Le Blog de Aymard

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Côte d’Ivoire : Ouattara revendique enfin les massacres ciblés de civils !

Tout est parti du massacre par les FRCI, la milice officielle de Ouattara, de 6 Malinkés (groupe ethnique regroupant les populations du Nord de la Côte d’Ivoire et de certains pays au Nord de la Côte d’Ivoire) le dimanche 18 décembre dernier à Vavoua dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire.

Au lendemain de cet énième assassinat de civils, il semblerait que Ouattara aurait piqué une colère et aurait donné l’ordre à sa milice de rentrer sous 48 heures en caserne. Mais les 48 heures sont passées et les FRCI sont encore dans les rues et ruelles de tous les hameaux de Côte d’Ivoire. Comme d’ordinaire, la parole de Ouattara se révèle être une fois de plus, un canular.

Alors que faut-il comprendre dans ce qui s’est passé entre Ouattara et les FRCI ?

Premier constat : c’est que chaque mois, les FRCI font au minimum entre 5 et 25 civils tués. Les rapports de la mission corrompue des Nations Unies en Côte d’Ivoire et de certaines organisations non gouvernementales, sont très éloquents sur les faits et les circonstances de ces crimes massifs. Mais vous le savez tous, ces crimes massifs n’émeuvent pas Ouattara. C’est pourquoi leurs auteurs n’ont jamais été inquiétés et que la France et ses alliés se comportent comme si le massacre de 25 civils au moins par mois est un fait banal de société. Parce qu’à la vérité, ces crimes sont commis contre les autres peuples, ceux que Ouattara considère comme peuples ennemis car pro-GBAGBO. Donc ce sont des crimes pour le « bonheur » de la Communauté Internationale qui l’a élu président en Côte d’Ivoire et qui entend faire un retour sur investissement avant de se souvenir de ses propres principes.

Deuxième constat : c’est la loi du nombre. Le bombardement massif de la résidence des chefs d’Etat ivoiriens où vivait Laurent GBAGBO et sa famille et aujourd’hui sa déportation à la Haye alors qu’il reste le Président légal et légitime en exercice de la Côte d’Ivoire, se sont nourri de la prétendue mort de 6 femmes du groupe ethnique Malinké à Abobo. Celles-là avaient eu un peu plus de chance car elles ont ressuscité aussitôt. Malheureusement, ce ne sera pas le cas pour les 6 Malinkés qui viennent d’être tués à Vavoua car quand FRCI te tue, tu ne ressuscites pas. C’est quand GBAGBO te « tue » que tu ressuscites aussitôt. Bref, Il faut au moins 6 Malinkés tués pour que Ouattara considère qu’il y a eu bavure ou crime intolérable.

Troisième constat : c’est l’appartenance ethnique des personnes tuées. Je reste convaincu que cet indicateur révèle beaucoup plus la psychologie toute particulière de Ouattara en Côte d’Ivoire. Si les 6 tués de Vavoua étaient des Gourou (peuple autochtone) Ouattara aurait traité les circonstances de cet énième massacre de civils comme la répression par des moyens légaux conventionnels d’une insurrection menée par les partisans de GBAGBO. Et les média français auraient passé cela en boucle pour apaiser l’opinion internationale et renforcer la haine contre le pauvre Laurent GBAGBO. Malheureusement ou heureusement, les FRCI sont allés au-delà de leur sphère de chasse habituelle. Ils ont tué jusqu’à 6 Malinkés, une espèce protégée par Ouattara et menacée par GBAGBO. Quel sacrilège !

La psychologie de celui qui divise les Ivoiriens se dévoile !

Il y a quelques mois, Ouattara a rendu hommage à des cercueils vides à Abobo soi-disant au cours d’une cérémonie pour inhumer les 6 femmes du groupe Malinké qu’aurait tuées l’armée loyale au Président GBAGBO. Dans le même temps, les morgues d’Abidjan sont pleines encore de corps de jeunes étudiants tués en masse à Yopougon et dans plusieurs autres quartiers tout simplement parce que la milice de Ouattara et ses mercenaires assimilent ces jeunes à des pro-GABGBO (il suffit de lire les rapports de Human Right Watch pour s’en convaincre). Dans le même temps, les 800 Guérés tués avec femmes et enfants puis brûlés et, environ 2000 autres civils massacrés dans la même région par les mercenaires Dozo burkinabés, sont restés sans tombe et dans l’indifférence totale de OuattaraQuand un homme qui prétend unir, s’adonne à un tel niveau de discrimination, méprise les morts des autres groupes ethniques et considère cela comme des faits divers, c’est que cet homme est le démon de la division !

La « colère » de Ouattara ne vise pas à mettre fin aux massacres, mais à préciser les cibles !

Non. Ouattara n’est pas fâché avec les FRCI. Il leur rappelle tout simplement leur cahier des charges ou mieux, les termes de référence de leur mission de massacres de civils pro-GBAGBO. S’il foulait dénoncer les exactions contre les civils, il aurait été interpellé par les rapports convergents produits par ses propres alliés et qui font état de massacres à grande échelle de civils jugés pro-GBAGBO depuis plus de 8 mois. Pour 6 femmes malinkées « mortes » et ressuscitées à Abobo, la Côte d’Ivoire a ployé sous les bombes françaises et Laurent GBAGBO et toute sa famille sont en prison. La semaine dernière, soit 3 ou 4 jours avant les faits de Vavoua, dans la commune de Koumassi, les FRCI ont exécuté froidement 3 jeunes Guérés. Dans la même période, les FRCI ont enlevé 7 personnes à Bonoua pour une destination inconnue jusqu’à ce jour. Toujours à Bonoua dans la même semaine, un enseignant a été battu à mort par les FRCI. La liste est trop longue, trop trop longue pour seulement une seule semaine à Abidjan et banlieues. Et que dire du reste du pays ?

Mais ces crimes, tant qu’ils visent les ennemis de Ouattara, ne sont pas des crimes. C’est du protectionnisme politique. Tuer les contestataires de Ouattara, c’est le devoir et la mission de tout milicien membre des FRCI.

Alors quand Ouattara s’énerve après un massacre de civils, c’est qu’il y a eu bavure, c’est que les effets collatéraux de la mission ont touché des espèces protégées. Quelle bassesse morale !

Ne pas respecter la vie de civils simplement parce qu’ils ne sont pas de ton bord politique ou du groupe ethnique que tu revendiques être le tien ; c’est abominable !

