Le Blog de Aymard

La liberté d'expression dans sa quintessence

Archives Mensuelles: septembre 2011

Côte d’Ivoire : FRCI, rien que du pipeau !

On leur avait promis 2 à 3 millions de francs CFA chacun. Ils n’ont empoché que la mort. On leur a promis une formation militaire, ils n’ont reçu qu’un abrutissement militaire. On leur a finalement promis un statut de militaire. Et patatras ! Ils ne comprennent plus ce qu’il leur arrive.

Chaque matin, dans les rues de Yopougon, Abobo, Adjamé, Anyama et peut-être bien ailleurs, ils sont des centaines à courir et à chanter comme les militaires de le font. Les uns arborant des Tee-shirts et culottes bleues flottantes car n’étant pas à leur taille, d’autres, en tenues militaires déchirées, un hélicoptères de l’ONUCI faisant un gros bruit dans le ciel au-dessus de leurs têtes, ceux que certains observateurs sans scrupules appellent les sauveurs, font la joie de plus d’un ou rallument la flamme de la colère chez beaucoup d’autres.

Eux, ce sont les nouvelles recrues FRCI. Je suis FRCI maintenant. Ah non. “Ça c’est avant avant! Anchien temps quoi. Maintenant j’ai dévéni FRCI”. Oui. Les nouvelles recrues FRCI. Ils ont tous une histoire. Anciens mécaniciens, anciens et nouveaux brigands, ancien éboueur, ancien apprenti de mini car urbain, ancien cultivateur, ancien voleur, ancien tôlier, ancien taulards. Bref. Tout y passe ; mais ça, ce n’est que le curriculum vitae. Le profil au moment du recrutement.

Mais ce que vous ne savez pas, c’est qu’avec les FRCI, il n’y a pas de recrutement à proprement parler. On devient FRCI. On adhère à l’armée des FRCI. On est toujours un volontaire. On devient d’abord FRCI et ensuite on gravit des échelons pour finir soit abattu par un autre FRCI soit affecté dans une unité de braqueurs FRCI. Du coup, la plupart des chômeurs, désœuvrés, indigents sociaux qui se réclament du RHDP sont des FRCI. Ils ont tous une carte FRCI. Ils se cachent pour aller participer aux footings des FRCI. Puis après, ils regagnent leurs domiciles. Leur rêve: devenir Policiers, Gendarmes ou Militaires.

L’arnaque que certains sont finalement en train de découvrir, c’est que tout ce traquenard dans lequel ils ont été attirés ne vise qu’à les exploiter et à se servir d’eux.

D’abord, l’adhésion à l’armée des FRCI n’est pas gratuite. Les gros tee-shirts et culottes bleues qu’ils portent sont vendus à 5 000 francs CFA. Pour obtenir une carte FRCI, il faut débourser la somme de 2 000 francs CFA. Pour manger, il faut se débrouiller. Pour être affecté dans une Unité FRCI, les enchères sont ouvertes. Les mieux-disants ont toujours la chance. Si un droit de cuissage aussi peut en rajouter à l’atout physique et au paiement des frais d’adhésion, alors la question du genre est réglée.

Ensuite, l’acceptation des nouvelles adhésions vise à créer un effet de nombre. Quand vous les voyez courir le matin, selon nos sources, avec des grands bruits sur terre et dans le ciel, vous avez l’impression qu’il y a une armée de plusieurs dizaines de combattants aguerris qui se met en place. Mais tout ça n’est que du vent. C’est le petit blanchisseur du quartier ou le gérant de cabine téléphonique ou un désœuvré parti tenter sa chance, qui crie dans vos oreilles comme s’il faisait quelque chose de sérieux.

Par ailleurs, la plupart des tenues autres que les tee-shirts qui sont vendues aux nouveaux adhérents, sont des tenues qui ont été confectionnées pour le service civique sur demande du Président GBAGBO. Ces tenues ont été mises à disposition gratuitement. Mais les Commandants FRCI en ont fait un business rentable.

Enfin, et c’est sur ce point, que je voudrais insister, les adhésions ouvertes au sein des FRCI visent un seul vrai objectif: mobiliser la chair à canon en cas d’attaque. Ces jeunes naïfs, croyant être devenus des militaires parce que participant à quelques exercices sportifs, seront armés, poussés devant les lignes ennemies pour se faire arroser comme des mannequins de champs de tirs. Pendant ce temps, ceux qui savent ce qui se joue, les FRCI-FAFN rescapés des combats d’Abidjan, auront le temps de prendre la poudre d’escampette en cherchant à rejoindre la base arrière de Bouaké, puis de Korhogo, et ensuite du Burkina Faso.

Alors, la vérité c’est que ces jeunes dont on abuse de la confiance ont pour seul avenir réel que de servir de chair à canon. Donc, comme ils ne servent à rien de bon pour l’instant, ceux qui les font rêver les laissent dans la faim la plus horrible. Finalement, les Gendarmes ou les Policiers ivoiriens épris de pitié pour eux leur offrent à manger matin et soir, pendant les “patrouilles” à main nue qui leurs ont imposées avec une présence de quelques FRCI affamés mais armés. Ce qui est d’ailleurs raisonnable. Sinon, ils courent le risque de se faire tirer dessus par ces individus sans formation qui tiennent des armes d’assaut alors qu’ils ont très faim.

