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Fraude morale en Côte d’Ivoire : International Crisis Group ouvre son grimoire !

Merdique et révoltant. Ainsi doit être qualifié le dernier rapport (Briefing Afrique N°83 du 16 décembre 2011) de International Crisis Group sur la Côte d’Ivoire. Ce torchon n’est pas un rapport sur la Côte d’Ivoire. C’est un grimoire, un livre de sorcellerie avec un condensé d’incantations pour endormir la conscience citoyenne et manipuler l’opinion internationale qui a fini par basculer du côté de la vérité que nous n’avons de cesse proclamée depuis le 11 avril 2011. Et ça me révolte !

International Crisis Group parle « d’une nette amélioration de la situation ». Cette amélioration est enregistrée en référence à quels faits et à quelle période de l’histoire de la Côte d’Ivoire ? L’organisation qui se fait désormais complice du faux n’en dit rien.

International Crisis Group confesse que les élections législatives ont enregistré « une très forte abstention » mais justifie ce désaveu de Ouattara par les Ivoiriens en soutenant que la non élection à laquelle le monde entier a pu assister « révèle surtout de l’ampleur du traumatisme de la récente guerre postélectorale ». Ici, la manœuvre, c’est d’éviter, comme le dit cette organisation au service des ouvriers de la falsification de l’histoire de l’Afrique, que le FPI voit dans cette très forte abstention, soit 85%, une victoire de son appel au boycott.

International Crisis Group dévoile son jeu en soutenant que Ouattara est un président démocratiquement élu et installé par la rébellion armée. Mais elle évite de rappeler que ce même Ouattara est le père de la rébellion créée en 2002 et dont les régions sous contrôle ont fait l’objet des fraudes les plus stupides dénoncées par Laurent GBAGBO. Quel déni insultant de la réalité !

La Côte d’Ivoire n’était ni sous protectorat ni sous administration internationale lorsque les élections au cours desquelles Ouattara a été imposé comme candidat anormal, c’est-à-dire, ne remplissant pas les conditions pour y participer, se sont tenues. Ce candidat exceptionnel, imposé à Linas Marcoussis par la France avec les armes sur la tempe des Ivoiriens depuis le 19 septembre 2002 n’a jamais été élu comme président en Côte d’Ivoire.

La vérité c’est que Ouattara, sur injonction de la France et par convoitise personnelle, s’est autoproclamé président de Côte d’Ivoire au mépris des institutions ivoiriennes et au lieu de lever le doute sur sa forfaiture en recomptant les voix, la France et ses alliés ont armé une horde de mercenaires, utilisés les légionnaires français, le contingent et les moyens logistiques de l’ONUCI pour perpétrer un coup d’Etat qui aura coûté la vie à plus de 5000 civils ivoiriens.

Ici encore, le manège auquel s’adonne International Crisis Group, c’est soutenir et rappeler la thèse selon laquelle Ouattara aurait gagné les élections de novembre 2010 et que GBAGBO Laurent, père du multipartisme et du combat démocratique en Côte d’Ivoire, aurait refusé de reconnaître cette fausse et falsifiée victoire.

Enfin, International Crisis Group fait tomber le voile. L’organisation au service du fascisme occidental s’érige en conseiller au service de Ouattara. Des conseils qui s’apparentent à un ensemble de recettes magiques pour booster l’imposture agonisante et donner les pistes pour stabiliser ce régime de la honte.

Ouattara doit faire ceci, doit faire cela, ne doit pas faire, …afin de réussir à associer le FPI au chemin tortueux de l’imposture. C’est en ces termes que International Crisis Group s’exprime : « Les autorités ivoiriennes doivent également créer dans les prochains mois, les conditions d’une vie politique démocratique normale en faisant des concessions à leurs adversaires, notamment au FPI, afin qu’ils reviennent dans le jeu à l’occasion des élections régionales et municipales de 2012. ».

Le FPI ne s’associera jamais au faux et à l’escroquerie morale qui est en cours. La Direction du FPI en exil ou intérimaire en Côte d’Ivoire pourraient même se surpasser et s’engager peut-être dans la voie de la compromission. Une telle compromission n’engagerait que ces directions concernées du FPI.

Les dignes fils de la Côte d’Ivoire, la jeunesse progressiste et révolutionnaire se désolidariseront d’une telle compromission, si elle venait, par extraordinaire, à se produire dans les jours ou mois à venir.

Nos exigences révolutionnaires sont des plus simples :

– à bas l’imposture franco-burkinabée en Côte d’Ivoire ;

– à bas les collabos du pillage de la Côte d’Ivoire ;

– recomptage des voix des élections de 2010 au regard du droit ivoirien pour une sortie politique de la crise ; tout autre chemin politique sera considéré comme une trahison de plus, d’où qu’elle vienne. La vérité doit être sue pour libérer les Ivoiriens des positions tranchées qui impliquent une confrontation meurtrière ;

– libération sans condition du Président Laurent GBAGBO et de tous les cadres ivoiriens emprisonnés pendant que les criminels comme Ouattara, Sarkozy, Soro Guillaume et leurs bras agissants sont en liberté.

Si de telles exigences ne sont pas satisfaites, Ouattara et la France seront chassés de la Côte d’Ivoire au prix de notre sang.

Aucune organisation internationale avec des rapports farfelus comme celui produit le 16 décembre 2011 par International Crisis Group ne changeront rien à notre engagement révolutionnaire.

La Côte d’Ivoire n’est pas à brader. Quiconque aura perçu à vil prix une portion de la Côte d’Ivoire durant ce gigantesque festin de vautours débuté depuis le 11 avril 2011 la restituera.

A Très bientôt !

Hassane Magued

Côte d’Ivoire : Venance Konan – Soro Guillaume, une affaire de croquemort et de cadavre

Ah l’insaisissable Venance ! Quelle plume mendiante ! Fine mais sans vergogne. La plume comme arme pour perpétrer des braquages alimentaires. C’est du petit journalisme. Mais du journalisme de la délinquance adulte. Et quand Venance a faim, ou risque d’avoir faim, parce qu’on veut lui ôter le gigot qu’il tient de sa mâchoire en acier entre les dents, il ne faut pas rigoler avec ses manœuvres d’intimidation. Sacré Venance ! Il mort dans les intérêts à pleine dent et devient fou.

Donc comme ça, le petit Soro a affaire au vieux roublard de journaliste.

D’abord il prend soin de lui rappeler son âge et les étapes qu’il a franchies par des voies peu recommandables à ce jeune âge. Ensuite, la technique est simple. Elle doit se comprendre comme un message de rafraîchissement de la mémoire collective mais aussi et surtout, comme un cri de dépit.