Mais au fait, il s’agit de revendiquer les massacres des civils par les FRCI

Ouattara s’énerve et donne des ordres. Donc il est le chef suprême, le commandant véritable des FRCI. Cela veut dire qu’il supporte en premier, la responsabilité de commandement pour toutes les violations massives des droits de l’homme perpétrés par une milice sous son commandement. Enfin ! Nous le tenons !

Et il faut donc en tirer toutes les conséquences !

Les civils tués en masse en Côte d’Ivoire, c’est sous le commandement et les ordres de Ouattara. Et cela ne gène pas les faiseurs de printemps africains. Quel cynisme !

C’est donc le lieu de comprendre qu’il ne sert à rien de convaincre une certaine opinion internationale sur la gravité et le caractère ciblé et massif des tueries de civils par la milice officielle de Ouattara.

Le peuple ivoirien doit tout simplement prendre son destin en main, combattre et vaincre les tueurs et ceux qui les protègent. C’est le seul gage de sa survie.

A Très bientôt !

Hassane Magued

Fraude morale en Côte d’Ivoire : International Crisis Group ouvre son grimoire !

Merdique et révoltant. Ainsi doit être qualifié le dernier rapport (Briefing Afrique N°83 du 16 décembre 2011) de International Crisis Group sur la Côte d’Ivoire. Ce torchon n’est pas un rapport sur la Côte d’Ivoire. C’est un grimoire, un livre de sorcellerie avec un condensé d’incantations pour endormir la conscience citoyenne et manipuler l’opinion internationale qui a fini par basculer du côté de la vérité que nous n’avons de cesse proclamée depuis le 11 avril 2011. Et ça me révolte !

International Crisis Group parle « d’une nette amélioration de la situation ». Cette amélioration est enregistrée en référence à quels faits et à quelle période de l’histoire de la Côte d’Ivoire ? L’organisation qui se fait désormais complice du faux n’en dit rien.

International Crisis Group confesse que les élections législatives ont enregistré « une très forte abstention » mais justifie ce désaveu de Ouattara par les Ivoiriens en soutenant que la non élection à laquelle le monde entier a pu assister « révèle surtout de l’ampleur du traumatisme de la récente guerre postélectorale ». Ici, la manœuvre, c’est d’éviter, comme le dit cette organisation au service des ouvriers de la falsification de l’histoire de l’Afrique, que le FPI voit dans cette très forte abstention, soit 85%, une victoire de son appel au boycott.

International Crisis Group dévoile son jeu en soutenant que Ouattara est un président démocratiquement élu et installé par la rébellion armée. Mais elle évite de rappeler que ce même Ouattara est le père de la rébellion créée en 2002 et dont les régions sous contrôle ont fait l’objet des fraudes les plus stupides dénoncées par Laurent GBAGBO. Quel déni insultant de la réalité !

La Côte d’Ivoire n’était ni sous protectorat ni sous administration internationale lorsque les élections au cours desquelles Ouattara a été imposé comme candidat anormal, c’est-à-dire, ne remplissant pas les conditions pour y participer, se sont tenues. Ce candidat exceptionnel, imposé à Linas Marcoussis par la France avec les armes sur la tempe des Ivoiriens depuis le 19 septembre 2002 n’a jamais été élu comme président en Côte d’Ivoire.

La vérité c’est que Ouattara, sur injonction de la France et par convoitise personnelle, s’est autoproclamé président de Côte d’Ivoire au mépris des institutions ivoiriennes et au lieu de lever le doute sur sa forfaiture en recomptant les voix, la France et ses alliés ont armé une horde de mercenaires, utilisés les légionnaires français, le contingent et les moyens logistiques de l’ONUCI pour perpétrer un coup d’Etat qui aura coûté la vie à plus de 5000 civils ivoiriens.

Ici encore, le manège auquel s’adonne International Crisis Group, c’est soutenir et rappeler la thèse selon laquelle Ouattara aurait gagné les élections de novembre 2010 et que GBAGBO Laurent, père du multipartisme et du combat démocratique en Côte d’Ivoire, aurait refusé de reconnaître cette fausse et falsifiée victoire.

Enfin, International Crisis Group fait tomber le voile. L’organisation au service du fascisme occidental s’érige en conseiller au service de Ouattara. Des conseils qui s’apparentent à un ensemble de recettes magiques pour booster l’imposture agonisante et donner les pistes pour stabiliser ce régime de la honte.

Ouattara doit faire ceci, doit faire cela, ne doit pas faire, …afin de réussir à associer le FPI au chemin tortueux de l’imposture. C’est en ces termes que International Crisis Group s’exprime : « Les autorités ivoiriennes doivent également créer dans les prochains mois, les conditions d’une vie politique démocratique normale en faisant des concessions à leurs adversaires, notamment au FPI, afin qu’ils reviennent dans le jeu à l’occasion des élections régionales et municipales de 2012. ».

Le FPI ne s’associera jamais au faux et à l’escroquerie morale qui est en cours. La Direction du FPI en exil ou intérimaire en Côte d’Ivoire pourraient même se surpasser et s’engager peut-être dans la voie de la compromission. Une telle compromission n’engagerait que ces directions concernées du FPI.

Les dignes fils de la Côte d’Ivoire, la jeunesse progressiste et révolutionnaire se désolidariseront d’une telle compromission, si elle venait, par extraordinaire, à se produire dans les jours ou mois à venir.

Nos exigences révolutionnaires sont des plus simples :

– à bas l’imposture franco-burkinabée en Côte d’Ivoire ;

– à bas les collabos du pillage de la Côte d’Ivoire ;

– recomptage des voix des élections de 2010 au regard du droit ivoirien pour une sortie politique de la crise ; tout autre chemin politique sera considéré comme une trahison de plus, d’où qu’elle vienne. La vérité doit être sue pour libérer les Ivoiriens des positions tranchées qui impliquent une confrontation meurtrière ;

– libération sans condition du Président Laurent GBAGBO et de tous les cadres ivoiriens emprisonnés pendant que les criminels comme Ouattara, Sarkozy, Soro Guillaume et leurs bras agissants sont en liberté.

Si de telles exigences ne sont pas satisfaites, Ouattara et la France seront chassés de la Côte d’Ivoire au prix de notre sang.

Aucune organisation internationale avec des rapports farfelus comme celui produit le 16 décembre 2011 par International Crisis Group ne changeront rien à notre engagement révolutionnaire.

La Côte d’Ivoire n’est pas à brader. Quiconque aura perçu à vil prix une portion de la Côte d’Ivoire durant ce gigantesque festin de vautours débuté depuis le 11 avril 2011 la restituera.