Dans tous les cas, ces hommes armés ou utilisés comme des militaires sont attirés dans une grosse arnaque qui va leur coûter la vie. Pour l’heure, cette escroquerie ne leur coûte que de l’argent qu’ils n’ont pas, mais aussi et surtout, leur avenir pour avoir abandonné les petits métiers qui les faisaient vivre.

Il est donc urgent que chaque parent prenne conscience et insiste auprès de son fils pour lui éviter le destin tragique qui sera le sien dans cette aventure de “militaires” FRCI affamés, infâmes et voleurs.

A très bientôt.

Hassane Magued

Libye : Les surprises promises par Kadhafi se multiplient

Etats-Unis d’Afrique (LVO) : Les quartiers de Benghazi sont sous contrôle des milices qui soutiennent Mouammar Al-Kadhafi. Plusieurs région voisines de Benghazi ont brandi des drapeaux verts. Deux villes, Tobrouk ainsi qu’une autre ont également développer des drapeaux verts. Ras Lanuf et Brega sont sous contrôle des volontaires.

Ben-Jawad est actuellement occupée par les rebelles. Les habitants de Ben-Jawad se sont depuis longtemps déplacé à Syrte ou une atmosphère tendue demeure. Au cours des deux derniers jours, les rebelles ont subit des défaites majeures. Trois commandants rebelles ont été tués et plus de 2.000 mercenaires blessées. Certaines équipes sont retournées à Misurata, ou la situation qui s’y développe  pour les insurgés est également critique.

A Syrte les forces du CNT se regroupent faiblement. Malgré cela, avec le soutien des forces aériennes de l’OTAN, les rebelles ont regroupés dans l’Est toute leurs forces et ont réussi à prendre quelques districts à l’ouest de Syrte. Mais la guérilla verte garde l’avantage.Une forte explosion à eut lieu dans un hôtel lors d’une réunion entre les dirigeants des représentants des rebelles et les français et les britanniques. Selon un bilan provisoire, environ 90 personnes ont été tuées. Cette attaque réalisée par les milices de la résistance a contraint les rebelles à prendre la fuite.  À l’heure actuelle, des combats se déroulent à la périphérie de Syrte. Les rebelles sont constamment attaqués, mais les défenseurs ont mené une foudroyante contre-attaque et repoussé les rebelles, les forçant à se retirer. Le  problème majeur pour la ville est les bombardements des avions de l’OTAN qui, selon certaines sources, « utilise du phosphore blanc contre les habitants de la ville ». Les bombes de l’OTAN sont larguées sans arrêt depuis 48 heures, mais un tapis de bombes ne peut pars briser la résistance. En attendant, les défenseurs de Syrte ont réussi aujourd’hui à abattre un hélicoptère des forces de l’OTAN.

La situation à Tripoli est à l’avantage de la résistance

En ce moment même, la périphérie de Tripoli est entre les mains des milices et de l’armée. Le matin du 29 Septembre tous les postes rebelles à Tripoli ont été attaqués par l’armée libyenne. Un certain nombre de lieux ont été reconquis. En particulier, le siège de la CIA et de l’OTAN ou des documents ont été saisit.  Un message très intéressant vient de nous parvenir selon lequel de nombreuses zones de la ville ont soulevé les drapeaux verts. Nous entendons des explosions, notamment dans le quartier de Bab al-Azizia. Le port de la ville a été attaqué, poussant les rebelles à quitter certaines zones du port. Il a également été signalé la capture de mercenaires de “Grande Bretagne, de la France et du Qatar à Tripoli. »

A Bani Walid, la situation s’est soudainement retournée. 

Après que la résistance ait tué le commandant des rebelles à Beni Walid, les rebelles, épuisés et démoralisés, ont fuit la ville. Mouammar Kadhafi avait déclaré l’autre jour que les rebelles doivent s’attendre à une grosse surprise. Et ces derniers jours sont riches en surprises.

Autres évènements

La ville de Ghadamès, situé à la frontière avec l’Algérie, est libre de tous rebelle, mais l’OTAN continue d’envoyer des forces spéciales, ainsi que quelques rebelles venus du Nafusy.

L’armée libyenne a lancé une attaque surprise sur le poste de police de Nafusa. 24 rebelles ont été tués, un camion brulé avec du carburant. La résistance libyenne a fait sauter le siège des insurgés dans la ville de Agelat

Hassan Alliby pour stcom.net

Voir la vidéo Frappe chirurgicale du Sniper de Syrte qui d’un obus a mis hors d’état de nuire Noureddine El Gene, le commandant des rebelles de Misrata.

Vous voulez devenir le 193e Etat membre de l’ONU de plein exercice en moins d’une semaine ?

Vous voulez devenir le 193e Etat membre de l’ONU de plein exercice en moins d’une semaine ?