En langage FRCI, on pourrait dire : « mon fiston, tu manzé les bons bons morceaux, toi un fiston comme ça ; à koze dé kalash tu es dévéni kelkin et tu vé prendre mougou mougou j’ai gbaé sur GBAGBO pour gangner là ! Tu as foutaise dèh, mon péti ! »

Ça, c’est un langage système. Il faut être à l’intérieur du système pour comprendre « échauffement » de Venance. Il veut intimider le petit. Il veut lui dire qu’il est prêt à tout pour ne pas qu’il le dégomme de son poste de Directeur Général de Frat Mat, qu’il a acquis au prix de moult compromissions, parades et contre-parades.

Voilà donc le sens de la dernière sortie inattendue de Venance, contre son sanguinaire de patron et ami d’imposture Soro Guillaume.

En le faisant, Venance connaît les risques de son initiative. Il peut se faire dégommer et buter. Et puis il n’y aura rien ! Même pas un simulacre d’enquête. Parce qu’avec une bande armée créée par un décret illégal où tous les « meilleurs » soldats sont des éléments incontrôlés, zigouiller le merdeux et corrompu Venance Konan ne gênera personne.
Mais ne minimisez pas Venance. Soro est un sanguinaire du fusil. Lui Venance, est un sanguinaire de la plume. Et comme le personnage de bande dessinée Lucky Luke, Venance a dégainé le premier. Et croyez-moi, Soro en a pris plein dans les poils jaunis à force de se laver avec des potions et décoctions puantes croyant se donner une invincibilité mystique.

Alors Venance attend. Bourreau contre bourreau. Sanguinaire contre sanguinaire. En principe, ce duel entre « Dagobert et Rigobert » ne nous intéresse pas.

Notre intérêt, c’est que la sortie de Venance révèle un marché de croquemort et de cadavre en sursis. Qui doit mourir et qui doit enterrer qui ? Les jours à venir nous situeront.
Mais en attendant, Venance garde la main sur la gâchette. Soro cherche ses roquettes. « a djigui doni ». Vous « na ka baissé toi je va tuer bâtard-là » !

Ça va chauffer !

Alors Patriotes, tenez-vous loin afin que leur sang ne salisse pas votre habit de janvier.

A moins que vous trouviez que cela soit nécessaire que nous fassions d’une pierre, deux coups.

A Très bientôt.

Hassane Magued

Port sec de Parakou : Sarkozy impose Bolloré à Boni Yayi

Port sec de Parakou : Les raisons de son blocage Duel à mort entre Paris et Cotonou (Sarkozy impose Bolloré, les membres du cabinet de Yayi le poussent à rouler pour Samuel Dossou)

Dans le souci de désengorger le port autonome de Cotonou et de rapprocher les services portuaires des populations de l’hinterland, Niger, Burkina Faso, Tchad etc.…, depuis quelques mois a été mis en chantier la construction d’un port sec à Parakou la citée carrefour du Septentrion. Une fois achevée, cette infrastructure devrait permettre aux usagers du port de Cotonou, venu de l’hinterland, d’avoir une première opportunité d’accès à une plateforme sur laquelle, ils peuvent recevoir leurs marchandises sans engager les même frais que s’ils étaient venus à Cotonou. Ainsi de la mise en place du port sec de Parakou à son inauguration et à sa mise en service, le chef de l’Etat a toujours travaillé en bonne intelligence avec des opérateurs économiques béninois. C’est probablement ce qui l’a conduit à attribuer le port sec de Parakou au richissime homme d’affaires Béninois, Samuel Dossou-Aworet. Un Béninois possédant au sein de son groupe l’expertise et les moyens financiers nécessaires pour relever un tel défi.

Tout allait bien jusqu’à ce que le groupe Français Bolloré pointe du nez. Ainsi, malgré son accord scellé avec l’investisseur béninois, au lieu de protéger ce dernier, Yayi semble avoir fait de nouvelles options qui ne prennent plus Samuel Dossou-Aworet en compte. Désormais, la nouvelle trouvaille est le groupe Français Bolloré qui est déjà présent au port de Cotonou et qu’on cite comme transporteur de l’uranium nigérien qui devrait transiter par le Bénin. Manifestement c’est le groupe français qui plait le plus au chef de l’Etat du moins depuis quelques temps.

Des sources généralement crédibles informent que ce revirement spectaculaire vient de ce que le chef de l’Etat aurait reçu de Nicolas Sarkozy des instructions fermes afin que le géant français soit l’adjudicataire de ce port sec de Parakou, pourtant déjà gagné par le groupe Béninois de notre compatriote Samuel Dossou-Aworet. Une attitude colonialiste qui se justifie par le fait que Boni Yayi en quête de soutien est prêt à toutes les concessions pour ne pas mécontenter l’allier français. Mais alors, que devient le partenariat déjà établi entre Yayi et Samuel Dossou-Aworet ?

Bien malin qui pourra le savoir.

Le Béninois Libéré

Côte d’Ivoire: Ouattara face à Ouattara, l’heure de vérité a sonné !

Cela fait partie des instants que d’aucuns appellent l’heure de vérité. D’autres parlent d’instant fatidique. Quel qu’il soit, le temps qui vient restera dans la mémoire des Ivoiriens et des dignes fils de l’Afrique, comme un témoignage poignant de la capacité d’un peuple à se libérer de toute présence toxique parmi ses enfants.

Hier c’était l’abondant fleurissement du mensonge. Il ne le savait peut-être pas, mais le mensonge fait partie des arbres fruitiers qui ne donnent jamais de fruits. Parce que ni la vérité, ni le temps, rien ne féconde les fleurs abondantes du mensonge.

Aujourd’hui, l’heure de vérité est là. Les promesses non tenues, l’instinct de criminel, la mendicité comme vocation, tout ça, les Ivoiriens le savent. Mais ce qu’ils n’ont pas encore vécu, c’est l’auto affrontement qui finira dans un hara-kiri sans précédent que Ouattara va servir au monde entier.

Non. Ce n’est pas un suicide pour l’honneur. La tragédie Ouattara contre Ouattara, c’est l’affrontement par celui dont il s’agit avec les démons dont il est le géniteur. Démon de la haine contre l’esprit de révolte ; démon de la rébellion contre l’armée de libération révolutionnaire ; démon de la diabolisation contre la riposte intellectuelle à travers une déconstruction du mensonge ; démon de la mendicité contre la révolution économique ; bref. Nous serons dans un affrontement sans merci où tout ce qui adviendra le sera parce que Ouattara l’aura provoqué.

La Côte d’Ivoire est un pays pacifique, ses enfants n’aiment pas la violence. Mais Ouattara en a fait des guerriers qui n’ont plus peur de rien. Parce qu’il les a poussés à bout du tolérable et les a mis dans une posture de légitime défense. Alors, ce produit de l’agression gratuite, haineuse et inacceptable qu’est la révolte, va s’abattre sur la Côte d’Ivoire comme une éruption volcanique.