A Très bientôt !

Hassane Magued

Monsieur Sarkozy, nous acceptons votre provocation en duel !

Comme vous, contre vous et pour l’Afrique, je m’en vais en mission de civilisation, dans cet Article 163ème de la Révolution Permanente. Une mission comme celles qui mettent en spectacles vos valeurs sacrées autour desquelles vous avez fini par bâtir votre réputation actuelle. Une des bien sinistres d’ailleurs.

Alors, permettez-moi de parler de vos valeurs pour que l’histoire retienne cela de vous, cher Monsieur Sarkozy.

Parce que les valeurs qui sont vôtres et que je note au passage, en scrutant vos exploits les plus glorieux du moment, me font froid dans le dos.

Car en Libye, je viens de vous contempler en spectacle. En mission pour imposer la démocratie sarkozienne et lutter contre la longévité au pouvoir et la longévité tout court de Monsieur Kadhafi et ses fils qui vous reprochaient votre ingratitude et vous demandaient de rembourser l’argent qu’ils vous auraient donné, vous avez fait bombarder des écoles primaires, des hôpitaux et réduit en champ de ruine plus de la moitié de la Libye ; ce qui donne en termes de nouveau palmarès personnel, pas moins de 100 000 civils tués que vous enregistrez à votre compteur pour la seule Libye.

Ici, les valeurs sarkoziennes, c’est lutter contre la longévité au pouvoir, lutter contre l’espérance de vie de ceux qui ne font pas votre affaire, tuer les enfants, petits enfants et membres de la tribu de quiconque est considéré par vous comme un ennemi ayant trop duré sur la terre et à la tête de son pays.

Je vous voie également en route vers la Syrie, l’Iran, la République Démocratique du Congo et bien d’autres destinations dans votre agenda secret, pour diffuser dans une puanteur de nouveaux cadavres de civils, vos valeurs.

Mais avant ces nouveaux théâtres de vos missions d’implantation de la démocratie sarkozienne, je vous ai vu en activité et en mission civilisatrice en Côte d’Ivoire. Ne faisant pas les choses dans la dentelle, vous y êtes allé sans état d’âme. Un génocide primaire du peuple Wê dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire avec au moins 2000 civils tués, plus de 3000 civils tués pour la seule ville d’Abidjan et, quelques exploits privés des mercenaires et bandits que vous avez armés en rajoutent à votre macabre palmarès.

Ici également, vos valeurs, c’était la mise en place d’un « véritable processus démocratique » qui n’a de chance d’aboutir qu’avec Laurent GBAGBO en déportation, un appauvrissement de tous les cadres jugés pro-GBAGBO Laurent, un emprisonnement systématique de tous les cadres du parti du même Laurent GBAGBO, un exil forcé pour tous ceux d’entre les Ivoiriens qui ont pu échapper à votre mission de domestication démocratique dans une Côte d’Ivoire en pleine déconfiture aujourd’hui.

Je ne vous en veux pas, je vous prie d’assumer !

Personnellement, je n’ai rien contre vous. Je ne vous en veux pas. Chaque être humain a ses valeurs. J’ai les miennes, vous avez les vôtres. Donc, je n’ai point à me plaindre de vous pour le simple fait que vos valeurs sont différentes des miennes. Sauf que voilà : votre liberté d’imposer la démocratie sarkozienne à traversé les frontières de la France pour venir causer le deuil chez les miens ; alors, je me permets de traverser par ma plume, le territoire français afin de vous imposer mon opinion sur vos valeurs. Et pour être honnête, j’ai réellement pitié de vous.

Je vous ai vu heureux à vous fendre la bouche d’un sourire large jusqu’aux oreilles, lorsque vous avez eu, à votre âge, je veux dire, à quelques pas de la retraite, un bébé, qui devra grandir, aller à l’école et bénéficier de la sécurité sociale, au moment où vous-même serez à la charge du contribuable français. Du point de vue de mes valeurs africaines, ce comportement est celui d’un homme qui manque de dignité. Vivre au crochet des autres avec un bébé à la main, c’est être indigne.

Toujours en regard de mes valeurs africaines, humilier moins violent que soi ou si vous voulez, maltraiter et donner la mort à moins fort que soi, c’est adopter une attitude de lâche et faire la preuve d’un simple instinct criminel. C’est pourquoi vos exploits criminels en Libye et en Côte d’Ivoire ont été vécus par ma modeste personne, comme l’expression d’un complexe de personnalité, qui consisterait pour vous à jouer le brave, le mâle qui crache le feu, le raciste qui tue sans état d’âme l’inutile africain, même quand cela est totalement inutile, juste pour prouver à qui vous savez que vous en avez plein le « coffre » pour faire perpétuer une tradition raciste vieille de plusieurs siècles.

C’est ainsi que je vous voie et je vous prie d’assumer celui que vous êtes à mes yeux.

Mais que devriez-vous assumer de plus que fondamental ?

La mort des civils dont j’ai parlé ? Votre conception toute particulière de la démocratie ? Ou votre mépris racial qui est le langage le plus universel de vos crimes de sang en Afrique ?

Je ne pense pas qu’il s’agisse de cela.

En Côte d’Ivoire, il y a une expression qui dit : « si tu ne m’arranges pas, ne me dérange pas ».

Non seulement votre mentalité et votre regard de l’Africain dûment exprimé à Dakar ne nous arrangent pas, mais vous vous êtes permis d’aller au-delà, pour déranger mon peuple et son destin.

Alors, il va falloir assumer. Assumer notre droit à une légitime défense. Assumer notre droit à une colère proportionnelle et proportionnée à l’humiliation et au deuil que vous avez infligés et continuez à infliger à l’Afrique. Assumer votre destin uni au nôtre pour relever tous les défis du duel à mort dans lequel vous venez de provoquer par votre haine raciale et votre mépris de nos peuples, toute l’Afrique digne.

Alors, vaincre ou périr, tel est notre unique challenge dans ce duel que vous nous imposez à une époque de notre histoire où nous ne vous avons fait aucun mal.

Et pour être honnête avec vous, cher Monsieur, vous, vos supporters et vos alliés allez souffrir jusqu’à ce que la France soit réduite à sa plus simple expression en Afrique.

Car de ce duel, un seul vainqueur devra sortira. Et j’ai la conviction inébranlable que vous et votre suite serez vaincus pour toujours. Cela ne fait l’ombre d’aucun doute pour l’Afrique digne. Vous serez vaincus. Tous autant que vous êtes !

A Très bientôt !