Pas de problème! Mode d’emploi

Les présidents Siir et Obama à l’ONU, 21 septembre 2011

Vous avez un territoire de plus de 620000km2 aux limites incertaines. Vous êtes le produit d’une guérilla sécessionniste (subdivisée en sous-guérillas emboîtées depuis un demi siècle), qui mêle des conflits religieux (islam/christianisme/animisme), des conflits sur la terre (agriculteurs sédentaires/éleveurs nomades), des affrontements inter-ethniques (Noirs/Blancs) et inter-tribaux (entre Dinkas, Nuers, Bari, Azandés, etc.). En un demi siècle, sans doute plus de 2,5 millions de morts, et 5 millions de déplacés ou réfugiés, dispersés dans toute la région. Vos quelques 8 à 9 millions d’habitants pratiquent une soixantaine de langues (nilo-soudanaises, nigéro-congolaises). Votre capitale (déterminée il y a très peu de temps) est une non-ville de 150 à 300000 habitants (les estimations ont été faites récemment à partir de photographies aériennes), où les administrations et les ambassades sont des conteneurs métalliques non climatisés, mais qui se louent à prix d’or.

Vos 800 km de frontières nord ne sont pas fixées précisément, et on s’y dispute encore, les armes à la main, villes, villages et ressources foncières et hydrauliques, et surtout pétrolières.

En alternance avec de longues périodes de guerre ouverte, et de conflits éclatés de plus ou moins basse intensité, vous avez négocié, en vain, avec le pouvoir central pendant des années. Du fait de la situation de conflit, et du sous-investissement du pouvoir central, vous être classé au fond de la liste des pays les plus pauvres de la planète. Les problèmes alimentaires et sanitaires sont majeurs. L’analphabétisme est un des plus élevés du continent, en particulier chez les femmes. Les ONG internationales tiennent une partie de la population à bout de bras. Heureusement, on a découvert chez vous il y a quelques années, d’importantes ressources pétrolières, que se disputent, avec des stratégies qui ressortent du billard à trois bandes (ou plus), principalement les compagnies chinoises et américaines. Et votre autorité de tutelle, le pouvoir central, essaie de réintégrer la « communauté internationale », et d’éviter des sanctions américaines: elle s’est finalement résolue à vous laisser mener votre vie hors de son giron.

Vous organisez donc en janvier 2011, avec la bénédiction des observateurs des organisations régionales et internationales, et surtout de quelques grandes puissances (et surtout des Etats-Unis, qui sont votre plus ferme soutien dans l’aventure), un référendum d’auto-détermination, qui obtient 98,83% de oui.

Vous proclamez votre indépendance le 9 juillet 2011. Venus parfois de très loin, de nombreux invités se pressent pour assister aux cérémonies, y compris le secrétaire général de l’ONU, M.Ban Ki-moon.

Vous avez tiré la carte Chance : avant même d’avoir proclamé votre indépendance, plusieurs Etats vous ont déjà reconnu (dont l’Allemagne, le Vatican, la Corée du Sud, le Soudan); mais aussi l’Union européenne, dont la diplomatie n’est pas toujours aussi réactive!

Vous tirez une deuxième carte Chance : en une semaine, une centaine de pays vous reconnaissent. Dans l’ordre les Etats-Unis sont les 4e, avec quelques heures d’avance sur la France, la Chine, la Russie, la Grande-Bretagne. Israël traîne un peu, puisque sa reconnaissance n’arrive que le lendemain, en même temps que celles du Koweït, du Bahreïn ou du Nigéria.

Vous tirez une troisième carte Chance : le jour même de votre indépendance, vous avez remis au secrétaire général de l’ONU, M.Ban Ki-moon, une demande formelle d’adhésion à l’ONU. Il l’a transmise immédiatement au Conseil de sécurité, qui vous répond positivement en quelques heures. Sans vote. Et qui redonne votre dossier à l’Assemblée générale. 5 jours après la proclamation de votre indépendance, soit le 14 juillet 2011, le président en exercice de la 65e Assemblée générale de l’ONU, le Suisse Joseph Deiss, propose un vote par acclamation. Vous êtes donc devenu, en 5 jours, le 193e Etat membre de l’ONU, de plein exercice. Néanmoins, vous devez attendre encore une douzaine de jours pour devenir le 54e Etat membre de l’Union africaine. C’est un peu long, d’accord. Mais vous entrez, dans la foulée, au FMI, à la Banque mondiale, au Commonwealth, etc. Et très bientôt à la Ligue arabe.

Vous êtes désormais la République du Soudan du Sud, capitale Juba, et vous pouvez vous occuper tranquillement de l’essentiel: le pétrole, son exploration, son exploitation et son évacuation.