Les Ivoiriens rêvaient le développement et travaillaient sans relâche. Mais Ouattara a détruit tous leurs rêves et ôté à la jeunesse, tout repère devant la conduire à un avenir meilleur. Le désespoir né des entrailles de Ouattara sera dans cette bataille, le combattant le plus redoutable parmi tous.

Je m’en tiens à ces exemples pour vous permettre de comprendre cet Article 139ème de la Révolution Permanente.

J’en tire donc les conclusions pour l’histoire.

Alors retenons ceci : tout ce qui adviendra de la Côte d’Ivoire, a un seul et unique responsable, Ouattara Dramane.

Avant qu’il ne mette les pieds en Côte d’Ivoire, il n’y avait pas de coup d’Etat. Avant qu’il ne mette les pieds en Côte d’Ivoire, les Ivoiriens n’étaient pas accusés d’être xénophobes avec une population nationale composée d’au moins 40 pour cent d’étrangers. Avant qu’il ne mette les pieds dans ce pays, la Côte d’Ivoire ne connaissait pas de rébellion armée et de partition du pays. Avant qu’il ne mette les pieds dans ce pays, il n’y avait pas de militaire pro un tel ou pro un autre. Avant qu’il ne mette les pieds en Côte d’Ivoire, aucun Ivoirien ne connaissait le mot exclusion, couvre-feu, cessez-le feu, embargo, charnier, assaut final, bunker, etc. aucun de tous ces mots qui accompagnent le chaos ne faisait partie du vocabulaire des Ivoiriens.

Dès que cet aventurier méchant et sanguinaire a envoûté Houphouët pour se faire accepter comme consultant dans ce pays, la Côte d’Ivoire s’est transformée en champ de ruine, de division et de désespoir.

Alors, ce dernier trimestre de l’année 2001 vient de sonner l’heure de vérité pour l’étranger porte-malheur.

Avant que 2012 ne pointe à l’horizon, il devra affronter tous les démons nés de ses entrailles. C’est cela l’affrontement Ouattara contre OuattaraTout ce qui adviendra de la Côte d’Ivoire et de ses habitants reste et restera la faute de Dramane Ouattara. Lui et sa suite devront en payer le prix. Ils devront faire face et récolter ce qu’ils ont semé. Ce n’est qu’une question de responsabilité !

A Très bientôt.

Hassane Magued

Soro Guillaume, être magistère de coups d’Etat se paie sur terre !

Le Chef rebelle Guillaume Soro et le Parrain de la rebellion Alassane Ouattara au Golf Hôtel

Quelle honte pour sa génération ? Cet individu. Se prenant pour une personnalité dans ce pays, du haut de ses 1,50 mètres, il parle et s’adresse à des officiers supérieurs, des citoyens nobles, des hauts cadres comme bon lui semble. C’est pourquoi il est temps que je lui dise sérieusement deux petits mots.

Dans les colonnes de la presse ivoirienne de ce vendredi 28 octobre 2011, Soro Guillaume s’est encore répandu. Il aurait jeté à la face du monde, ce discours : «les coups d’Etat, c’est fini ». Et il semblerait que cette déclaration serait adressée au FPI/CNRD puis par ricochet à nous autres. Après quoi, il aurait adressé une « sévère » mise en garde aux commandants des grands corps de l’armée « n’zassa », cette chose bigarrée qu’ils présentent à leurs maîtres comme une armée.

Mais respirons un grand coup. Et posons-nous cette question : à qui croît s’adresser ce petit criminel impoli ? Et pour qui se prend-t-il ?

Le FPI/CNRD ne croit pas au coup d’Etat comme moyen civilisé d’accéder au pouvoir. Et il n’entend pas se donner quelque moyen pour tenter cette aventure. Mais saches qu’il y a une différence entre Révolution et coup d’Etat. Et nous sommes les magistères de la Révolution ivoirienne.

Car à regarder de près les hommes politiques de premier plan en Côte d’Ivoire : Henri Konan Bédié a été victime de coup d’Etat et s’est vengé par un coup d’Etat qu’il n’aurait pas commandité mais qu’il aurait entretenu contre Laurent GBAGBO ; Dramane Ouattara ne jure que par les coups d’Etats et entend faire inscrire sur sa tombe une épitaphe du genre : « ci gît un putschiste » ; Laurent GBAGBO a été victime et reste à ce jour victime de coups d’Etat.

Des trois : Bédié Konan est un héritier politique. Dramane Ouattara est anarchiste putschiste. Et Laurent GBAGBO est un descendant d’élections politiques. Peut-être par naïveté, peut-être par conviction civilisée, Laurent GBAGBO pense que seul le jeu politique selon les règles que nous nous sommes données, en toute responsabilité, doit guider le parcours politique d’un homme se disant politique.

Du Quotidien Nord-Sud que tu as créé et l’espion de la DGSE Laurent DESPAS ton conseiller presse et propriétaire du site koaci, tu trouves des plateaux comme tu en rêves pour t’étaler.

Et encore à toi d’insister : les coups d’Etat, c’est fini ! Et à nous autres de répondre : ce n’est pas un coup d’Etat, c’est une Révolution contre l’imposture !

Alors l’histoire tranchera. Elle nous dira si tu survivras à la fin des coups d’Etat dont tu prospères et à la naissance de la Révolution Permanente ivoirienne. Le monde entier nous regarde. Tu as parlé. Je t’ai répondu. Un jour, nous ferons le point.

A Très bientôt.

Hassane Magued

Côte d’Ivoire : ils vont manger le totem qu’ils offraient aux autres !

Ils l’ont enfin compris. L’argent a peur du bruit. Du bruit de déstabilisation politique, du bruit d’émeute, du bruit de guerre. Ce n’est point qu’ils ne le savaient pas. Ils le savaient tous. C’est pourquoi ils ont servi à Laurent GBAGBO tous ces bruits : bruits d’attaques armées, bruits de rébellions, bruits de coup d’Etat, bruits de guerre, bruits de meurtres, bruits de charniers, bruits de révoltes ; révoltes des frères du Nord, révolte des Musulmans, révolte des étrangers burkinabés. Oui des Burkinabés, car seuls eux ont un problème avec leur nationalité en Côte d’Ivoire. La leur dire, leur dire qu’ils sont Burkinabés est une injure. Mais fermons cette parenthèse. Et venons-en aux bruits, ces bruits malsains que l’argent n’aime pas mais qu’ils servaient aux autres comme un totem qu’ils les forçaient à manger.

Donc ils l’ont compris. Pour lever des financements publics ou privés, les Etats se prévalent de la stabilité politique et sociale comme indicateur de confiance. C’est pourquoi ils sont notés : AAA : pays très sûr et stable au plan économique et sociopolitique avec un risque très faible de non remboursement des dettes ; AA : pays stable au plan économique et sociopolitique avec risque de retard de remboursement ; ainsi de suite jusqu’à arriver au classement actuel de la Côte d’Ivoire qui serait au niveau des Agences S&P, Moody’s, et Fitch’s : C- (lisez C moins) pays à très haut risque avec risque très élevé de non remboursement. Après le C, la descente vers la note D signifie pays en faillite.

