Le Blog de Aymard

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Archives Journalières: octobre 24, 2011

Le récit de l’assassinat de Mouammar Kadhafi

Le récit du Martyre de Mouammar Kadhafi

Medvedev et Kadhafi

International (LVO): De nouvelles informations de sources dignes de confiance rapportent les conditions dans lesquelles Mouammar Al Kadhafi serait entré dans le monde de l’éternité accompagné de son fidèle fils Mouatassim Al-Kadhafi et de leurs fidèles compagnons.

La source rapporte que suite aux bombardements incessants de l’O.T.A.N. et aux pillonages à l’arme lourde des mercenaires des pays de l’Organisation de l’Alliance de l’Atlantique Nord, détruisant toutes les maisons des quartiers de Syrte, le leader de la révolution libyenne et ses hommes ont décidé d’opérer un déplacement stratégique afin de prendre à revers les agresseurs.

Lors de leur déplacement, l’OTAN qui les avait déja repéré et qui avait concentré ses frappes sur la zone ou ils se trouvaient, avait détecté leur convoi. L’aviation des pays de l’OTAN a envoyé une bombe afin de lâcher sur eux un gaz qui a assommé tous les membres du convoi dont Mouammar AlKadhafi  et son fils Moutassim faisaient partie.

Le convoi immobilisé, l’OTAN a contacté les rebelles en leur ordonnant de se rendre d’urgence à tel endroit afin de capturer les personnes qui s’y trouvaient.

Lorsque les mercenaires de l’OTAN sont arrivé sur place, ils ont trouvé tous le monde inconscients. Ils ont abattu sur le coups les gardes de la protection raprochée de Mouammar Alkadhafi et ont emmenés ce dernier avant de commencer leur lynchage.

Lorsque Mouammar Al-Kadhafi, âgé de 69 ans, s’est réveillé, encore étourdi par les effets du gaz, il a demandé: « que se passe t il ? » recevant pour seule réponse des insultes et des coups, il leur a dit :  » c’est haram (péché) ce que vous faites »  mais les rebelles continuaient à le frapper.  Ils l’ont cogné avec une haine indescriptible en lui tirant les cheveux en lui donnant des coups de crosse, puis lui ont tiré une balle dans le ventre et une autre en pleine tête avant de le faire monter dans une ambulance, pendant qu’il agonisait, pour le transporter à Misrata afin de dire plus tard : « regardez-nous, à Misrata, nous sommes la ville qui a capturé et abattu Kadhafi Mouammar ». Mais le résistant Kadhafi ne leur en à pas laissé l’occasion et il est décédé dans l’ambulance avant de quitter syrte.

Pendant ce temps, Moutassim Al Kadhafi, étourdi par le gaz, est emmené dans une pièce d’une habitation civile alors qu’il est blessé d’une balle dans la jambe droite et une autre à l’epaule droite.

Mouatassim Kadhafi

Il se reveille, encore étourdi par les effets du gaz, et demande aux personnes devant lui :

« qui êtes-vous ? « 

Les rebelles lui répondent :

 » Ce n’est pas à toi de nous demander qui nous sommes, tu n’a pas d’ordre à nous donner »

Mouatassim, qui n’a pas compris qu’il a en face de lui les mercenaires de ses ennemis, leur répond :

 » Je suis le fils de Mouammar Alkadhafi, faites ce que vous voulez »

 Mais quelques minutes plus tard, les effets du gaz disparaissent, il reprends ses esprits, surgit les mains nues sur ses ennemis armés,  malgré ses blessures et c’est dans un combat d’une fureur incroyable que Moutassim Al-Kadhafi est encore plus grièvement blessé. Il n’avait pas d’arme, avait perdu beaucoup de sang et a quand même sauté avec une énergie surhumaine sur ses ennemis équipés d’armes de guerre et c’est dans ce combat inégale qu’il est tombé en héros, digne de son rang.

Dans une vidéo diffusée par la chaîne de télévision internationale Arrai TV,  on le voit en train de montrer à la caméra sa blessure à la jambe et à l’épaule droite. Ensuite il bois de l’eau et semble avoir perdu beaucoup de sang. Il s’allonge sur une sorte de banquette et semble très épuisé. Aucune assistance médicale d’urgence ne semble attendu pendant que le blessé agonise.

Les images suivantes le montrent, toujours à Syrte, décédé avec, cette fois, un trou en bas de la gorge d’une dizaine de centimètres de circonférences. Puis, ils est transporté dans une ambulance jusqu’à Misurata.

Lorsque l’information de leur capture et assassinat est rendue publique, la digne fille du Guide de la Révolution libyenne, Aisha Al-Kadhafi déclare :

« mon père n’est pas mort »

ce qui lance un doute au sein de l’opinion publique internationale, mais ce que voulais dire Aisha c’est que son père est devenu Martyre et, en Islam, les Martyres ne meurent jamais.