Salva Kiir, Président du Sud soudan

Votre président, Salva Kiir Mayardit, dont tout le monde a admiré le chapeau pour l’occasion, a pris la parole devant la 66e Assemblée générale, vendredi 23 septembre 2011. Juste avant le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Qui est candidat, comme chacun sait, au titre de 194e Etat membre de l’ONU…

Les principales zones d’exploration pétrolière aux confins du Soudan et du Sud-Soudan en 2005
(source: Wikipedia.fr)

Jean-Paul Burdy

Maître de conférences d’histoire à l’Institut d’Etudes Politiques de Grenoble

http://www.questionsdorient.fr/

NOTES:

 1/ Un des rares blogs sud-soudanais: http://paanluelwel2011.wordpress.com/

 2/ Le tableau des reconnaissances internationales du Soudan du Sud, sur Wikipedia:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Reconnaissance_internationale_du_Soudan_du_Sud

Patrice Lumumba à Ibadan : Exposé sur l’Unité africaine et l’indépendance

Le 22 mars 1959, Patrice Lumumba est invité à la séance de clôture du Séminaire international d’Ibadan (Nigeria) organisé par le Congrès pour la liberté de la culture et l’Université d’Ibadan. Il y fait un exposé sur  » l’Unité africaine et l’indépendance nationale « .

Le texte a été repris dans l’ouvrage  » La pensée politique de Patrice Lumumba  » dont voici la teneur.

Je remercie le  » Congrès pour la liberté de la culture et l’université d’Ibadan  » pour l’aimable invitation qu’ils ont bien voulu m’adresser pour assister à cette conférence internationale où l’on discute du sort de notre chère Afrique. C’est une satisfaction pour moi de rencontrer ici plusieurs ministres africains, des hommes de lettres, des syndicalistes, des journalistes et des personnalités internationales qui s’intéressent aux problèmes de l’Afrique. C’est par ces contacts d’homme à homme, par des rencontres de ce genre que les élites africaines pourront se connaître et se rapprocher afin de réaliser cette union qui est indispensable pour la consolidation de l’unité africaine.

En effet, l’unité africaine tant souhaitée aujourd’hui par tous ceux qui se soucient de l’avenir de ce continent, ne sera possible et ne pourra se réaliser que si les hommes politiques et les dirigeants de nos pays respectifs font preuve d’un esprit de solidarité, de concorde et de collaboration fraternelle dans la poursuite du bien commun de nos populations. C’est pourquoi l’union de tous les patriotes est indispensable, surtout pendant cette période de lutte et de libération. Les aspirations des peuples colonisés et assujettis sont les mêmes ; leur sort est également le même. D’autre part, les buts poursuivis par les mouvements nationalistes, dans n’importe quel territoire africain, sont aussi les mêmes. Ces buts, c’est la libération de l’Afrique du joug colonialiste.

Puisque nos objectifs sont les mêmes, nous atteindrons facilement et plus rapidement ceux-ci dans l’union plutôt que dans la division. Ces divisions, sur lesquelles se sont toujours appuyées les puissances coloniales pour mieux asseoir leur domination, ont largement contribué – et elles contribuent encore – au suicide de l’Afrique.

Comment sortir de cette impasse ?

Pour moi, il n’y a qu’une voie. Cette voie, c’est le rassemblement de tous les Africains au sein des mouvements populaires ou des partis unifiés. Toutes les tendances peuvent coexister au sein de ces partis de regroupement national et chacun aura son mot à dire tant dans la discussion des problèmes qui se posent au pays qu’à la direction des affaires publiques. Une véritable démocratie fonctionnera à l’intérieur de ces partis et chacun aura la satisfaction d’exprimer librement ses opinions.

Plus nous serons unis, mieux nous résisterons à l’oppression, à la corruption et aux manœuvres de division auxquelles se livrent les spécialistes de la politique du “ diviser pour régner “. Ce souhait d’avoir dans nos jeunes pays des mouvements ou des partis unifiés ne doit pas être interprété comme une tendance au monopole politique ou à une certaine dictature. Nous sommes nous-mêmes contre le despotisme et la dictature.

Je veux attirer l’attention de tous qu’il est hautement sage de déjouer, dès le début, les manœuvres possibles de ceux qui voudraient profiter de nos rivalités politiques apparentes pour nous opposer les uns aux autres et retarder ainsi notre libération du régime colonialiste.

L’expérience démontre que dans nos territoires africains, l’opposition que certains éléments créent au nom de la démocratie, n’est pas souvent inspirée par le souci du bien général ; la recherche de la gloriole et des intérêts personnels en est le principal, si ce n’est pas l’unique mobile. Lorsque nous aurons acquis l’indépendance de nos pays et que nos institutions démocratiques seront stabilisées, c’est à ce moment là seulement que pourrait se justifier l’existence d’un régime politique pluraliste.

L’existence d’une opposition intelligente, dynamique et constructive est indispensable afin d’équilibrer la vie politique et administrative du gouvernement au pouvoir. Mais ce moment ne semble pas encore venu et ce serait desservir le pays que de diviser aujourd’hui nos efforts. Tous nos compatriotes doivent savoir qu’ils ne serviront pas l’intérêt général du pays dans des divisions ou en favorisant celles-ci, ni non plus dans la balkanisation de nos pays en de petits états faibles.

