pour l’heure reste le report des élections, pour qu’elles soient mieux organisées afin d’être paisibles et transparentes.
Quant à Arifari BAKO, il mérite d’être interpellé par la justice de notre pays et d’être audité sur sa gestion afin de s’expliquer sur les multiples disfonctionnement émanants de sa responsabilité. Il en est de même pour madame BATCHABI responsable de la MIRENA. Quant à Joseph GNONLONFOUN, s’il se laisse manipuler pour utiliser cette fausse liste entachée de fraudes et d’erreurs suicidaires, l’histoire retiendra son nom. Il lui faudra donc prendre ses responsabilités pour ne pas être frappé par la colère de Dieu et des mannes de nos ancêtres, qui ont toujours veillé sur cette nation bénie qu’est notre cher et beau pays le Bénin.
Il nous faut préciser que ceci n’est qu’un bref résumé de tout ce qui s’est passé durant la réalisation de la LEPI car les agents recrutés pour cette réalisation ont vu , fait et entendu beaucoup de choses que nous nous gardons de dire pour préserver la paix de notre pays. Après cette Déclaration il est possible que BAKO Arifari monte au créneau, pour mentir comme il sait le faire au peuple Béninois. Il faudra juste que vous hommes des médias vous lui posez la question de savoir si toutes les cartes d’électeurs sont déjà disponibles. S’il répondait oui, demandez-lui ce que font encore ces milliers de jeunes au palais des sports du stade de l’amitié. Pour vérification de sa crédibilité, demandez lui aussi combien d’agents sont passés de vie à trépas sur le terrain dans la réalisation de la LEPI ; s’il est honnête, il vous dira cinq. Et pourquoi donc l’opinion publique n’en a pas été informée ? Tout compte fait, les béninois peuvent allez constater de leur propres yeux que la production des cartes d’électeurs est loin d’être achevée avant la date buttoir.
Nous prenons à témoin ce jour, Mercredi 02Mars 2011, Dieu, vous ici présent et tout ceux qui prendront connaissance de la présente déclaration.
Nos vies et celles de nos proches sont peut être en danger à partir de cette heure, nos jours sont peut être comptés mais l’intérêt souverain de la nation, de notre nation, passe avant tout autre chose…
Je vous remercie…