Alors comme par enchantement, ils se rendent compte que lancer une rébellion n’est pas une bonne chose, diaboliser le pouvoir en place n’est pas une bonne chose, ternir l’image du pays n’est pas une bonne chose, car pour gérer un pays, pour attirer des investisseurs, améliorer la Notation du pays par les Agences spécialisées, il faut éviter de tirer des coups de feu contre les Institutions de la République, il faut avoir une opposition participative et non déconstructive.

Mais ne vous laissez pas distraire. Ils ont toujours su cela. Mais ils l’ont fait contre la Côte d’Ivoire.

Ils savaient que soigner l’image du pays par un bon comportement politique et citoyen est une exigence capitale mais ils ont préféré multiplier contre GBAGBO Laurent, les attaques armées de corridors, de la RTI, de la ville d’Abidjan, tout en commanditant les grèves de Gbaka (mini cars urbains), les actes de défiance à l’Autorité de l’Etat, les appels à la haine, les interviews de diabolisation du pouvoir en place dans la presse internationale sans oublier les appels aux émeutes et aux insurrections ethniques pour aboutir à une rébellion qui consacra la partition du pays en 2002.

Ils savaient qu’en se comportant comme ils l’ont fait, ils rendraient la Côte d’Ivoire non fréquentable, pays mal noté par les Agences de Notation et que cela empêcherait le financement du développement avec les concours financiers extérieurs. $

Et ils l’ont tout de même fait ! Quel cynisme, quelle haine, quelle méchanceté !

Bien. Aujourd’hui avec les 10 000 morts dans leur besace, avec un dernier show de 3000 morts, ils sont les hommes « forts » du pays. Mais ils ne se contentent pas de gérer leur business de la mort. Ils veulent se la couler douce. Sans aucun bruit.

Ils veulent vous voir les applaudir, faire leurs éloges, créer les conditions de mobilisation de ressources extérieures, pour financer leur projet de corruption morale et provoquer un syndrome de Stockholm, cette histoire bizarre où les otages tombent amoureux du preneur d’otage.

Quelle foutaise !? Nous sommes en situation de guerre. Et chaque protagoniste a le droit d’affûter ses armes et apporter la riposte qui sied. En respectant les règles de la guerre. Car après notre victoire, il n’y aura aucune vengeance. Mais à la guerre, nous ne devons pas lésiner sur les moyens.

Oui, en guerre, nous le sommes. Car les exécutions sommaires ciblées se poursuivent. Chaque jour, il y a au moins une exécution extra judiciaire commise par les FRCI, la bande armée d’illettrés et de mercenaires créée par Ouattara pour lancer son assaut contre Laurent GBAGBO.

Chaque jour, des efforts sont faits pour tuer physiquement Laurent GBAGBO ou le faire mourir par suite de tortures. Et comme l’homme a la peau dure, ils veulent l’accuser de leurs propres crimes et le faire condamner à la prison à vie. Depuis le 11 avril 2011, date de la fin de l’indépendance politique de la Côte d’Ivoire, des centaines de milliers d’Ivoiriens sont obligés de fuir la mort distribuée comme des cacahuètes par le régime en place et les avoirs de centaines de familles sont confisqués sous de fallacieux prétextes.

Alors pour en rajouter à l’ambiance funeste présentée comme un « vrai processus démocratique » par les députés français, les bruits, nous allons en faire !

S’il le faut, s’ils ne comprennent pas que leur folie nous oblige à une posture de riposte légitime, s’ils veulent continuer à nous museler et donner la mort aux Ivoiriens en douceur, nous allons faire du bruit, du très grand bruit et advienne que pourra !

Le Développement de la Côte d’Ivoire est notre challenge à tous. Mais nous ne laisserons personne tenter un faux projet de développement séparé contre une partie des fils de ce pays. L’épuration politique, la haine ethnique, la promotion des contre-valeurs, l’humiliation des cadres LMP, leur appauvrissement programmé avec à la clé, le projet de dissoudre le Front Populaire Ivoirien (FPI), sont autant de raisons qui nous galvanisent.

L’argent n’aime pas le bruit. C’est vrai. Vous nous le dites si bien. C’est pourquoi vous empêchez toute action politique du FPI/CNRD.

Mais l’argent n’aime non plus l’injustice, l’imposture, le faux, la ségrégation politique, l’ethnisme, le népotisme, le régionalisme révoltant avec des illettrés à la place des hauts cadres pour organiser un pillage familial et xénophile de la Côte d’Ivoire.

Car tant qu’il y aura l’injustice, le mensonge, le faux, la haine, la ségrégation politique et ethnique, la chasse aux pro-GBAGBO, la mise en œuvre du projet d’appauvrissement des cadres LMP en réduisant systématiquement leurs salaires ou en les rétrogradant dans la hiérarchie administrative sans oublier les licenciements abusifs, le gèle des avoirs et les crimes de sang ciblés, il y aura du bruit et bientôt du très grand bruit ! Et ce bruit effroyable sera couronné par le bruit assourdissant qui accompagnera votre chute inévitable !

Alors ne vous fatiguez plus. Préparez vos baluchons et soyez prêts à foutre le camp. Car du bruit, il va en avoir ! Pour la Côte d’Ivoire ! Pour la vérité ! Pour l’Indépendance reconquise !

Je vous ai prévenu !

A très bientôt.

Hassane Magued

Soro, Bédié, Ouattara, un pouvoir qui se cherche à la tête d’un pays qui coule !

L’actualité récente de la Côte d’Ivoire, à travers les activités, les discours et les comportements des trois principaux responsables de l’attelage hétéroclite, mais cependant fortement associé en incohérences et en orgueil jamais observé dans notre histoire politique (même le «grand Houphouët savait se garder d’une trop grande arrogance, malgré une mainmise sans contexte ni partage sur la Côte d’Ivoire pendant plus de 30 ans!), n’augure assurément de rien d’apaisant pour le futur immédiat de notre pays. Soro, Bédié, Ouattara, trois associés en crime contre la Côte d’Ivoire, trois personnes si dissemblables et pourtant associées, pour qui la Côte d’Ivoire ne doit servir qu’à leurs intérêts et ceux de leurs amis ou de personnes qu’ils auraient choisis sans aucun fondement objectifs. Faut-il attendre qu’ils nous conduisent vers l’abîme de plus en plus perceptible ? Comment évoluera et se terminera le jeu de dupes qui les réunit et qu’adviendra-t-il de notre pays à la fin, que nous espérons très prochaine, de cette mascarade honteuse pour notre pays et ses dignes populations.