En effet, Allah swt dit dans le Saint coran :

« Ne pense pas que ceux qui ont été tués dans le sentier d’Allah, soient morts. Au contraire, ils sont vivants, auprès de leur Seigneur, bien pourvus et joyeux de la faveur qu’Allah leur a accordée, et ravis que ceux qui sont restés derrière eux et ne les ont pas encore rejoints, ne connaîtront aucune crainte et ne seront point affligés. Ils sont ravis d’un bienfait d’Allah et d’une faveur, et du fait qu’Allah ne laisse pas perdre la récompense des croyants. » [ Coran 3:169-172 ]

C’est dans ce même esprit que les Comités verts et les Comités Révolutionnaires affirment que :

« Kadhafi est vivant et dirige toujours la résistance. »

L’épouse du défunt Mouammar Al-Kadhafi déclare, quand à elle, qu’elle est fière du Martyre de son mari tombé au combat comme il l’avait souhaité.

«  Il n’a jamais accepté que les américains installent leurs bases militaires sur la Terre de Libye et c’est pour ces raisons qu’il a été tué » déclare-t-elle,

ajoutant que :

«  S’il avait cédé comme les arabes corrompus des pays du golf, Mouammar Al-Kadhafi serait bien et n’aurait pas été combattu par tous ces pays.

Seif El Islam quand à lui a fait une déclaration sur la chaine Arrai TV, hier, en disant :

 » Nous continuons notre résistance. Je suis en Libye, je suis vivant, libre et ai l’intention d’aller jusqu’à la fin et je me vengerais, »

Nous présentons nos félicitations à toutes les familles et les proches des martyres de la Libye; et il nous plait de terminer cet article avec ce slogant, cher aux libyens et aux hommes libres, écrit avec le sang des martyres :

« Allah O Mouammar O Libya O Bes ! » ALLAH MOUAMMAR LA LIBYE ET C’EST TOUT

Nos recherches se poursuivent pour retracer fidèlement ce qui s’est passé et nous vous tiendrons informé du moindre détail en temps voulu inshaAllah

A suivre…

Hassan Alliby pour tous les opprimés, stcom.net

Massacrer les africains au nom de la démocratie : la fin qui justifie les moyens

Mouammar Kadhafi, celui que l’on a appelé ‘’le guide libyen’’ est mort, assassiné. Les images de sa dépouille malmenée, foulée aux pieds et exhibée comme celle d’un vulgaire bandit, resteront longtemps gravées dans notre mémoire collective. Des images dégradantes, déshonorantes, voire déshumanisantes d’africains, on en a vu ces dernières années. Certaines personnes, nullement choquées, en ont même applaudis ! De l’image de Laurent Gbagbo kidnappé, sa famille et ses collaborateurs faits prisonniers, en passant par celle des populations somaliennes fuyant la guerre, en proie à la pire des famines, jusqu’à celle de Kadhafi aujourd’hui, c’est à croire que les africains se complaisent dans le déshonneur.

La mort de Kadhafi est l’aboutissement d’une guerre injustifiée, menée de main de maître par l’organisation du traité de l’atlantique nord (OTAN), avec dans son sillage, les insurgés du CNT (conseil national de transition), qui  n’étaient en fait là que pour du vent. Des libyens massacrant d’autres libyens. C’est à ce schéma que les puissances occidentales ont bien voulu nous habituer. Certains libyens ont été entraînés, armés par l’OTAN, dans le but de tuer d’autres libyens.

Kadhafi est mort. Ceux qui l’ont tué s’en félicitent et se congratulent. De même, ceux qui l’ont naguère fréquenté et qui ont bénéficié de ses largesses, toute honte bue, saluent aussi sa mort. Kadhafi a été assassiné. C’est un crime, un crime signé OTAN. Kadhafi est mort, c’est l’avènement d’une Libye nouvelle, celle qui sera à tout jamais redevable aux occidentaux de la coalition de l’OTAN. Dans les bureaux feutrés de l’Elysée, en passant par ceux de Washington, le champagne coulera à flot, tout comme coulera à flot le pétrole libyen, de l’Afrique vers l’occident, ne  laissant au peuple libyen que l’illusion d’avoir acquis la liberté, passant sous silence le chaos et l’appauvrissement dans lesquels sera plongé ce pays pour les années à venir.

Hier la Côte d’Ivoire, aujourd’hui, la Libye. Des milliers d’africains sont massacrés et avec l’appui des occidentaux, au nom de la démocratie. Alors nous nous interrogeons: Si la démocratie qui est le pouvoir du peuple – tel que définit par ces occidentaux – préconise de massacrer ce peuple, pour s’imposer, alors il y a des raisons de s’inquiéter sur ce genre de démocratie, que ces mêmes occidentaux tentent insidieusement d’exporter en l’Afrique.

Dans cet exercice de réflexion, nous tenterons d’apporter quelques éclaircis à cette nébuleuse doctrine dont les moyens (guerres, tueries, massacres) justifient la fin (démocratie).