Une fois le territoire national balkanisé, il serait difficile de réinstaurer l’unité nationale. Préconiser l’unité africaine et détruire les bases mêmes de cette unité, n’est pas souhaiter l’unité africaine. Dans la lutte que nous menons pacifiquement aujourd’hui pour la conquête de notre indépendance, nous n’entendons pas chasser les Européens de ce continent ni nous accaparer de leurs biens ou les brimer. Nous ne sommes pas de pirates. Nous avons au contraire, le respect des personnes et le sens du bien d’autrui.

Notre seule détermination – et nous voudrions que l’on nous comprenne – est d’extirper le colonialisme et l’impérialisme de l’Afrique. Nous avons longtemps souffert et nous voulons respirer aujourd’hui l’air de la liberté. Le Créateur nous a donné cette portion de la terre qu’est le continent africain; elle nous appartient et nous en sommes les seuls maîtres. C’est notre droit de faire de ce continent un continent de la justice, du droit et de la paix.

L’Afrique toute entière est irrésistiblement engagée dans une lutte sans merci contre le colonialisme et l’impérialisme. Nous voulons dire adieu à ce régime d’assujettissement et d’abâtardissement qui nous a fait tant de tort. Un peuple qui en opprime un autre n’est pas un peuple civilisé et chrétien.

L’Occident doit libérer l’Afrique le plus rapidement possible. L’Occident doit faire aujourd’hui son examen de conscience et reconnaître à chaque territoire colonisé son droit à la liberté et à la dignité. Si les gouvernements colonisateurs comprennent à temps nos aspirations, alors nous pactiserons avec eux, mais s’ils s’obstinent à considérer l’Afrique comme leur possession, nous serons obligés de considérer les colonisateurs comme ennemis de notre émancipation. Dans ces conditions, nous leur retirerons avec regret notre amitié.

Je me fais le devoir de remercier ici publiquement tous les Européens qui n’ont ménagé aucun effort pour aider nos populations à s’élever. L’humanité tout entière leur saura gré pour la magnifique oeuvre d’humanisation et d’émancipation qu’ils sont en train de réaliser dans certaines parties de l’Afrique.

Nous ne voulons pas nous séparer de l’Occident, car nous savons bien qu’aucun peuple au monde ne peut se suffire à lui même. Nous sommes partisans de l’amitié entre les races, mais l’Occident doit répondre à notre appel.

Les occidentaux doivent comprendre que l’amitié n’est pas possible dans les rapports de sujétion et de subordination.

Les troubles qui éclatent actuellement dans certains territoires africains et qui éclateront encore ne prendront fin que si les puissances administratives mettent fin au régime colonial. C’est la seule voie possible vers une paix et une amitié réelles entre les peuples africains et européens.

Nous avons impérieusement besoin de l’apport financier, technique et scientifique de l’Occident en vue du rapide développement économique et de la stabilisation de nos sociétés. Mais les capitaux dont nos pays ont besoin doivent s’investir sous forme d’entraide entre les nations. Les gouvernements nationaux donneront toutes les garanties voulues à ces capitaux étrangers.

Les techniciens occidentaux auxquels nous faisons un pressant appel viendront en Afrique non pour nous dominer mais bien pour servir et aider nos pays.

Les Européens doivent savoir et se pénétrer de cette idée que le mouvement de libération que nous menons aujourd’hui à travers toute l’Afrique, n’est pas dirigé contre eux, ni contre leurs biens, ni contre leur personne, mais simplement et uniquement, contre le régime d’exploitation et d’asservissement que nous ne voulons plus supporter. S’ils acceptent de mettre immédiatement fin à ce régime instauré par leurs prédécesseurs, nous vivrons avec eux en amis, en frères.

Un double effort doit être fait pour hâter l’industrialisation de nos régions et le développement économique du pays. Nous adressons un appel aux pays amis afin qu’ils nous envoient beaucoup de capitaux et de techniciens.

Le sort des travailleurs noirs doit aussi être sensiblement amélioré. Les salaires dont ils jouissent actuellement sont nettement insuffisants. Le paupérisme dans lequel vivent les classes laborieuses est à la base de beaucoup de conflits sociaux que l’on rencontre actuellement dans nos pays. A ce sujet, les syndicats ont un grand rôle à jouer, rôle de défenseurs et d’éducateurs. Il ne suffit pas seulement de revendiquer l’augmentation des salaires, mais il est aussi d’un grand intérêt d’éduquer les travailleurs afin qu’ils prennent conscience de leurs obligations professionnelles, civiques et sociales, et qu’ils aient également une juste notion de leurs droits.

Sur le plan culturel, les nouveaux états africains doivent faire un sérieux effort pour développer la culture africaine. Nous avons une culture propre, des valeurs morales et artistiques inestimables, un code de savoir-vivre et des modes de vie propres. Toutes ces beautés africaines doivent être développées et préservées avec jalousie. Nous prendrons dans la civilisation occidentale ce qui est bon et beau et rejetterons ce qui ne nous convient pas. Cet amalgame de civilisation africaine et européenne donnera à l’Afrique une civilisation d’un type nouveau, une civilisation authentique correspondant aux réalités africaines.