«Le temps est un autre nom de Dieu», disait régulièrement le Président Laurent Gbagbo, comme pour nous enseigner non seulement une grande patience et une foi profonde en Dieu, mais aussi pour nous dire combien il était difficile de faire vivre ensemble des frère antagonistes pour «le père» qu’il était et restera pour beaucoup d’entre nous, soulignant ainsi l’extrême délicatesse de construire l’union et inspirer la tolérance dans notre communauté. Nous nous en souviendrons jusqu’au bout, et pour autant, notre pays restera certainement meurtri pour longtemps par nos actes de mensonges, de lâcheté, de trahison contre la nation fragilisée et haï par beaucoup, pour des raisons que nombre d’entre nous ignorent encore. Depuis l’avènement du trio iconoclaste et hétéroclite à la tête de notre pays, chaque jour qui passe vient fragiliser encore plus les minces espoirs que certains naïfs avaient placés dans les illusions qu’il est arrivé à faire prospérer au sein que quelques-unes de nos populations. Nombre de motifs aussi fallacieux que contradictoires ont été avancés pour préparer et défendre leur forfaiture. Ils se partagent aujourd’hui le pouvoir en Côte d’Ivoire et entendent faire la justice sur des faits issus d’une crise dont ils sont les principaux responsables et réconcilier des Ivoiriens qu’ils ont passé tout leur temps et énergies à diviser pendant 18 ans, certes avec l’apparition d’un élément opportuniste, comme dans le cas de maladies sournoises et impossibles à soigner !

C’est cette Côte d’Ivoire que Charles Konan Banny a la responsabilité de réconcilier, face aux torpilles systématiques d’un trio iconoclastes et dans une incertitude croissante, approfondissant le désarroi des Ivoiriens et leur pessimisme en un futur qui se dessine sous la brutalité d’une force grégaire et où le mensonge et la haine sont les piliers d’une démarche sans but, autre que celui de se venger et d’empêcher la Vérité d’émerger pour dire la véritable histoire récente de notre pays. Comme le disait l’écrivain George Orwell «en des temps de supercherie universelle, dire la vérité sera un acte révolutionnaire» ! Ckb est donc le révolutionnaire en qui la Côte d’Ivoire espère, accompagné d’une des «10 personnalités les plus influentes du monde» en 2010 (voir «Times Magazine»), Notre unanime Didier Drogba, seul parmi des commissaires contestables, car de lui au moins, on peut espérer une sincérité, face aux exactions qu’il a personnellement subies et aux nombreuses menaces que sa famille a rencontrées, au point qu’il se soit vu obligé d’exiler tous ces membres auprès de lui à Londres ou à Paris, pour les mettre à l’abri de la haine et de la grégarité ambiante.

Nous souhaitons tous la justice, la réconciliation et la paix durable dans notre pays, nul ne doit en douter, dans l’ordre ou le désordre. Nous souhaitons tous, comme le dit un certain mouvement nouveau que «plus jamais» ceci ne se produise dans notre pays et qu’enfin, nous sachions construire les bases d’une véritable unité, d’une nation forte au service d’un pays ambitieux, plein de talents et de ressources, dont le rôle et la position dans la sous-région et sur le continent ne peuvent être ni anodins ni insignifiants, il caractérise plus que n’importe quel autre pays africain la vraie nature de l’Homme africain, à savoir la solidarité, l’ouverture à l’autre et vers l’autre, le partage et la terre d’accueil pour, qui des exilés exclus de chez eux, qui ces pauvres qui ne trouvent pas de travail chez eux, ou qui encore ces ambitieux qui peuvent loin de chez eux, aisément s’enrichir et prospérer sans aucune contrainte ni limite !

La Côte d’Ivoire, notre Côte d’Ivoire, et non celle que le trio nous offre actuellement, n’est pas un pays ordinaire et ne saura accepter que ses enfants, soient les sacrifices d’une logique qui ne la privilégie pas et qui aurait même tendance à l’exclure, tant en niant ses qualités intrinsèques, qu’en obérant son avenir et celui de ses enfants !

Trop de contradictions actuelles inquiètent, pour espérer tirer de la logique de réconciliation et de recherche de justice actuelle un quelconque optimisme, à moins de vouloir être aveugle ou de nier l’évidence ! La capacité à établir les responsabilités ne se mesure pas à la force de celui qui est au pouvoir, ni à sa volonté de promouvoir une justice injustice. Bien au contraire ! Car, au minimum, il faudrait déjà admettre que la responsabilité de toute cette crise que notre pays traverse depuis près de deux décennies, ne peut être imputée à une seule personne, un seul camp, un seul groupe ethnique ou une seule partie de la population. Or, le constat déplorable que nous observons est que, pendant que nous en appelons tous à la justice pour faire la réconciliation et planter les racines d’une paix unificatrice, que constatons-nous ?

Un camp accablé et déjà condamné, avant même toute enquête ! Un homme voué aux gémonies, annoncé d’emblée comme seul coupable de tous de tous ! Une exclusion systématique et bien organisée d’une partie significative, si pas majoritaire de la population nationale ! Une méprise du droit le plus élémentaire ! Une violation systématique des règles qui fondent le fonctionnement de notre pays ! De nombreux exilés intérieurs et extérieurs, dont on tend à faire peu cas, sauf pour les soupçonner de volonté de déstabilisations ! Un pays où l’insécurité devient une habitude ! Un pays où l’on tend à imposer la pensée unique et où on menace la contradiction et la critique pour l’étouffer ! Un pays où les droits de l’Homme sont valables pour certains et pas d’autres ! Un pays qui veut aller à des élections législatives sans avoir soldé le contentieux de l’élection présidentielle encore traumatisante ! Un pays où, un individu seul, parce qu’aillant tenu un armée rebelle pendant plus de neuf ans, est le seul capable d’aller partout sur le territoire national ! Un pays dont le prétendu président a plus le souci d’aller à l’étranger que de tourner dans son pays pour se rendre compte de l’état de celui-ci et de ses populations ! Un pays où, seule, une clique minoritaire décide et gère toutes les activités qui génèrent de l’argent ! Un pays où les épouses de quelques responsables se promènent dans les paradis fiscaux et prétendent être seules capables à offrir à qui le veut tout ce qu’il souhaite ! Enfin, un pays dont les responsables préparent la vente tous les actifs viables à des prête-noms qui viendront récupérer à vils prix ces actifs pour le compte de ceux qui nous dirigent en ce moment ! En somme, un qui va à vau-l’eau, inexorablement, sous les yeux effarés de ses enfants, mais avec l’approbation de soutiens extérieurs alléchés ! Au fait, pendant ce temps, la «blanche colombe» fait ses affaires tranquillement !