Ces 60 dernières années, l’Afrique est devenue un vaste champ de batailles. Disséminés un peu partout sur le continent, des foyers de conflits sont suscités, attisés et entretenus par les impérialistes occidentaux dont la devise est: « diviser pour mieux régner ». L’Afrique est devenue pour ces prédateurs un vaste laboratoire d’expérimentations, où ils viennent vendre et expérimenter leurs armes, donner de l’exercice à leurs soldats et assouvir leurs plus noirs envies. Pendant que le reste du monde s’emploi à rechercher des voies de développement plus accrues, l’Afrique est en proie à des querelles intestines à n’en point finir. Conséquences : des africains perdent chaque jour la vie, par centaines de milliers, voire par millions. Les chiffres officiels parlent d’eux-mêmes: RDC (4 millions de morts), Somalie (300 000 morts), Rwanda (800 000 morts), Côte d’Ivoire (3000 morts) ; Libye (60 000 morts), etc.

Résultat: au plan social et économique, les conséquences sont dramatiques. Le continent est en retard sur les autres malgré ses énormes potentialités. ‘’La main habile’’ africaine préfère s’expatrier et rester en occident. La situation est alarmante et l’Afrique ne semble pas avoir plus avancé qu’à l’époque de la traite négrière. En effet, un parallèle avec cette époque permet de constater que les conséquences de la traite et celles des guerres actuelles sont les mêmes pour le continent. Selon les historiens, la traite négrière: « c’est entre 20 et 100 millions d’hommes et de femmes, de surcroît jeunes et donc en âge de procréer, qui furent perdus pour le continent africain ». Puis ils ajoutent : « Cette déportation fut à l’origine d’un bouleversement majeur des structures politiques et économiques de l’Afrique ». Dès lors, l’Afrique ne pouvait pas résister à la conquête coloniale du XIXe siècle.

C’est en ce 21ème siècle, sous nos yeux, avec la bénédiction de certains africains, que l’histoire se répète. Les occidentaux sont en passe de rééditer la traite négrière,  ou la colonisation, peu importe le nom donné. Cette fois, la funeste machination revêt un caractère plus subtil, plus vicieux, mais les conséquences sont les mêmes: retard de l’Afrique, appauvrissement du continent, pertes en vies humaines incalculables, bouleversement majeur des structures politiques et économiques de l’Afrique.

Alors, question : qui meurt ? Ou Qui tue t-on ? Les occidentaux enlèvent à l’Afrique ce qu’elle a de plus cher : ses fils et ses filles. Car ils le savent bien : « il n’y a de richesse que d’hommes ». Des africains tuent d’autres africains avec la complicité des occidentaux qui n’hésitent pas, eux-mêmes, à participer au massacre quand cela leur chante. A ce jour, la Côte d’Ivoire continue de pleurer ses enfants, sortis mains nues pour défendre leur patrie et massacrés par l’armée française. Des milliers d’africains meurent chaque jour comme des mouches, du fait des conflits, orchestrés par les occidentaux.

A cette allure, c’est croire que la vie d’un africain n’a aucun prix, aucune valeur ! Or la déclaration universelle des doits de l’homme en son article premier stipule: « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits ». Mais en Afrique le caractère humain de l’homme et sa dignité semblent être niés. Les occidentaux quant à eux, n’hésitent pas à brandir, le cliché de l’africain sauvage et prompt à la vengeance bestiale. Comment présentent-ils l’Afrique à leurs concitoyens ? Un continent certes riche, mais peuplé d’imbéciles barbares, prêts à s’entre-tuer pour un oui ou pour un non. Les occidentaux sont venus avec leurs chars, leurs fusils, leurs hélicoptères, leurs avions de chasse, leurs missiles sophistiqués…, ils ont massacré des africains, armé certains africains pour que ceux-ci, en retour, tuent leurs frères, sans en éprouver le moindre remords.

Alors nous insistons: que vaut la vie d’un africain ? Mais surtout que vaut la vie d’un africain face à celle d’un occidental ? Pendant la guerre née la crise électorale en Côte d’Ivoire, l’armée française et les rebelles qu’elle a armé ont massacré des milliers ivoiriens. Mais Sarkozy, le président français, lors de sa visite en Côte d’Ivoire, n’en a eu cure. Il s’est plutôt préoccupé de deux ressortissants français, dit-on, enlevés. Les paroles qu’il a prononcé à cette occasion, doivent interpeller tous les africains: « On ne peut pas toucher à des citoyens français en toute impunité. Ca ne serait pas juste, ça ne serait pas conforme à l’idée que je me fais de la morale ».

Lorsque des africains sont massacrés, cela est perçu comme allant dans le sens normal des choses. Par contre, dès qu’il y a des risques d’embrasement d’une situation dans un tierce pays africain, à quoi assistons-nous ? A l’évacuation immédiate des ressortissants occidentaux. Même les animaux de compagnie tels que les chiens et les chats font partie de cette opération d’évacuation ! Au Rwanda, nous avons pu le voir, peu avant le déclenchement du génocide: les images de ressortissants occidentaux systématiquement évacués, laissant les rwandais à leur malheureux sort. De même, lorsqu’un ressortissant occidental, ne serait-ce qu’un seul, est porté disparu ou kidnappé, c’est le branle-bas. Les média occidentaux, la diplomatie, les politiques, l’armée…, bref, tous les services, sont mis à contribution. Ciel et terre seront remués pour les retrouver. Alors, nous reposons la question : que vaut la vie d’un africain face à celle d’un occidental ?