Hassane Magued

Côte d’Ivoire : selon son Oncle adoptif, Ouattara n’est pas un vrai Ivoirien !

Abou Cissé : Ce nom vous est désormais familier. Est-ce un anticonformiste comme il en existe dans toutes les familles ou un idéaliste ; un homme qui croit encore à la valeur de la Vérité et qui a son cœur attaché à la Justice ?

Je peux peut-être me tromper. Mais cet homme a son cœur attaché à la Justice et à la Vérité. C’est le genre de personnes quand vous les avez comme amis, votre foyer ne connaît jamais de crise, votre famille est toujours en paix et s’ils dirigent un village, il se développe parce qu’ils créent un environnement de justice pour le faible et protègent la veuve et l’orphelin. Je te salue cher Aîné, si tu lis cet Article 160ème de la Révolution Permanente.

Alors l’Aîné Abou Cissé excédé par l’ingratitude, la méchanceté sans borne, la couardise de ce faux neveu s’est senti le devoir de lâcher le mot :

« Quels commentaires faites-vous sur la déportation du Président Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale?

Abou Cissé : C’est une honte pour la Côte d’Ivoire. Un vrai ivoirien ne peut faire cela à un autre ivoirien. Ce n’est pas possible. Quel que soient nos problèmes, on peut s’asseoir autour d’une table pour trouver une solution. En envoyant le Président Laurent Gbagbo à la cour pénale internationale, Alassane Ouattara​ vient de signer l’arrêt de mort de la Côte d’Ivoire. C’est la destruction du pays à petit feu. Et nous avons peur pour demain. Ce qu’Alassane vient de faire au Président Laurent Gbagbo n’est pas digne de lui. Dans tous les cas, il va le payer très cher. C’est son totem qu’il vient de manger. Il s’est tiré une balle dans le pied. Nous avons des inquiétudes.»

« Malgré l’appel de certains chefs d’Etat, d’hommes religieux, de la société civile de libérer le Président Laurent Gbagbo, Alassane l’a transféré à la Cour pénale internationale…

Abou Cissé : Quand dieu veut te perdre, il endurcit ton cœur. Un vrai ivoirien n’aurait pas fait ce qu’Alassane a fait au Président Laurent Gbagbo. Il n’est pas reconnaissant. Il doit beaucoup au Président Laurent Gbagbo. Ce sont les conseils de certains chefs d’Etat, d’hommes religieux qui ont poussé Gbagbo à accepter l’inacceptable. Et cela au nom de la paix pour son pays. C’est lui qui a réparé tous les torts à lui causés par Henri Konan Bédié qui est devenu subitement son allié. »

Par deux fois dans la même interview réalisée par le confrère Yacouba Gbané du Quotidien le Temps, l’Aîné Abou Cissé persiste et signe : Ouattara n’est pas un vrai Ivoirien !

Voilà qui est clair. Si Ouattara n’est pas un vrai Ivoirien, c’est qu’il est un faux Ivoirien. Donc un Ivoirien avec une citoyenneté usurpée, qui ne comprend rien à la vraie Fraternité ivoirienne et qui se comporte comme on le ferait dans son vrai pays.

Alors question au Tonton Abou Cissé : quel est le vrai pays et la vraie citoyenneté de celui que vous décrivez comme « le problème de la Côte d’Ivoire » ?

Je ne vais pas vous embarrasser davantage mon Aîné. Ouattara est un Voltaïque de l’ethnie GOUIN dans la région du Banfora où vivent majoritairement les ethnies Karaboro, Gouin, Turka et Sénoufo en grande partie agriculteurs. Il est né jumeau dans le Banfora mais son frère jumeau est mort à la naissance ainsi que sa mère. Alors orphelin, il fut recueilli par son oncle expatrié en Côte d’Ivoire et marié à Dame Nabintou Cissé votre sœur. L’oncle de Ouattara était polygame et avait une femme de sa région natale. C’est à cette femme que la garde de Ouattara avait été confiée. Mais elle était si paresseuse, selon des témoins encore vivants, que ce fut Dame Nabintou Cissé qui s’occupa du petit Dramane jusqu’à l’âge de sept (7) ans où devenu un peu plus grand, il fut retourné à son Père dans le Banfora et fut scolarisé. A cette époque, Ouattara était appelé Mossi Dramane par les petits Sénoufo ivoiriens qui vivaient dans la même cour que lui. L’attachement de Ouattara à Dame Nabintou Cissé viendrait de ce que cette femme aimante l’aurait toujours traité comme l’un quelconque de ses enfants. La vérité, c’est que Ouattara n’est pas un Cissé, il n’a aucun sang Cissé. Il est un imposteur quand il dit qu’il est le fils biologique de Dame Nabintou Cissé.

Ces informations sont connues de toutes les chancelleries sérieuses qui ont cherché à comprendre l’histoire de ce faussaire qui est le « vrai problème de la Côte d’Ivoire ».

La Vérité est enfin sortie de la bouche d’un proche : « Ouattara n’est pas un vrai Ivoirien ». Il est un usurpateur de citoyenneté. C’est pourquoi il fait du mal aux Ivoiriens et détruit la Côte d’Ivoire.

A Très bientôt.

Hassane Magued

Libération de la Côte d’Ivoire : prières, lutte démocratique ou action ?

Que voulons-nous au-dessus de tout ? Que rêvons-nous par ces heures ténébreuses pour la Côte d’Ivoire ?

Pour que nous nous comprenions assez facilement, je vais utiliser une technique de communication préconisée par Dale Carnegie en matière de négociation. D’abord, relevons nos points d’accord. Ensuite, mettons en évidence nos points de désaccord. Et ensemble, faisons des concessions pour trouver un consensus.
Alors on y va. Quels sont nos points d’accord pour la Côte d’Ivoire ?

Très simple. Nous voulons que la Côte d’Ivoire soit :

– libérée du joug colonial français instauré à travers une imposture voltaïque ;

– libérée de l’insécurité endémique créée par la rébellion armée de Ouattara baptisée FRCI ;

– libérée du faux servi quotidiennement aux Ivoiriens ;

– libérée des manœuvres d’appauvrissement du pays par un surendettement pour rembourser le coût des efforts de guerre de la France et non pour financer l’Economie nationale ;

– libérée de l’insulte faite à l’intelligence des Ivoiriens avec les vieux retraités français qui pullulent dans les Administrations de la Côte d’Ivoire depuis le 11 avril 2011 ;

– libérée de l’exil forcé de centaines de milliers de cadres et jeunes de la Majorité Présidentielle ;

– et chose toute aussi fondamentale, nous voulons la libération du Président GBAGBO et de tous les cadres, sympathisants et militants du FPI (Front Populaire Ivoirien) faits prisonniers à partir d’accusations imaginaires pendant que les criminels qui devraient se trouver en prison se la coulent douce avec les avoirs de leurs victimes.