Au milieu du trio se trouve, un homme ! Jeune, ambitieux, qui se veut mystérieux et homme d’Etat précoce ! Un jeune homme qui a tué pendant neuf ans, aux vus et sus du monde entier, et qui l’assume avec fierté arrogante ! Un jeune homme qui tient les deux autres membres du trio, pour avoir été le constructeur du pouvoir actuel, mais que peu d’entre nous attendait là !

Un jeune homme qui se prévaut d’avoir «rouler le boulanger d’Abidjan», selon ses propres termes ! Un jeune homme qui dicte tout, décide de tout, influence tout et détermine finalement la logique en cours, envers contre tout bon sens et surtout, envers et contre la Côte d’Ivoire !

Un jeune homme enfin qui n’a de souci que d’être au pouvoir pour éviter d’être rattrapé pour ces vrais faits et actes, pour tous les crimes qu’il a commis, initiés, ordonnés ou coordonnés !

Un Jeune homme qui est devenu un gros os dans la gorge de la Côte d’Ivoire actuelle et de la Côte d’Ivoire tout court, car tant qu’il tient ce pouvoir, c’est l’avenir de la Côte d’Ivoire qui est en otage, sous hypothèque ! C’est une Côte d’Ivoire psychopathe, profondément malade, méfiante envers elle-même qui en résulte, donc fatalement fragile ! Et ce jeune homme se ment, leur ment, nous ment ! Mais, peu s’en rende compte ! Ses discours sont toujours en contradiction avec les annonces faites par «son président» ! Quand quelque chose ne lui plait pas, il boude et met en difficulté tout l’attelage ! Son humeur domine et détermine toutes tendances ! Il n’a pas d’ami et seul ses ambitions comptent ! Alors, comment va se terminer ?

Ouattara est-il finalement le vrai président qu’il croit être ? Bédié joue quel rôle dans tout cela ? Et, en réalité, après avoir «eu Gbagbo», quel sort le jeune homme réverse-t-il à ces deux vieux chevaux qui pensent être les patrons du trio ?

Ouattara dans sa volonté farouche de prendre la tête de la Côte d’Ivoire, s’est acheté toutes sortes de soutiens, parfois contradictoires les uns des autres ! Dans sa démarche, il ne semble pas avoir prévu l’émergence d’une force opportuniste et maintenant qu’il est confronté à ce jeune homme, qui prétend ne plus avoir peur de rien, pour avoir «dirigé une rébellion pendant neuf ans» ? Soro est-il utile ou nuisible à Ouattara et Bédié (en fait, ce dernier ne compte rien, sauf à faire croire à un report de ses voix vers Ouattara au second tour) et si oui, pourquoi et pour combien de temps ? Objectivement, la réponse serait que Soro est nuisible, tant pour le régime actuel que pour la Côte d’Ivoire toute entière.

Soro fait montre de toutes les caractéristiques d’un apprenti dictateur : impulsif, toujours menaçant, rétif à la contradiction, incapable d’accepter la contradiction au point de faire éliminer physiquement et systématiquement toute opposition, toutes contradictions ou résistance contre ses opinions et sa volonté ! Il se croit un destin supérieur tel, qu’il s’autorise à marcher sur tout, sans états d’âmes. Il force des alliés à remettre en cause leurs accords, pour imposer ses intérêts ! Il est froid et se croit d’un courage unique !

Et pourtant, face aux attentes de justice, de réconciliation et de paix, il est le principal et l’unique point d’achoppement ! Il est celui que les Ivoiriens tolèrent certainement le plus malgré eux, par la crainte qu’il leur inspire ! Sa méchanceté et sa détermination n’ont pas de limites ! La liste des crimes en tous genres est abyssale et ses forfaits divers sont tous passibles de la Cpi ou des plus hautes condamnations prévues par nos lois ! Et Pourtant, c’est lui qui prédit le plus de condamnations aux autres ! Il accepte la Cpi, comme tous les Ivoiriens, au demeurant, et promis d’y extrader toute personne de groupement de rebelles qui serait reconnu coupable ! Mais, il fait mine d’oublier que chacun de ceux-ci ne sont que des exécutants de ses ordres, ou en tout cas, que lui aussi devrait «bénéficier» de la «présomption de culpabilité» dont il use pour détenir illégalement le président Gbagbo ! «Présomption de culpabilité» qui est tout autant valable d’ailleurs pour Ouattara lui-même, si c’est bien la justice qu’on recherche ! Soro est passible de la Cpi bien plus que Ouattara lui-même et bien encore plus que Gbagbo ! Alors, pour lui, seul le pouvoir d’Abidjan doit déterminer les conditions d’accusations et d’inculpations des personnes à traduire ici et là en justice ! Soro est plus conscient que n’importe qui de ce que la vérité coûterait à une quelconque de personnes visées par des enquêtes pénales ou civiles devant être conduites en Côte d’Ivoire pour solder totalement et véritablement la crise que le pays traverse depuis 1994 en réalité et sait donc pertinemment que, si la justice devait se conduire dans les règles de l’art, il serait le tout premier à être extradé vers la Cpi, puis ensuite, emprisonné pour avoir littéralement piller la Côte d’Ivoire pendant près de 10 ans, en toute impunité et pour aucun autre intérêt que le sien et celui de quelques personnes sous la protection desquelles il est arrivé à se mettre pour arriver à s’imposer à la tête de la Côte d’Ivoire. Car c’est bien lui et non Ouattara qui dirige ce pays depuis quelques mois ! Pire, si selon la jurisprudence de la Cpi, les crimes commis au-delà de sa saisine par le régime de Ouattara devaient être pris en compte, Soro devrait se faire encore plus de souci, au lieu de plastronner sans vergogne, tant son orgueil l’étouffe et l’aveugle !

Mais le plus grave, c’est l’hypothèque que cela fait peser sur la Côte d’Ivoire, sur l’éventualité d’une réconciliation et sur un retour véritable à la paix, car tout cela finira bien par le rattraper, que cela lui plaise ou non ! Banny, dont la détermination à conduire avec succès le processus de réconciliation doit le savoir et s’il en doute, devrait prendre quelques reculs afin de bien réévaluer la situation avant de relancer sa machine ! Car sa tâche ne sera d’aucun repos et nous lui souhaitons sincère succès, car nous avons tous intérêt dans son succès !

Mais, pour autant, nous doutons de sa capacité à trouver les équilibres qui puissent à la fois satisfaire Soro, arranger Ouattara dans la nécessité pour lui de prendre le contrôle de «son pouvoir» et surtout, de convaincre la population dans son ensemble, mais surtout les partisans de Laurent Gbagbo qu’une justice sincère puisse se réaliser sans que Soro ne soit inquiété et qu’une réconciliation puisse se construire sans que les rebelles et leurs méfaits ne soient admis et condamner, pour être éventuellement pardonnés par les autres !