Tant qu’il s’agit d’imposer la démocratie dans nos Etats jugés, selon ces  mêmes occidentaux, pas assez démocratiques, tous les moyens sont bons. La démocratie commande t-elle de tuer pour s’imposer ? Joseph Marat, journaliste ivoirien, s’interroge à son tour: « (…) Qui peut mesurer la dose de bon sens dans l’idée qu’il faut faire la guerre, susciter et soutenir des rébellions pour imposer la démocratie ? Tuer le peuple pour qu’advienne le pouvoir du peuple ou le pouvoir du peuple par les armes, cela n’a pas de sens ».

Certes, la démocratie est une forme d’organisation sociale, mise en place par l’homme. D’une part, comme toute œuvre humaine, elle ne peut se targuer d’être parfaite, car la perfection, reconnaissons-le, n’est pas de ce monde. D’autre part, le fait qu’elle est présentée aujourd’hui comme le meilleur des systèmes parmi tant d’autres, fait qu’elle n’est pas à l’abri des démons occidentaux qui n’hésitent pas à en dévoyer le but et s’en servir comme prétexte pour assouvir leurs intérêts personnels. Lorsqu’il s’agit de l’Afrique et des africains, plus aucune loi,  plus aucune règle,  plus aucun bon sens n’existent. Pour leur survie et leur hégémonie, les occidentaux appliquent une bonne vieille loi, celle de la jungle où : « les plus forts mangent les plus faibles », sans le moindre remords.

Africains, africaines, sachez-le: pour ce siècle présent à venir, l’Afrique est le continent de l’avenir. Ces occidentaux, mieux certains africains ont compris cela. Sinon comment expliquer leur acharnement sur le continent ? Quand ils se font passer pour les ‘’sauveurs de l’humanité’’ ? La traite négrière, l’esclavage, la colonisation ont été des signaux d’alarmes pour les africains. Mais ces derniers ne semblent pas y avoir prêté attention. Parler aujourd’hui de dignité, de liberté et de souveraineté de l’Afrique, paraît aux yeux de certains comme un conte de fées. Le plus triste, c’est que ces derniers croient dur comme fer, lorsque les occidentaux, la main sur le cœur, parlent de démocratie et des droits de l’homme. En ce 21ème siècle pensez-vous que les occidentaux sont devenus meilleurs ? Ils ont certes tiré les leçons du passé. Et ce qu’ils ont retenu, c’es qu’il faille utiliser désormais des méthodes moins brutales, moins barbares, mais plus subtiles, pour continuer à exploiter l’Afrique et les africains. Pour ce faire, mettre en avant la démocratie, et les droits de l’homme, est devenu leur leitmotiv.

Les aides, supposées être apportées par les puissances occidentales, ont-elles aidé l’Afrique ?

L’Inde, la Chine, le Brésil et certains pays asiatiques, naguères au même niveau de développement économique que la plupart des pays africains, rivalisent aujourd’hui avec les puissances occidentales, pendant que l’Afrique reste derrière, en bon dernier, trainant sa misère et son lot quotidien de morts. En ce 21ème siècle, sous nos yeux, l’histoire semble se répéter : Après l’esclavage, la traite négrière, la colonisation…, le Néocolonialisme bat son plein et les africains perdent leur temps et leur énergie, dans des querelles intestines, s’enfonçant d’avantage dans le sous-développement et la pauvreté. Le temps qu’ils se réveillent, il sera peut-être, déjà trop tard.

Alors comme le dit si bien Malick Seck Noel : « Ils pourront désormais regarder leurs enfants et en toute confiance, leur promettre un avenir pire que le leur, car eux n’ont été que les larbins de la France, leurs enfants en seront les esclaves… ».

Il appartient donc aux africains de prendre leur destinée en main. Personne d’autre, mieux qu’eux-mêmes, ne viendra leur rendre leur dignité. C’est aujourd’hui et maintenant que la lutte, sans merci, doit s’engager. Elle ne doit s’arrêter que lorsque la victoire sera totale, car ceci est une lutte d’usure. Qu’ils, se le tiennent donc pour dit : « Seuls leur détermination, leur conviction, leur courage et leur foi  auront raison des ennemis de l’Afrique ».

Avec Mouammar Kadhafi,  nous avions en commun ces ennemis de l’Afrique. Alors disons à notre ami Kadhafi, combattant pour l’Afrique, paix à ton âme et que la terre te soit légère !