Voici ce que nous voulons. Tous, sympathisants, militants, amis de la Majorité Présidentielle.

Quels sont alors nos points de désaccord ?

Pas compliqué non plus. Le point essentiel qui donne lieu à une divergence d’opinion concerne les moyens et les méthodes pour obtenir ce que nous voulons tous.

Certains préconisent la prière de combat adressée au Dieu Tout Puissant à l’effet d’obtenir son intervention spectaculaire dans le malheur qui s’abat sur la Côte d’Ivoire pour qu’enfin ce pays soit restauré. Je ne sais pas trop en quoi consistera cette intervention spectaculaire car les voies de Dieu sont insondables. Les Serviteurs de Dieu pourraient nous éclairer davantage.

D’autres pensent qu’il faut mener la lutte sur le terrain démocratique enseigné par le Président GBAGBO. Une lutte aux mains nues comme Charles Blé Goudé en parle assez souvent. Cela passerait par des meetings, des mouvements sociaux (grèves syndicales, manifestation de colère d’étudiants et élèves, marches de protestation), actions en Justice, dénonciation des dérives auprès de la Communauté Internationale pour récolter des condamnations et des pressions diplomatiques et à la clé, un soulèvement populaire ou des élections sanction pour débarrasser le pays de la gangrène. Bien évidemment, il y a parmi ceux qui se font chantres de la Démocratie par la lutte aux mains nues, des personnes qui ont recours à la prière adressée au Dieu Tout Puissant comme source d’énergie pour atteindre les résultats recherchés.

Enfin, il y a cet autre groupe-là qui pense que les conditions ne sont pas réunies pour mener une lutte démocratique avec les mains nues. Ce groupe pense que Ouattara est un objecteur de loi et de libertés démocratiques. Chez cet homme, la fin justifie les moyens. Aussi, face à un tel individu, il faut sortir des doctrines d’écoles pour adapter la lutte aux circonstances. La Révolution Permanente fait partie de ce groupe. Elle croit ce qui suit : la prière au Dieu Tout Puissant doit être la base, le pilier qui porte le combat révolutionnaire afin que les forces occultes qui ont permis à l’imposture de s’installer soient vaincues dans le spirituel. Mais une fois ces forces occultes vaincues dans le spirituel, avec l’aide de Dieu, il faut mener l’action pour vaincre l’imposture dictatoriale par un combat physique. Ce combat physique doit être compris comme celui mené par Josué (Josué Chapitre 6) lorsqu’il prenait possession de Jéricho. Après avoir prié et fait chuter les murs de Jéricho, Dieu ordonna à Josué d’entrer dans la ville avec son armée et de tuer tout ceux qui se sont faits ennemis de Dieu y compris leurs animaux.
Peut-être que cet extrême ne sera pas forcément le cas de la Côte d’Ivoire en termes de combats et d’effets collatéraux. Mais nous restons convaincus que la prière sans l’action de terrain ou la lutte dite démocratique aux mains nues ne sont pas adaptées à la situation que nous vivons en Côte d’Ivoire.

Voici donc exposé nos points d’accords et notre divergence d’opinion sur les moyens et méthodes pour obtenir la libération de la Côte d’Ivoire.

Il nous appartient de trouver à présent un consensus et de dégager une ligne claire pour obtenir la libération de la Côte d’Ivoire.

Mais en attendant, chacun de nous se donne les moyens pour obtenir la libération du pays avec les méthodes et les moyens qui fondent sa conviction.

Après tout, l’essentiel, n’est-ce pas libérer la Côte d’Ivoire avec la volonté de Dieu ?

A Très bientôt.

Hassane Magued

Côte d’Ivoire : Transfèrement de Laurent GBAGBO à la Haye – J’avais prévenu !

Ne provoquons pas une tempête dans un verre d’eau. Je veux bien me faire comprendre. Ne créons pas une fausse guerre juridique. Le droit a foutu le camp depuis le 11 avril 2011 de la Côte d’Ivoire. La Justice l’a suivi en prenant de son côté, la poudre d’escampette. Ce qui se joue sous nos yeux, est une affaire de muscles. Alors arrêtons de jouer le jeu de l’ennemi !

Je suis de très près comme vous, la situation du Président Laurent GBAGBO et de ses camarades de lutte. Des détentions sans accusation ou sur la base d’accusations complètement insensées, nous en sommes aujourd’hui à une affaire d’inculpation. Soi-disant pour crimes économiques. Cette farce grotesque ne m’a point surpris. Et je lui accorde très peu d’intérêt.

Mais je reste surtout préoccupé par le réveil et la levée de bouclier des Juristes de la Majorité Présidentielle. Cela est une excellente chose. Mais croyez-moi, ce qui se joue n’est pas une affaire de droit. C’est pourquoi je vous prie de me permettre d’insister : ni le droit encore moins les avocats ne sortiront le Président GBAGBO de prison.

La raison

Vous la connaissez tous. D’abord, Dramane OUATTARA ne croit pas en l’existence du droit comme il ne croit pas non plus en l’existence de Dieu. Il croit au Pouvoir. Il croit en l’énergie de domination, de conquête, d’élévation métaphysique. D’une part parce qu’il est bouddhiste. D’autre part, et presque fondamentalement, parce qu’il est un mystique membre des sectes qui enseignent la théorie des Maîtres du Monde.

Ensuite, et cela est une démonstration de ce que j’ai déjà affirmé, Dramane OUATTARA a toujours évolué en marge du droit en Côte d’Ivoire. Alors Voltaïque, il s’est décrété Ivoirien en se faisant fabriquer un Certificat de Nationalité par le juge Zoro Bi de la Section de Tribunal de Dimbokro. Il a utilisé là une tactique qu’il va rééditer en 2010 en demandant à Youssouf Bakayoko d’aller annoncer un résultat imaginaire à l’Hôtel du Golf. Une fois que OUATTARA a trouvé quelqu’un d’apparence crédible pour lui produire du faux, il est en mesure de mettre en œuvre sa machine mafieuse internationale composée de journalistes véreux, d’hommes politiques de premier rang, de nationaux ivoiriens à l’âme corrompue.