Des efforts sont aussi à faire pour la libération psychologique des populations. On constate chez beaucoup d’intellectuels, un certain conformisme dont on connaît les origines.

Ce conformisme provient des pressions morales et des mesures de représailles qu’on a souvent exercées sur les intellectuels noirs. Il suffisait de dire la vérité pour que l’on fut vite taxé de révolutionnaire dangereux, xénophobe, meneur, élément à surveiller, etc.

Ces manœuvres d’intimidation et de corruption morale doivent prendre fin. Il nous faut de la véritable littérature et une presse libre dégageant l’opinion du peuple et non plus ces brochures de propagande et une presse muselée.

J’espère que le « Congrès pour la Liberté de la Culture nous aidera dans ce sens.

Nous tendons une main fraternelle à l’Occident. Qu’il nous donne aujourd’hui la preuve du principe de l’égalité et de l’amitié des races que ses fils nous ont toujours enseigné sur les bancs de l’école, principe inscrit en grands caractères dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme. Les Africains doivent jouir, au même titre que tous les autres citoyens de la famille humaine, des libertés fondamentales inscrites dans cette Déclaration et des droits proclamés dans la Charte des Nations Unies.

La période des monopoles des races est révolue. La solidarité africaine doit se concrétiser aujourd’hui dans les faits et dans les actes. Nous devons former un bloc pour prouver au monde notre fraternité.

Pour ce faire, je suggère que les gouvernements déjà indépendants apportent toute leur aide et appui aux pays non encore autochtones.

Pour favoriser les échanges culturels et le rapprochement entre les pays d’expression française et ceux d’expression anglaise, il faudrait rendre l’enseignement du français et de l’anglais obligatoire dans toutes les écoles d’Afrique.

La connaissance de ces deux langues supprimera les difficultés de communication auxquelles se heurtent les Africains d’expression anglaise et ceux d’expression française lorsqu’ils se rencontrent.

C’est là un facteur important d’interpénétration.

Les barrières territoriales doivent aussi être supprimées dans le sens d’une libre circulation des Africains à l’intérieur des états africains.

Des bourses d’études seraient également à prévoir en faveur d’étudiants des territoires dépendants.

Je profite de l’occasion qui m’est offerte pour rendre publiquement hommage au Dr Kwamé Nkrumah et à M. Sékou Touré d’avoir réussi à libérer nos compatriotes du Ghana et de la Guinée.

L’Afrique ne sera vraiment libre et indépendante tant qu’une partie quelconque de ce continent restera sous la domination étrangère.

Je conclus mon intervention par ce vibrant appel :

Africains, levons-nous !

Africains, unissons-nous !

Africains, marchons main dans la main avec ceux qui veulent nous aider pour faire de ce beau continent un continent de la liberté et de la justice.

Pour en finir avec le « printemps arabe » : commençons par nous décoloniser mentalement

« Si un événement arrive par hasard, vous pouvez être sûr qu’il a été programmé pour se dérouler ainsi. » Franklin Delanoë Roosevelt (ancien président des Etats-Unis d’Amérique)

Cette boutade d’un ancien président des Etats-Unis est d’une brûlante actualité. Elle peut à elle seule expliquer la boulimie de mimétisme qui nous prend d’organiser des colloques, congrès, conférences sur ce que la doxa occidentale appelle le « Printemps arabe ». On le voit, une révolution, une révolte, une jacquerie qui appartient aux Arabes reçoit son nom de baptême d’un Occident qui, plus que jamais, dicte la norme comme l’a pointé du doigt Sophie Bessis dans un ouvrage remarquable et prémonitoire : « L’Occident et les autres : histoire d’une suprématie » parue aux éditions La Découverte. Nous allons donner notre sentiment sur ces colloques en prenant l’exemple de celui organisé par le journal El Watan avec d’éminents spécialistes.

Nous lisons sous la plume de Mustapha Benfodil : « Un colloque sur les révolutions arabes se tient du 23 au 25 septembre et se propose de disséquer cette formidable lame de fond qui soulève comme un seul homme le Monde arabe, de Casa à Damas et de Tunis à Sanaa. Une lame de fond qui a pour étincelle l’auto-immolation de Mohamed Bouazizi, un diplômé au chômage improvisé camelot, un certain 17 décembre 2010 dans la province de Sidi Bouzid, en Tunisie(1).