Marc Micael

Mouammar Kadhafi assassiné par les Etats-Unis et l’OTAN

Mouammar Kadhafi assassiné par les Etats-Unis et l’OTAN

Le meurtre sauvage jeudi du dirigeant libyen évincé, Mouammar Kadhafi, sert à souligner le caractère criminel de la guerre que les Etats-Unis et l’OTAN mènent depuis ces huit derniers mois.

L’assassinat qui fait suite à un siège de plus d’un mois de Syrte, ville côtière libyenne qui fut la ville natale de Kadhafi et le centre de son soutien. L’attaque perpétrée contre cette ville de 100.000 habitants a détruit pratiquement tous les bâtiments et résulte en un nombre incalculable de civils tués, blessés et frappés de maladie et qui sont privés de nourriture, d’eau, de soins médicaux et d’autres produits de première nécessité.

Apparemment Kadhafi se déplaçait dans un convoi de véhicules pour tenter d’échapper au siège de la ville, une fois le dernier bastion de résistance tombé aux mains des « rebelles » soutenus par l’OTAN. Les avions de l’OTAN ont attaqué le convoi jeudi matin à 8 heures 30, laissant un bon nombre de véhicules en proie aux flammes et l’empêchant d’avancer. Ensuite, des miliciens anti-Kadhafi armés sont intervenus pour porter le coup de grâce.

La mort de Kadhafi semble faire partie d’un massacre plus large qui aurait coûté la vie à un certain nombre de ses proches collaborateurs, de combattants fidèles et de ses deux fils, Mo’tassim et Saif al-Islam.

Alors que les détails des meurtres demeurent quelque peu flous, des photographies et des vidéos filmées sur des téléphones portables et publiées par les « rebelles » soutenus par l’OTAN montrent clairement un Kadhafi blessé aux prises avec ses ravisseurs et criant alors qu’il est entraîné vers l’arrière d’un véhicule. Son corps dénudé et sans vie est ensuite exhibé, couvert de sang. Il est évident qu’après avoir d’abord été blessé, peut-être lors des frappes aériennes de l’OTAN, l’ancien dirigeant libyen a été capturé vivant pour ensuite être exécuté sommairement. Une photographie le montre avec à la tête une blessure par balle.

Le corps de Kadhafi a ensuite été emmené dans la ville de Misrata où il aurait été traîné dans les rues avant d’être déposé dans une mosquée.

Le sort réservé à sa dépouille est politiquement significatif en ce qu’il a été saisi par une faction de la milice de Misrata qui opère sous sa propre autorité et qui n’a aucune loyauté envers le Conseil national de transition (CNT) de Benghazi que Washington et l’OTAN ont sacré comme étant le « seul représentant légitime » du peuple libyen.

Et donc, cet événement macabre, que le président Barack Obama a salué dans la roseraie de la Maison Blanche comme l’avènement d’une « nouvelle Libye démocratique », ne fait que révéler en réalité les failles régionales et tribales qui plantent le décor pour une période prolongée de guerre civile.

Les Etats-Unis comme la France, revendiquent le mérite de leur rôle dans le meurtre de Kadhafi. Le Pentagone a affirmé jeudi qu’un drone prédateur américain avait tiré un missile hellfire sur le convoi du dirigeant libyen évincé tandis que le ministre français de la Défense a dit que des avions de combat français l’avaient bombardé.

Les Etats-Unis et l’OTAN avaient effectué plusieurs frappes aériennes sur la résidence caserne de Kadhafi à Tripoli ainsi que sur d’autres maisons où ils croyaient qu’il se cachait depuis le lancement en mars de la guerre brutale contre la Libye. L’une de ces frappes de fin avril avait coûté la vie à son plus jeune fils et à trois de ces jeunes petits-enfants.

Washington avait déployé des avions de surveillance ainsi qu’un grand nombre de drones pour essayer de retrouver Kadhafi alors que des agents du renseignement américain, britannique et français, des soldats des opérations spéciales et des « contractors » militaires (engagés par des sociétés privées) opérant au sol participaient également à la chasse à l’homme.

Deux jours à peine avant le meurtre de Kadhafi, la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton, était arrivée pour une visite inopinée à Tripoli à bord d’un avion militaire lourdement armé. Une fois sur place, elle a demandé qu’on le capture « mort ou vif. »

Selon l’Associated Press, Clinton a déclaré « sans mâcher ses mots que les Etats-Unis aimeraient voir l’ancien dictateur Mouammar Kadhafi mort.

« « Nous espérons qu’il pourra bientôt être capturé ou tué pour que vous n’ayez plus à le craindre plus longtemps », a dit Clinton à des étudiants et à d’autres personnes lors d’un genre de réunion publique dans la capitale. »

L’AP a poursuivi en remarquant: « Jusqu’ici, les Etats-Unis évitaient généralement de dire qu’il fallait tuer Kadhafi. »

Mais, en réalité, Washington est en train de poursuivre une politique ouverte de meurtre d’Etat. Dans ce cas précis, ils ont ouvertement préconisé et fourni tous les moyens pour faciliter le meurtre d’un chef d’Etat avec lequel le gouvernement américain avait noué d’étroites relations politiques et commerciales au cours de ces huit dernières années.