Alors suivez-moi bien, ce qu’il faut à OUATTARA pour évoluer dans la vie, pour atteindre ses objectifs, c’est créer l’événement sur la base du faux. Une fois qu’il tient un bout de papier contenant du faux dans la main, il s’occupe du reste. Dans cette entreprise, tout se passe comme si les lois sont inexistantes. Mieux, OUATTARA ne cherche jamais à prouver ce qu’il brandit pour consolider son imposture car la preuve relève du domaine du droit et donc des lois.

Alors pour son Certificat de Nationalité grossièrement faux, son résultat électoral imaginaire, sa citoyenneté ivoirienne conçue à coup de millions et de pots de vins versés aux Politiques et aux hommes des média, OUATTARA nous a démontré qu’il est un objecteur de Loi et de Justice.

Il voulait un chef d’inculpation. Il en a un : le crime économique. Le reste est entre les mains de son réseau mafieux. Vous verrez bientôt le faux débat, complètement ahurissant, dénué de tout bon sens pour dire du faux droit destinés aux analphabètes qui le suivent. Du faux droit également, destiné à ceux qui regardent la Côte d’Ivoire de loin, parfois de très loin.

Les résultats

En marge des lois nationales et internationales, le Président GBAGBO sera jugé à guichet fermé. Pas de présence de journalistes ni de membres de sa famille. Il sera condamné sur le seul fondement de la volonté de OUATTARA de l’humilier, de lui ôter la vie, de souiller sa mémoire. Je touche du bois. Mais c’est cela le premier objectif de OUATTARA.

Le second objectif, c’est qu’il ne peut pas garder Laurent GBAGBO en Côte d’Ivoire comme prisonnier. L’homme politique est trop populaire et en passe de devenir une icône africaine de la lutte anticoloniale. Alors comme du temps de la traite des Noirs, il faut lui trouver une terre de déportation. C’est la Haye.

Pour gérer ce volet de la forfaiture hors-la-loi, il y a un certain Luis Moreno-Ocampo. Il est de la trempe du Sud Coréen Young-Jin Choi. Ils déforment la vérité. Ils déforment le droit. Ils mentent sans cligner de l’œil. Parce qu’ils ont été dressés pour faire ce genre de sales boulots. Dans leur méthode, il y a beaucoup de racisme. Ne regardez pas seulement la couleur de peau. Quiconque adhère à un projet qui vise à rabaisser une race différente de la sienne se fait raciste.

Alors Moreno-Ocampo, Procureur formé pour emprisonner les Noirs d’Afrique, en marge du droit international, sur la foi de faux témoignages de témoins choisis parmi les hommes de OUATTARA pour témoigner contre GAGBO ou pour enfoncer GBAGBO en jouant les repentis d’un certain régime GBAGBO, fera condamner le Président des Ivoiriens, tout juste pour créer un cadre judiciaire pour sa déportation, loin des terres ivoiriennes.

A très bientôt

Hassane Magued

Côte d’Ivoire : que faire quand Ouattara et la République ont le mal du pays ?

Avoir le mal du pays est une expression qui désigne le malaise ressenti par certaines personnes ayant quitté leur pays ou région d’origine. Ce mal peut être causé par un changement trop brutal de mode de vie (qui provoque une perte de repères chez ces personnes, ou le manque d’un élément auquel la personne était attachée [une autre personne, un lieu, un objet, une habitude] …) Définition de wikipedia.org

En pleine situation d’imposture, la Côte d’Ivoire entière assiste à ce malaise qui affecte à la fois l’imposteur et la République, sa victime.

L’imposteur, comme c’est de lui qu’il s’agit, est un Voltaïque né de père et de mère eux-mêmes, Voltaïques de naissance et d’ascendance. Fieffé menteur, roublard de grand chemin, faussaire par vocation, il s’est fait passer pour un Ivoirien. Puis il a été imposé à coup de missiles et de bombes à fragmentation, Ivoirien exceptionnel.

Mais le mal du pays est un malaise qui a la peau dure. Il est un état inconscient que votre subconscient vous impose. Il se manifeste comme une faim psychologique, le sentiment agitateur que l’on a de manquer de quelque chose que l’on ignore.

Affecté par le mal du pays, on est toujours gagné par une certaine agitation, une dépression continue qui brise en vous le goût de la vie d’ici ou d’ailleurs.

Ouattara connaît toutes ces sensations dépressives depuis qu’il s’est fait passer pour tout dans un pays qui n’est pas le sien : Ivoirien, il ne l’est pas ; citoyen, il ne l’a jamais été malgré sa fausse carte nationale d’identité acquise en tant qu’ivoirine exceptionnel ; président de Côte d’Ivoire, il ne le sera jamais qu’en gardant les canons de chars français et onusiens sur la tempe du peuple de Côte d’Ivoire. Le jour où les Ivoiriens oseront pousser ces canons loin de leurs tempes, Ouattara deviendra un imposteur martyr. Le seul de la jeune histoire politique de l’Afrique.

Alors il vagabonde. Prétexte sur prétexte. Inspiré comme toujours par le faux, la mendicité appauvrissante, le spectacle creux, le bruit gênant de gros tonneaux vides. C’est pourquoi il ne peut pas s’asseoir, car il se sent mal et a de gros malaises en Côte d’Ivoire.

Pendant que l’imposteur souffre, la République souffre elle aussi d’un véritable mal du pays.

Depuis le 11 avril 2011, elle s’est incarnée dans plus de 400 000 Ivoiriens et contrainte qu’elle était, elle s’est retrouvée hors des frontières de la Côte d’Ivoire. Qui en exil, qui en mission sabbatique ou en déportation, la République de Côte d’Ivoire n’est plus en Côte d’Ivoire.

C’est pourquoi elle a le mal du pays. Elle veut rejoindre les institutions qu’elle a laissées aux mains de vils prédateurs. Sous la contrainte de l’ennemi France et alliés dont elle avait sous-estimé le niveau d’engagement meurtrier dans une guerre qu’elle lui a faite sans raison.

Oui, la République a le mal du pays. Elle ne peut laisser ses enfants longtemps à la merci de cette bande de moralement, spirituellement et matériellement insalubres. C’est pourquoi elle se dote de moyens : mobilisation sur tous les fronts. Elle doit se doter de moyens : pour affronter l’ennemi avec des armes supérieures. Elle en a les moyens : parce que ses dignes fils y consacrent du temps.

Alors la République revient. Afin qu’elle mette fin au mal du pays. A son propre mal du pays ainsi qu’à celui de l’imposteur. Car c’est ce qu’il reste à faire quand la République et l’imposteur qui l’affecte ont tous deux le mal du pays. Et il y a urgence absolue ! Pour le bien commun des deux protagonistes.