Cela rend l’ascension de l’Himalaya bien plus aisée, même pour quelqu’un d’un âge aussi avancé que M. Banny ! Pour faire la justice, nul d’entre nous ne doute qu’il faut la vérité ! Pour arriver à la vérité, il faut, au minimum que tous les protagonistes soient traités sur un pied d’égalité, ce qui contredit totalement la déclaration de Soro selon laquelle, «quand on a perdu (la guerre et les élections ?), il faut se taire» et subir la loi du vainqueur (remarquons bien qu’il n’a pas dit «des vainqueurs», car pour lui il n’y en a bien qu’un et ce ne peut être que lui !) ! Pour arriver à mettre tout le monde sur un pied d’égalité, il faut œuvrer avec courage et dire les choses telles qu’elles sont, ou ont été, ce qui n’est pas le cas pour l’instant ! Enfin, pour arriver de la justice à la vérité, de la vérité à la réconciliation et de la réconciliation à la paix, il faut que personne ne se sente ni exclue, ni particulièrement stigmatisée !

Ces conditions minimales ne semblent pas encore garanties dans le cas de notre pays ! Nous souhaitons que Banny arrive à les créer, pas uniquement par son discours, certes courageux, il faut le lui concéder ! Et la condition sine qua non ou minimum à remplir, c’est de régler le cas de Soro, qui est le centre et l’épicentre de la crise dont notre pays sort difficilement ! Si la Côte d’Ivoire veut la paix durable, si Ouattara veut se constituer une crédibilité qui le maintienne à la tête de notre pays, si Bédié veut rentrer dans notre Histoire aussi dignement que cela peut lui être encore autorisé, si Banny veut être le saveur qu’il souhaite, si Drogba ne va pas se voir descendre de son piédestal, le cas de Soro est le premier sujet à l’ordre du jour et la priorité des priorités ! Car, tant que ce jeune homme n’aura eu l’assurance certaine de s’en sortir, il ne libèrera pas notre pays et n’autorisera certainement pas une vraie réconciliation ! A moins que nous parlions d’autre chose, Soro est le danger public et général numéro 1 de tous les enjeux de notre pays et de tous les acteurs politiques actuels de notre pays…

Correspondance particulière de F. Lefaman, Quotidien Le Temps

Côte d’Ivoire : Soro, ta tête sera bel et bien brandie au Palais !

Je t’ai lu dans les journaux de l’imposture, en rigolant. « Si GBAGBO avait gagné, nos têtes seraient brandies au Palais Présidentiel ». C’est toi qui l’as dit. Alors je raisonne a contrario. Mais GBAGBO n’a pas gagné, donc c’est ton droit légitime de brandir sa tête devant les caméras du monde.

Petit. Et souffre que je t’appelle « Petit », car tu es petit en tout. Si Laurent GBAGBO voulait ta tête, il l’aurait prise depuis longtemps. Tu le sais mieux que quiconque. Il aime le jeu politique, le jeu démocratique, le jeu d’intelligence politique. Il aime rigoler et il est généreux. Il n’a pas l’âme d’un criminel comme toi.

Je m’étonne alors que tu n’aies pas compris ce qui se joue.

Le Président GBAGBO n’a rien perdu. Ni la guerre que la France lui a imposée ni le combat démocratique ou le combat pour l’Indépendance économique de la Côte d’Ivoire. C’est parce que tu es petit que tu ne comprends pas encore.

Alors le Petit, personne ne te demande ton avis pour la libération du Président GBAGBO. Car même si tu le voulais, la France aurait refusé. Et tu n’y pourrais rien.

La France a demandé à Ouattara de n’envisager la libération de GBAGBO Laurent qu’en 2016. D’ici-là, Ouattara aurait eu le temps de brader toute la Côte d’Ivoire et aurait fraudé pour entamer un deuxième mandat qu’il va négocier en proposant un troc électoral aux militants LMP contre la libération de GBAGBO Laurent.

Alors tes sorties ridicules, ça ne nous intéresse pas. Tu me perds le temps en m’amenant à te consacrer un article.

Mais comme l’éducation citoyenne fait partie de ma mission de guerrier, je suis obligé de m’y consacrer en quelques minutes. Alors écoute-moi bien !

La victoire de Laurent GBAGBO n’est pas une victoire pour un Homme ou la victoire d’un Homme. C’est le triomphe d’une cause, d’un combat, d’une vision idéologique. Ce combat est porté par Laurent GBAGBO comme chef de file. Mais il n’est pas seul. La relève est complètement et qualitativement assurée.

Quand nous parlons de gagner ou perdre le combat dont tu es sorti en 2002 en te proclamant rebelle et en mélangeant le sang des Gendarmes de Bouaké à du café noir pour boire, nous nous inscrivons dans une vision idéologique et historique.

Cela n’a rien à avoir avec verser le sang et faire tomber une ville ou un Palais Présidentiel. Ces lieux ne sont que les cadres administratifs d’expression du combat idéologique et souverainiste. Leur chute n’enlève rien à la dimension intellectuelle et populaire de notre engagement.

Malheureusement, tu n’as rien compris de tout cela lorsque les Pr Zadi Zaourou ou Harris Memel-Fotê et bien d’autres vous enseignaient les principes du combat socialiste en vue d’engager la lutte contre le capitalisme clanique, méchant et égoïste du PDCI-RDA. Normal. Parce que dans tous les cas, personne ne peut assimiler une leçon sur les valeurs en dehors de sa vraie nature.

Alors tu as compris qu’il s’agissait d’une affaire de prendre le pouvoir, par tous les moyens et, instaurer un gros festin de hors-la-loi, pour partager le l’Etat comme un butin de guerre. Parce que ta nature est ainsi faite. Cupidité, meurtre, sorcellerie, rituels du sang, destruction et mort d’homme. C’est pourquoi Dieu t’a refusé et t’a prié d’aller servir ton Maître, Lucifer.

Mais sache que Laurent GBAGBO incarne et incarnera toujours le combat idéologique et la lutte pour l’indépendance économique de la Côte d’Ivoire. Ni son emprisonnement, ni sa disparition, ne le couperont de l’issue de ce combat. Et pour l’issue, notre victoire inévitable est la sienne.

C’est pourquoi je voudrais te rassurer que ta tête sera bel et bien brandie au Palais Présidentiel. Mais elle sera posée dans une poubelle et confiée à des éboueurs pour la brandir car personne ne voudra se salir les mains en y touchant.

Alors Petit, tu n’es rien. Tu ne seras rien. Ni aujourd’hui, ni quand il s’agira un jour de célébrer les valeurs en Afrique et en Côte d’Ivoire.

Tu prospères par la mort et l’immoralité. Tu n’as qu’une prospérité inique qui ne te profitera pas. Ni à toi. Ni à tes descendants. Fruit du mal. Nourris par le fruit du mal.

Quant à Laurent GBAGBO, ne t’en fais pas. Quand le temps de sa libération sonnera, tu nous verras. Et tu comprendras que tu as parlé inutilement.

A très bientôt.