Le corps meurtri du fils de Kadhafi, Mo’tassim, qui a aussi été capturé vivant puis exécuté, a été exposé à Misrata. Pas plus tard qu’en avril 2009, il avait été chaleureusement accueilli par la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton.

Dans son discours prononcé jeudi dans la roseraie de la Maison Blanche, Obama s’est vanté de ce que son gouvernement avait «liquidé » les dirigeants d’Al Qaïda, en prenant le ton d’un parrain de la mafia, avec le charisme en moins. Parmi ses dernières victimes, figurent deux citoyens américains, le mois dernier, Anwar Awlaki, l’imam américain d’origine yéménite, et deux semaines plus tard, son fils Abdulrahman âgé de 16 ans et né à Denver. Tous deux avaient été inscrits sur une « liste de personnes à tuer » (« kill list ») par un sous-comité secret de la sécurité nationale (National Security Council subcommittee) et assassiné par des missiles hellfire. Abdulrahman a été déchiqueté en même temps que son cousin de 17 ans et sept autres amis alors qu’ils étaient en train de dîner.

Le meurtre de Kadhafi est l’apogée d’une guerre criminelle qui a tué un nombre incalculable de Libyens et laissé la plus grande partie du pays en ruines. Cette opération avait été lancée sous le prétexte de protéger des civils et était fondée sur une fausse affirmation que Kadhafi était en train de préparer un siège de la ville de Benghazi dans l’Est pour massacrer ses adversaires. Cette opération s’est terminée par le siège de Syrte orchestré par l’OTAN lors duquel des milliers ont été tués et blessés durant la répression de toute opposition aux « rebelles ».

Dès le début, toute l’opération a été orientée vers la recolonisation de l’Afrique du Nord et poursuivie pour le compte des intérêts pétroliers des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France, de l’Italie et des Pays-Bas.

Alors que durant la décennie passée Kadhafi avait gagné la faveur des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et d’autres puissances occidentales, en signant des contrats pétroliers, des accords sur les armes et autres pactes, l’impérialisme américain et ses homologues en Europe continuaient de considérer son régime comme un obstacle à leurs objectifs dans la région.

Parmi les principales préoccupations de Washington, Londres et Paris figurent les intérêts économiques croissants de la Chine et de la Russie en Libye et plus généralement en Afrique. La Chine a développé un commerce bilatéral s’élevant à 6,6 milliards de dollars, principalement dans le secteur pétrolier, alors que 30.000 travailleurs chinois étaient employés dans un large éventail de projets d’infrastructure. Entre-temps, la Russie a développé d’importants accords pétroliers, des ventes d’armes s’élevant à des milliards de dollars et un projet de 3 milliards de dollars pour relier Syrte à Benghazi par rail. Il y avait aussi eu des discussions sur l’ouverture à la flotte russe d’un port méditerranéen près de Benghazi.

Kadhafi avait provoqué la colère du gouvernement de Nicolas Sarkozy en France de par son hostilité au projet d’une union méditerranéenne, destinée à reconditionner l’influence de la France dans les anciennes colonies du pays et au-delà.

De plus, d’importants conglomérats énergétiques américains et d’Europe occidentale toléraient de plus en plus mal ce qu’ils considéraient être des clauses difficiles exigées par le gouvernement Kadhafi, ainsi que la menace de voir la société pétrolière russe Gazprom  bénéficier d’une part importante de l’exploitation des réserves du pays.

Des facteurs politiques se sont ajoutés à ces motifs économiques et géostratégiques. Le rapprochement de Kadhafi vers l’Occident avait permis à Washington et à Paris de cultiver certains éléments au sein du régime qui étaient prêts à collaborer à une mainmise impérialiste du pays. Faisaient partie de ceux-ci, des figures telles Mustafa Abdul Jalil, l’ancien ministre de la Justice de Kadhafi, à présent le président du CNT soutenu par l’OTAN, et Mahmoud Jibril, l’ancien responsable pour le développement économique qui est actuellement le chef du conseil exécutif du CNT.

Avec les soulèvements populaires survenus en Tunisie et en Egypte – aux frontières occidentales et orientales de la Libye – les Etats-Unis et les alliés de l’OTAN ont vu une occasion de donner suite à un projet qui avait été développé depuis un certain temps déjà pour un changement de régime en Libye. Disposant d’agents qui travaillaient sur le terrain ils ont décidé d’exploiter et de détourner les manifestations anti-Kadhafi pour fomenter un conflit armé.

Afin de se préparer à une prise de contrôle impérialiste directe, ils ont suivi une procédure bien établie, calomniant le dirigeant du pays et promouvant l’idée que seule une intervention extérieure pourrait sauver les civils innocents d’un massacre imminent.

La soi-disant destruction imminente de Benghazi a été utilisée pour obtenir le soutien à la guerre impérialiste de toute une couche de personnes jadis de gauche, de libéraux, d’universitaires et de défenseurs des droits de l’homme, qui ont pesé de tout leur poids moral et intellectuel en faveur d’un exercice d’agression impérialiste et de meurtre.