A Très bientôt.

Hassane Magued

Côte d’Ivoire : Venance Konan – Soro Guillaume, une affaire de croquemort et de cadavre

Ah l’insaisissable Venance ! Quelle plume mendiante ! Fine mais sans vergogne. La plume comme arme pour perpétrer des braquages alimentaires. C’est du petit journalisme. Mais du journalisme de la délinquance adulte. Et quand Venance a faim, ou risque d’avoir faim, parce qu’on veut lui ôter le gigot qu’il tient de sa mâchoire en acier entre les dents, il ne faut pas rigoler avec ses manœuvres d’intimidation. Sacré Venance ! Il mort dans les intérêts à pleine dent et devient fou.

Donc comme ça, le petit Soro a affaire au vieux roublard de journaliste.

D’abord il prend soin de lui rappeler son âge et les étapes qu’il a franchies par des voies peu recommandables à ce jeune âge. Ensuite, la technique est simple. Elle doit se comprendre comme un message de rafraîchissement de la mémoire collective mais aussi et surtout, comme un cri de dépit.

En langage FRCI, on pourrait dire : « mon fiston, tu manzé les bons bons morceaux, toi un fiston comme ça ; à koze dé kalash tu es dévéni kelkin et tu vé prendre mougou mougou j’ai gbaé sur GBAGBO pour gangner là ! Tu as foutaise dèh, mon péti ! »

Ça, c’est un langage système. Il faut être à l’intérieur du système pour comprendre « échauffement » de Venance. Il veut intimider le petit. Il veut lui dire qu’il est prêt à tout pour ne pas qu’il le dégomme de son poste de Directeur Général de Frat Mat, qu’il a acquis au prix de moult compromissions, parades et contre-parades.

Voilà donc le sens de la dernière sortie inattendue de Venance, contre son sanguinaire de patron et ami d’imposture Soro Guillaume.

En le faisant, Venance connaît les risques de son initiative. Il peut se faire dégommer et buter. Et puis il n’y aura rien ! Même pas un simulacre d’enquête. Parce qu’avec une bande armée créée par un décret illégal où tous les « meilleurs » soldats sont des éléments incontrôlés, zigouiller le merdeux et corrompu Venance Konan ne gênera personne.
Mais ne minimisez pas Venance. Soro est un sanguinaire du fusil. Lui Venance, est un sanguinaire de la plume. Et comme le personnage de bande dessinée Lucky Luke, Venance a dégainé le premier. Et croyez-moi, Soro en a pris plein dans les poils jaunis à force de se laver avec des potions et décoctions puantes croyant se donner une invincibilité mystique.

Alors Venance attend. Bourreau contre bourreau. Sanguinaire contre sanguinaire. En principe, ce duel entre « Dagobert et Rigobert » ne nous intéresse pas.

Notre intérêt, c’est que la sortie de Venance révèle un marché de croquemort et de cadavre en sursis. Qui doit mourir et qui doit enterrer qui ? Les jours à venir nous situeront.
Mais en attendant, Venance garde la main sur la gâchette. Soro cherche ses roquettes. « a djigui doni ». Vous « na ka baissé toi je va tuer bâtard-là » !

Ça va chauffer !

Alors Patriotes, tenez-vous loin afin que leur sang ne salisse pas votre habit de janvier.

A moins que vous trouviez que cela soit nécessaire que nous fassions d’une pierre, deux coups.

A Très bientôt.

Hassane Magued

Côte d’Ivoire : Les Ivoiriens veulent régler un problème de survie !

Ils sont privés de presque tout. Les Ivoiriens. Ils constatent qu’ils sont en train d’être privés de tout. Ceux qui sont les fils de la Côte d’Ivoire. Eau, électricité, produits médicaux de première nécessité, sécurité urbaine, sécurité rurale, liberté d’expression, libertés politiques. Et au-dessus de tout, du droit à l’éducation.

Le monde le sait-il ? Le Nigeria, le Burkina Faso, le Sénégal, le Togo, tous ces pays membres de la CEDEAO qui se sont déclarés ennemis du peuple de Côte d’Ivoire en organisant la razzia de ce pays le savent-ils ? Sont-ils conscients du drame dont ils ont posé les fondamentaux en recrutant, fournissant et armant des criminels pour venir attaquer les institutions légalement établies dans ce pays qui leur a pourtant fait que du bien pendant plusieurs décennies ? Bien sûr que oui. Ils le savent.

A l’époque, c’est le Président de l’Afrique du Sud, Monsieur Jacob Zuma qui l’avait révélé au Président GBAGBO. Une partie de l’argent remis à Ouattara par la mafia occidentale au Sénégal sous le parrainage du vieux Abdoulaye Wade a servi à payer le soutien de la plupart des chefs d’Etat d’Afrique de l’Ouest pour qu’ils se taisent sur la forfaiture contre Laurent GBAGBO.

Pour de l’argent, ils ont aidé un corrompu, un menteur, un voleur, un faussaire à organiser le pillage de la Côte d’Ivoire par la France et ses alliés de prédateurs racistes. C’est ce que nous avions cru.

Aujourd’hui, le pays manque de tout. Et pourtant, il regorge de tout. Infrastructures sanitaires modernes, infrastructures hydrauliques, infrastructures scolaires et universitaires, des hommes hautement qualifiés, des ressources naturelles immenses.

Alors que se passe-t-il avec celui que la France a installé dans le sang de plus de 15 mille Ivoiriens ?

Est-ce parce qu’il est incompétent que tout s’effondre ? Est-ce parce que son agenda est de disloquer l’Etat de Côte d’Ivoire, détruire les fondamentaux de la République pour créer un environnement de non droit à repeupler ?

Cette deuxième hypothèse est la plus imbattable quand bien même la première reste tout aussi avérée.

Oui, ils veulent détruire l’ancienne Côte d’Ivoire pour repeupler ce pays. Mais il s’agit d’un repeuplement agricole. Et le Burkina Faso en a la responsabilité. L’enjeu, c’est le cacao ivoirien.

En participant à la razzia de la Côte d’Ivoire, les grands groupes américains intervenant dans ce secteur ont posé comme condition, la vente par Ouattara de toutes les plantations de cacao auxdits groupes afin de donner un statut de salariés aux planteurs de cacao et café de Côte d’Ivoire.