Ce qui est en cause, c’est d’abord le choix du thème : le Printemps arabe de l’Atlantique au Golfe. Le thème sur le Printemps arabe est, dès le départ, une allégeance et une soumission intellectuelle à la doxa occidentale qui, la première, a décidé d’appeler ainsi ces mouvements. Pour Mohammed Hachemaoui, enseignant à l’université d’Alger et qui a soutenu une thèse le 17 décembre 2004 à l’Institut d’études politiques sur la corruption en Algérie, l’histoire commence, pourrait-on dire à « Sumer » (Sidi Bouzid) quelque part dans une petite ville de Tunisie. « Depuis l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi le 17 décembre 2010, une nouvelle page de l’histoire est en train de s’écrire dans le Monde arabe », constate-t-il. « Une vague irrépressible de soulèvements populaires emportant tour à tour Ben Ali et Moubarak, (…) deux amis et alliés protégés par l’Empire. Il s’agit bel et bien d’un événement. »(1)

Le début des révoltes

Monsieur Hachemaoui va jusqu’à épouser la thèse occidentale comme celle de Gilles Kepel, et tant d’autres qui n’ont pas vu semble-t-il « venir » les événements- qu’ils ont commandités- mais qui se félicitent que ces révoltes ne soient pas connotés par l’Islam. Pour eux, le soubassement de ces révoltes parfumées n’a pas les fondements classiques imputables à un hypothétique choc des civilisations. Tout ceci est bien beau, mais il est quand même étonnant pour l’auteur de fixer le début des révoltes du Printemps arabe à une immolation qui aurait pu passer inaperçue n’étaient les médias occidentaux qui en ont décidé autrement. Cela me rappelle ce que nous écrivions pour répondre aux mêmes propos d’une universitaire tunisienne qui voyait dans la révolte des jeunes en Tunisie une analogie totale avec la prise de la Bastille, la fuite du roi (Ben Ali), l’arrestation à Varennes (à l’aéroport) avec Marie-Antoinette (Leïla Trabelsi). Mimétisme quand tu nous tiens ! Comme si 1789 était un horizon indépassable !(2)

La réalité est malheureusement tout autre. Si nous n’inscrivons pas toutes ces indignations de la jeunesse arabe dans un « agenda occidental » nous n’avons rien compris au mouvement du monde. Nous aurions souhaité que lors de ce colloque, au lieu d’asséner des lapalissades de salon qui n’ont aucune portée, ces augustes personnes rétablissent l’Histoire, des révoltes récentes. Pour l’histoire. Le ras-le-bol arabe n’a pas commencé en décembre 2010 mais en octobre 1988 en Algérie. Le tribut fut très lourd. La jeunesse algérienne a été la première -triste privilège- à mourir pour s’être battue pour la démocratie, la liberté. Sauf que ça n’intéressait personne. L’Algérie a payé le prix de la démocratie avec une décennie rouge et dit-on 200.000 morts, 10.000 disparus et 30 milliards de dollars de dégâts sans compter les traumatismes que nous allons encore trainer pendant longtemps. Il a fallu attendre l’après-11 septembre 2001 pour que la voix de l’Algérie soit audible concernant le terrorisme. N’est-ce pas là un sujet concernant la révolte arabe ?

Nous aurions espéré aussi que cet aéropage de compétences nous dise leur sentiment de ce qui se passe en Palestine, en Syrie et en Libye où, comme le relève Djamel Labidi, il y a maldonne, l’Otan bombarde des personnes qu’il était censé protéger. Ecoutons-le : « Conformément à la résolution 1973, ou du moins l’interprétation qu’ils en ont faite, l’Otan ne devrait-elle pas à présent bombarder… les positions du CNT ? En effet, c’est celui-ci qui est désormais le pouvoir et ce sont les autres, les « gueddafistes » qui sont à présent « les rebelles ». C’est donc le nouveau pouvoir, le CNT, qui, aujourd’hui, « bombarde son propre peuple », à Syrte et ailleurs, et qui tombe sous le coup de la résolution 1973 de l’ONU. Je plaisante ? A peine. Car on voit ainsi à quoi a été réduit le droit international. C’est le cas aussi de la reconnaissance de l’Etat palestinien. Le gouvernement français s’était empressé de reconnaître le CNT libyen alors que rien ne prouvait sa légitimité. C’est de l’étranger que le CNT a tiré d’abord sa légitimité. Mais le gouvernement français ne veut pas reconnaître l’Etat palestinien qui, lui, est légitime depuis 60 ans… Depuis toujours. (…). Les révolutions arabes continuent de charrier le meilleur et le pire. Je lisais dans un journal français (le Nouvel Observateur. 13 septembre 2011) un reportage sur une jeune Libyenne de 24 ans qui s’enorgueillait d’avoir fourni des renseignements à l’Otan, par le relais d’Al Jazeera, sur les cibles libyennes à attaquer, quand l’intervention militaire se préparait ».(3)

Ahmed Halfaoui abonde dans le même sens : « On parle toujours de « rebelle s » en Libye, pourtant il y a un Etat, avec un drapeau tout neuf, qui y a été installé par l’Otan. La remarque vient du fait que ce n’est pas pour désigner la résistance populaire qui, depuis sept mois, fait toujours front dans le pays, mais les troupes du pouvoir « élu » d’abord dans les salons des grandes puissances et confirmé par l’ONU. (…). Les rebelles ne peuvent être que les Libyens qui défendent leur terre et leurs maisons à Syrte, Beni Walid, Ras Lanouf, Zaouiah, Tarhouna, Sebha, Brega et là où ils tiennent des positions, et qui font le coup de feu à Tripoli et dans tous le pays. Rien ne justifie le vocabulaire qui règne dans les médias.(4)