Des figures telles le professeur d’histoire du Moyen-Orient de l’université du Michigan, Juan Cole, qui avait émis des critiques limitées envers l’invasion de l’Irak par le gouvernement Bush, étaient devenues de fervents promoteurs de la mission « humanitaire » du Pentagone et de l’OTAN en Libye. De représentants d’une couche sociale de la classe moyenne supérieure ils sont devenus une nouvelle base pour l’impérialisme, et se sont totalement compromis, politiquement et moralement. Ils n’ont absolument pas été gênés par le non respect de la loi durant toute cette entreprise et l’accumulation de preuves de meurtre et de torture d’immigrants et de Libyens noirs aux mains des soi-disant rebelles.

Leur tentative de décrire le changement de régime en Libye comme étant une révolution populaire devient de plus en plus grotesque au fur et à mesure que les jours passent. Le régime fantoche instable qui est en train de prendre forme à Benghazi et à Tripoli a été mis en place par un bombardement incessant et massif de l’OTAN, par le meurtre et la violation systématique du droit international.

La Libye sert d’avertissement au monde entier. Tout régime qui entraverait les intérêts américains, qui contreviendrait aux grandes entreprises ou qui ne se soumettrait pas aux puissances de l’OTAN peut être renversé par la force militaire et voir ses dirigeant assassinés.

D’ores et déjà, les médias américains qui ont organisé une célébration hideuse du bain de sang devant Syrte, hurlent pour que l’OTAN répète son intervention libyenne en Syrie. Clinton, quant à elle, a averti jeudi les dirigeants pakistanais qu’un soutien insuffisant à la guerre américaine en Afghanistan impliquerait qu’ils en paieraient « chèrement le prix. »

Il n’y a pas de doute que de futures opérations sont en projet avec des guerres plus grandes qui se précisent, entraînant des conséquences catastrophiques. Le gouvernement Obama a déjà averti l’Iran que tout restait « envisageable » en ce qui concerne un complot fabriqué pour l’assassinat à Washington de l’ambassadeur saoudien. Et, étant donné que l’intervention libyenne visait en grande partie à contrer l’influence chinoise et russe dans la région ainsi que mondialement, la Chine et la Russie elles-mêmes sont perçues comme de futures cibles.

Les événements sanglants de Libye et les motifs économiques qui les sous-tendent fournissent une nouvelle leçon quant au caractère véritable de l’impérialisme. La crise qui s’empare du capitalisme mondial représente une fois de plus une menace de guerre mondiale. La classe ouvrière ne peut confronter cette menace que par la mobilisation de sa force politique indépendante en se réarmant avec le programme de la révolution socialiste mondiale afin de mettre un terme au système capitaliste qui est la source du militarisme.

Bill Van Auken

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Côte d’Ivoire : ils vont manger le totem qu’ils offraient aux autres !

Ils l’ont enfin compris. L’argent a peur du bruit. Du bruit de déstabilisation politique, du bruit d’émeute, du bruit de guerre. Ce n’est point qu’ils ne le savaient pas. Ils le savaient tous. C’est pourquoi ils ont servi à Laurent GBAGBO tous ces bruits : bruits d’attaques armées, bruits de rébellions, bruits de coup d’Etat, bruits de guerre, bruits de meurtres, bruits de charniers, bruits de révoltes ; révoltes des frères du Nord, révolte des Musulmans, révolte des étrangers burkinabés. Oui des Burkinabés, car seuls eux ont un problème avec leur nationalité en Côte d’Ivoire. La leur dire, leur dire qu’ils sont Burkinabés est une injure. Mais fermons cette parenthèse. Et venons-en aux bruits, ces bruits malsains que l’argent n’aime pas mais qu’ils servaient aux autres comme un totem qu’ils les forçaient à manger.

Donc ils l’ont compris. Pour lever des financements publics ou privés, les Etats se prévalent de la stabilité politique et sociale comme indicateur de confiance. C’est pourquoi ils sont notés : AAA : pays très sûr et stable au plan économique et sociopolitique avec un risque très faible de non remboursement des dettes ; AA : pays stable au plan économique et sociopolitique avec risque de retard de remboursement ; ainsi de suite jusqu’à arriver au classement actuel de la Côte d’Ivoire qui serait au niveau des Agences S&P, Moody’s, et Fitch’s : C- (lisez C moins) pays à très haut risque avec risque très élevé de non remboursement. Après le C, la descente vers la note D signifie pays en faillite.

Alors comme par enchantement, ils se rendent compte que lancer une rébellion n’est pas une bonne chose, diaboliser le pouvoir en place n’est pas une bonne chose, ternir l’image du pays n’est pas une bonne chose, car pour gérer un pays, pour attirer des investisseurs, améliorer la Notation du pays par les Agences spécialisées, il faut éviter de tirer des coups de feu contre les Institutions de la République, il faut avoir une opposition participative et non déconstructive.