Hassane Magued

Côte d’Ivoire : la Résurrection a fait des recalés !

Le Petit Gros les avait tous rencontré et leur avait promis une nouvelle vie après la mort de leur âme. Cette mort au départ quelque peu rentable, bien rémunérée surtout, et qui a pris la forme d’une mort collective baptisée la Trahison des Généraux ou des Officiers.

Qui ne les a pas vu dans les heures qui ont suivi le 11 avril 2011, avec des sourires larges à fendre leurs mâchoires, en train de roder et d’être brandis comme des traîtres d’une rare noblesse, devant les Caméras du Monde.

Monsieur Haut les Cœurs. Messieurs les doyens d’âge de cette affaire. Puis les nouvelles recrues. Arborés de quelques barrettes sur l’épaule ou de deux à quatre étoiles sur les poitrines ou les képis, ils avaient tous rejoint l’Hôtel du Golf croyant en une montée collective, que dis-je, une descente collective, dans l’antre « paradisiaque » promis par l’Imposteur en Chef par la bouche du Petit Gros.

Mais que non ! Même chez le diable, la résurrection obéit à un minimum de règles. D’abord, il ne faut pas être un ouvrier de la dernière heure. Ensuite, il faut avoir semé, notamment la mort, soit en la donnant personnellement soit en aidant à la donner avec quelques secrets défenses hautement stratégiques diffusés volontiers à l’attention de l’ennemi. Alors, il ne suffit pas d’arroser ce qui a été planté en lui donnant un vernis d’allégeance. Cela ne suffit pas pour ressusciter d’entre les vendus et les lâches. Enfin, il faut être originaire du bon côté de la Côte d’Ivoire, là où le soleil rouge sang brille et distille une odeur de putréfaction.

Or ni Mangou, ni Kassaraté, ni Bi Poin, ni Doué Mathias et les officiers supérieurs avec qui il a partagé ce destin d’exilé provoqué par sa propre lâcheté et l’arrivisme exacerbé de Philippe Mangou, ne remplissent l’ensemble de ces conditions. Dès lors, leur résurrection tant rêvée, tant espérée, tant convoitée, ne pouvait qu’avorter. Normal. Beaucoup d’appelés, très peu d’élus, même pour un voyage gratuit vers l’enfer de l’Imposture.

Le Petit Gros a été efficace sur ce coup là. C’est pourquoi il se fait surveiller désormais par 500 Chairs à Canon FRCI assaisonnées d’Armes lourdes de tous types, afin d’échapper à la riposte des recalés de la résurrection à l’Hôtel du Golf ou, à la rage mal cachée du Moro Naba qui sent que l’élève veut accélérer sa chute parce qu’il a appris à voler de ses propres ailes.

Tout compte fait, un traître trahi ne peut se plaindre auprès des victimes de ces trahisons croisées et dynamiques. Dans la pègre, cela s’appelle « être un esprit » que te pouvoir faire ce que Soro Guillaume et son Maître ont fait à tous ces gradés qui croyaient que la résurrection après avoir vendu leurs âmes était une chose acquise de droit.

Maintenant, j’imagine qu’ayant été recalés advit aeternam, ils s’attendent à une autre résurrection du côté de la Révolution Permanente. Cela me donne un petit sourire aux lèvres. Ils peuvent venir tenter leur chance si cela ne leur fait pas peur. Au fait, la Religion Catholique n’enseigne-t-elle pas que le purgatoire existe ? Ce lieu où après la mort, l’âme du défunt est admise pour se faire pardonner ses péchés et, espérer le salut dont il n’a pu bénéficier de son vivant.

Le petit problème technique qu’ils peuvent rencontrer cependant, c’est que nous n’avons pas le temps de trier entre ceux qui regrettent leur résurrection ratée ou ceux qui veulent se racheter sincèrement. Sinon pour le principe, nous ne refusons pas le mea-culpa d’un tel ou d’un autre. Sauf que dans le feu de l’action, tout ira si vite et si fort que tout reste imprévisible.

A très bientôt.

Hassane Magued

Biens mal acquis des patrons de la rebellion ivoirienne des Forces Nouvelles, l’enquête de La Lettre du Continent qui dérange

Biens mal acquis des patrons des FN l’enquête de La Lettre du Continent qui dérange

Ah ! que la guerre en Côte d’Ivoire a été jolie pour certains ! C’est la conclusion à laquelle on arrive lorsqu’on lit l’enquête que la feuille confidentielle La Lettre du Continent a consacrée aux biens accumulés au cours de la guerre – qui a commencé il y a presque exactement neuf ans – par Guillaume Soro et ses lieutenants de l’exrébellion des Forces nouvelles.

On y apprend qu’avec la disparition annoncée de la Centrale, les anciennes figures du MPCI investissent à fond dans l’immobilier les sommes issues de « l’économie de rente » installée dans les zones Centre Nord et Ouest. Ainsi, en un temps trois mouvements, Guillaume Soro a racheté, nous apprend la publication, et la résidence de l’ancien procureur de la République Raymond Tchimou (Beverly Hills) et un immeuble appartenant à l’ancienne Première Dame Thérèse Houphouët-Boigny, à la rue des Jardins (Deux-Plateaux).

Wattao possèderait de son côté des dizaines de grosses cylindrées (Ferrari, Compressor, BMW X5. En comparaison, explique le titre édité à Paris, Teodorin Obiang Nguema Mangue, le fils du président équato-guinéen, internationalement connu pour son côté flambeur impénitent, serait un « petit joueur ».

Hervé Touré dit « Vétcho » s’enrichit de son côté dans la contrebande des produits pétroliers venus du Burkina Faso et du Mali. Chérif Ousmane quant à lui fait fortune dans le « gardiennage » des banques du Plateau. Il aurait aussi réquisitionné pour son plus grand profit l’hôtel Harmattan de Bouaké, si l’on en croit La Lettre du Continent. Il possède plusieurs résidences, explique le titre, au Burkina Faso, pays de sa femme, petite fille de l’ancien président Sangoulé Lamizana. On se rappellera opportunément qu’Alassane et Dominique Ouattara étaient les témoins de leur mariage…

Morou Ouattara, plus entreprenant, a une ferme agro-pastorale à Bouna. Fofana Losséni dit « Loss » a de son côté gagné beaucoup d’argent dans la contrebande du café de la région des Montagnes. L’on comprend, à la lecture de cet article, la sourde colère qui habite la base des soldats FRCI d’origine MPCI… qui n’ont jamais été payés en neuf ans de combats. Et ont décidé de se rémunérer en se transformant en coupeurs de route et en braqueurs. Bien entendu, la « rigueur » du chef de l’Etat Alassane Ouattara ne touchera pas les milliardaires de la guerre…

Par Benjamin Silué du Nouveau Courrier

Lire l’article Les châteaux des rebelles ivoiriens à Ouagadougou