Mais l’entreprise est trop risquée. Une insurrection paysanne pourrait voir le jour. Alors la solution détournée a été de mettre en valeur les forêts classées. Et depuis environ 7 mois, les forêts classées ivoiriennes sont envahies par des dizaines de milliers de Burkinabés.

A un moment donné, ces nouveaux immigrés agricoles, tous des Burkinabés, seront déguerpis, dédommagés par ces grands groupes américains qui proposeront à Ouattara de leur permettre de procéder à ce dédommagement. En contrepartie, ils devront exploiter eux-mêmes ces plantations en promettant à coup de mensonges, de reconstituer d’autres couverts végétaux. Et l’affaire est dans le sac. Bloc par bloc, toute la nouvelle boucle du cacao ivoirien sera vendue à ces prédateurs.

Pendant ce temps, l’école aura été démantelée, l’armée disloquée et les fondamentaux du bien être social ivoirien, totalement compromis.

L’enjeu, c’est donc la disparition de l’Ivoirien au profit d’une citoyenneté ivoiro-burkinabée par la création d’une fédération sur le modèle de la haute et basse Côte d’Ivoire coloniale.

Aisément, cela se comprend donc. Conseil des ministres ivoirien tenu à Ouagadougou. Privation d’eau et de courant, de sécurité et d’école pour que la Côte d’Ivoire devienne invivable. Après quoi, la pilule de la disparition de la Côte d’Ivoire sera facilement avalée.

C’est donc clair. Au-delà des problèmes politiques fabriqués pour faire du dilatoire, le vrai objectif poursuivi par les agresseurs de la Côte d’Ivoire, c’est la disparition de la citoyenneté ivoirienne. Une fusion absorption dans le Burkina Faso natal de Dramane Ouattara est inscrite donc au premier plan de l’agenda des prédateurs qui ont envahi ce pays.

C’est pourquoi ils détruisent tout pour faire place à autre chose, à un projet de démontage brique par brique de la Côte d’Ivoire.

Pour ceux qui ne comprennent pas pourquoi nous n’avons pas d’autres choix que d’attaquer ce régime du déni de la citoyenneté ivoirienne, je vous ai révélé l’une des causes profondes de notre engagement révolutionnaire. Nous n’avons pas d’autre choix que de nous libérer pour survivre. Et quoiqu’il advienne, nous le ferons. Au prix de notre sang.

A Très bientôt.

Hassane Magued

Côte d’Ivoire – Libye : le message de l’Occident est passé, mais la riposte arrive !

Mouammar Kadhafi et Laurent Gbagbo à Abidjan le 27 juin 2007

Le message de l’Occident pour les Africains est, on ne peut plus clair. Quiconque osera développer ou chercher à développer son pays, pour qu’il soit affranchi des prêts usuraires des institutions financières de domination colonialiste, sera tué. S’il résiste, son pays sera rasé. Si le pays résiste, le peuple connaîtra un génocide. Car Afrique, ton développement précipitera mon effondrement. Alors je t’ordonne de demeurer pauvre et soumise, sinon je tue jusqu’au dernier de tes enfants afin que tu comprennes que tu n’as pas le droit d’être libre et développée.

Aussi simple que cela puisse paraître, tel est le message que l’Occident veut faire passer lorsqu’il a voté les résolutions à l’ONU pour massacrer les civils Ivoiriens et détruire la Libye afin d’y installer des imposteurs et des voleurs en lieu et place des bâtisseurs, fils du pays. Après quoi, le reste n’est que manipulation, corruption morale, lavage de cerveau et instrumentalisation en vue de faire passer ce message fondamental.

Mais avec les gros moyens qui accompagnent les efforts pour faire respecter cet édit méprisant et raciste, l’achat de conscience et la promotion des renégats qui sous-tend cet odyssée de la haine, plusieurs fils de l’Afrique qui ne pensent qu’à leurs ventres et à ceux de leurs proches, croient jouer juste, en collaborant par traîtrise et lâcheté.

Mais permettez-moi de leur dire qu’ils ont échoué. Car ni l’assassinat des anciens résistants, ni celle des aînés comme Kadhafi, ne peut nous influencer et déclencher un vent de lâcheté. Alors allez-y leur dire que l’arrestation et le massacre de tous les fils de Kadhafi a été la plus grosse erreur de leur fin de règne, de la fin de l’hégémonie occidentale !

Parce qu’en agissant ainsi, même les traîtres collabos qui leur servent de monture en Afrique, ont fini par comprendre que l’Occident ne s’est jamais civilisé, qu’il est demeuré raciste et barbare et que la faim comme la pauvreté lui font perdre la tête au point de manger même la monture qui est à son service pour conduire son odyssée de vol et de pillage.

Alors, ces traîtres fils de l’Afrique, ces montures de la honte pour le projet de vol et de pillage de l’Occident en Afrique deviennent de plus en plus hypocrites avec leurs maîtres blancs et nous encouragent en secret, dans notre engagement pour libérer notre continent agressé sauvagement par des prédateurs affamés.

C’est pourquoi notre riposte sera totale et aucune force armée ou nucléaire, aucun vestige de puissance économique avec tous ses réseaux d’influence, ne pourra résister à notre action. Oui, nous allons les vaincre et les contraindre à accepter leur statut de nouveau pauvre. Et s’ils insistent, leurs collabos en Afrique subiront un destin plus tragique que celui qu’ils ont imposé aux dignes fils de l’Afrique qui ont osé leur dire non !

Tous les piliers de leur croisade raciste seront brisés, rasés et jetés hors de l’Afrique.

Quand je parle de piliers, je parle des instruments économiques, financiers, diplomatiques et mystiques sur lesquels ils s’appuient pour infester l’Afrique.

Nous les connaissons, ils sont nos cibles primaires. Et nous nous donnons les moyens pour que de générations en générations, nous créions la chaîne de la résistance et de la libération contre l’invasion et le mépris raciste de l’Occident.

C’est pourquoi la Révolution Permanente vous prie, dignes fils d’Afrique, d’écrire, de vous mobiliser et de rejoindre chacun des fronts que nous avons ouverts pour la Libération de notre Continent agressé inutilement alors que nous leur avons tendu la main en leur disant que nous voulons les aider à stabiliser leurs modèles économiques, dans le respect de nos différences et de nos intérêts, des intérêts de nos peuples.

Ils nous agressent et nous tuent pour s’installer. Nous allons les désinstaller par tous les moyens en coupant tous les piliers de leur agression raciste et méprisante. Alors dites-leur qu’ils ont échoué dans leur tentative de nous faire peur pour nous faire taire !

A Très bientôt.

Hassane Magued