Mais ne vous laissez pas distraire. Ils ont toujours su cela. Mais ils l’ont fait contre la Côte d’Ivoire.

Ils savaient que soigner l’image du pays par un bon comportement politique et citoyen est une exigence capitale mais ils ont préféré multiplier contre GBAGBO Laurent, les attaques armées de corridors, de la RTI, de la ville d’Abidjan, tout en commanditant les grèves de Gbaka (mini cars urbains), les actes de défiance à l’Autorité de l’Etat, les appels à la haine, les interviews de diabolisation du pouvoir en place dans la presse internationale sans oublier les appels aux émeutes et aux insurrections ethniques pour aboutir à une rébellion qui consacra la partition du pays en 2002.

Ils savaient qu’en se comportant comme ils l’ont fait, ils rendraient la Côte d’Ivoire non fréquentable, pays mal noté par les Agences de Notation et que cela empêcherait le financement du développement avec les concours financiers extérieurs. $

Et ils l’ont tout de même fait ! Quel cynisme, quelle haine, quelle méchanceté !

Bien. Aujourd’hui avec les 10 000 morts dans leur besace, avec un dernier show de 3000 morts, ils sont les hommes « forts » du pays. Mais ils ne se contentent pas de gérer leur business de la mort. Ils veulent se la couler douce. Sans aucun bruit.

Ils veulent vous voir les applaudir, faire leurs éloges, créer les conditions de mobilisation de ressources extérieures, pour financer leur projet de corruption morale et provoquer un syndrome de Stockholm, cette histoire bizarre où les otages tombent amoureux du preneur d’otage.

Quelle foutaise !? Nous sommes en situation de guerre. Et chaque protagoniste a le droit d’affûter ses armes et apporter la riposte qui sied. En respectant les règles de la guerre. Car après notre victoire, il n’y aura aucune vengeance. Mais à la guerre, nous ne devons pas lésiner sur les moyens.

Oui, en guerre, nous le sommes. Car les exécutions sommaires ciblées se poursuivent. Chaque jour, il y a au moins une exécution extra judiciaire commise par les FRCI, la bande armée d’illettrés et de mercenaires créée par Ouattara pour lancer son assaut contre Laurent GBAGBO.

Chaque jour, des efforts sont faits pour tuer physiquement Laurent GBAGBO ou le faire mourir par suite de tortures. Et comme l’homme a la peau dure, ils veulent l’accuser de leurs propres crimes et le faire condamner à la prison à vie. Depuis le 11 avril 2011, date de la fin de l’indépendance politique de la Côte d’Ivoire, des centaines de milliers d’Ivoiriens sont obligés de fuir la mort distribuée comme des cacahuètes par le régime en place et les avoirs de centaines de familles sont confisqués sous de fallacieux prétextes.

Alors pour en rajouter à l’ambiance funeste présentée comme un « vrai processus démocratique » par les députés français, les bruits, nous allons en faire !

S’il le faut, s’ils ne comprennent pas que leur folie nous oblige à une posture de riposte légitime, s’ils veulent continuer à nous museler et donner la mort aux Ivoiriens en douceur, nous allons faire du bruit, du très grand bruit et advienne que pourra !

Le Développement de la Côte d’Ivoire est notre challenge à tous. Mais nous ne laisserons personne tenter un faux projet de développement séparé contre une partie des fils de ce pays. L’épuration politique, la haine ethnique, la promotion des contre-valeurs, l’humiliation des cadres LMP, leur appauvrissement programmé avec à la clé, le projet de dissoudre le Front Populaire Ivoirien (FPI), sont autant de raisons qui nous galvanisent.

L’argent n’aime pas le bruit. C’est vrai. Vous nous le dites si bien. C’est pourquoi vous empêchez toute action politique du FPI/CNRD.

Mais l’argent n’aime non plus l’injustice, l’imposture, le faux, la ségrégation politique, l’ethnisme, le népotisme, le régionalisme révoltant avec des illettrés à la place des hauts cadres pour organiser un pillage familial et xénophile de la Côte d’Ivoire.

Car tant qu’il y aura l’injustice, le mensonge, le faux, la haine, la ségrégation politique et ethnique, la chasse aux pro-GBAGBO, la mise en œuvre du projet d’appauvrissement des cadres LMP en réduisant systématiquement leurs salaires ou en les rétrogradant dans la hiérarchie administrative sans oublier les licenciements abusifs, le gèle des avoirs et les crimes de sang ciblés, il y aura du bruit et bientôt du très grand bruit ! Et ce bruit effroyable sera couronné par le bruit assourdissant qui accompagnera votre chute inévitable !

Alors ne vous fatiguez plus. Préparez vos baluchons et soyez prêts à foutre le camp. Car du bruit, il va en avoir ! Pour la Côte d’Ivoire ! Pour la vérité ! Pour l’Indépendance reconquise !

Je vous ai prévenu !

A très bientôt.

Hassane Magued