La réalité du « Printemps arabe »

Comme par hasard, les monarchies arabes dociles aux Etats-Unis et à Israël ont survécu à la « « tempête du Printemps arabe » ». Cependant, à Bahreïn au Yémen, silence on tue, mais là l’Empire ne bouge pas donc, les vassaux européens regardent ailleurs. Nous aurions voulu que lors de cette réunion savante on démonte la mécanique de ces révoltes pour y voir une manipulation de grande ampleur et la « spontanéité » des révoltes est un paramètre qui a été mis en équation pour susciter le chaos pour le plus grand bien de l’Empire et de ses vassaux. Tout le monde se souvient des bloggeurs qui ont catalysé les révoltes en Egypte, en Syrie…On le voit, ce qui a perdu les potentats arabes, c’est le lâchage de l’Occident mis en musique par l’Internet et un projet mûrement réfléchi qui a travaillé sur un terreau favorable, une masse arabe toujours prête à l’émeute constamment en posture pré-insurrectionnelle au vu de la hogra, le déni de justice, les passe-droits la corruption institutionnalisée, bref ce que décrit admirablement justement Mohammed Hachemaoui dans sa thèse soutenue en 2004 sur la corruption. Le chaos en Irak, en Afghanistan, ne gêne pas la curée sur les matières premières et le pétrole. Les Afghans, les Irakiens et de plus en plus les Libyens peuvent se démolir à qui mieux mieux au besoin aidés par les bavures des drones, cela ne gênera pas l’écoulement du pétrole qui, aux dernières nouvelles, commence à être exploité par Total..

Le droit d’ingérence puis le devoir d’ingérence

Ce colloque me donne la pénible impression, outre le fait qu’il n’apporte rien de nouveau, de s’apparenter au discours main stream occidentale. Nous lisons dans ce cadre un morceau d’anthologie sous la plume de Jean Daniel : « …Il était inévitable, avec la progression des ondes de choc venues de Tunis et du Caire,que l’émergence du Printemps arabe suscite des polémiques et des affrontements. (…) Nous n’avions qu’à applaudir, qu’à nous solidariser et à décider de faire l’impossible pour que personne ne confisque aux peuples qui s’étaient libérés, leur révolution. (…) C’est alors que s’est posé le problème du devoir d’assistance et du droit d’ingérence. (…) En Libye, le Conseil de sécurité, la Ligue arabe et l’Otan représentée par la France et la Grande-Bretagne ont décidé de faire un choix qui impliquait un viol de souveraineté.Kadhafi menaçait d’écraser une partie de son pays et de son peuple, et menaçait d’ailleurs le monde entier. La communauté internationale s’est octroyée un « droit d’ingérence exceptionnel ». (…) A quoi sert de dire que l’on ne s’est pas opposé à l’intervention israélienne à Ghaza, si les membres du Conseil de sécurité ne sont pas d’accord entre eux pour le faire ? La justice, en géopolitique,n’est pas abstraite. Elle dépend des circonstances et de ceux qui ont en charge de la définir et de l’appliquer. Il y a toujours eu « deux poids, deux mesures ». (….) A la réflexion, et tout compte fait, j’ai décidé de préférer le comportement ostentatoire d’un BHL à l’indifférence dédaigneuse et frileuse de ses rivaux. BHL (…) d’autre part, à force de vouloir être Malraux, il va peut-être finir un jour par lui ressembler ». (5)

Tout est dit, le devoir d’ingérence, Kadhafi qui assassine et sous entendu qui doit être pourchassé, « le deux poids, deux mesures » s’agissant d’Israël et la préférence pour BHL, le Malraux qui s’ignore ! On attribue à Machiavel la sentence suivante : « Le meilleur moyen de contrer une révolution c’est de la faire soi-même » Ceci s’applique le croyons nous comme un gant, à ce qui se déroule sous nos yeux. En un mot comme en mille tout est programmé pour se déroulé ainsi. Il « suffit de lire » -mais le veut-on ?- l’ouvrage de Gene Sharp qui décrit par le menu comment faire une révolution non violente et la réussir… Nous y trouverons tous les symptômes constatées dans les révoltes légitimes tunisiennes et égyptiennes, libyennes et qui, rapidement, ont été « prises en charge ».

Ahmed Bensaâda nous présente l’ouvrage : « De la dictature à la démocratie », livre de chevet depuis près de deux décennies de tous les activistes du monde non occidental rêvant de renverser des régimes jugés autocratiques. (…) Dans cet ouvrage, Gene Sharp décrit les 198 méthodes d’actions non violentes susceptibles d’être utilisées dans les conflits en vue de renverser les régimes en place. Parmi elles, notons la fraternisation avec les forces de l’ordre, les défilés, les funérailles massives en signe de protestation, les messages électroniques de masse, les supports audiovisuels, les actes de prière et les cérémonies religieuses, l’implication dans le nettoyage des places publiques et des endroits qui ont été la scène de manifestations, l’utilisation de slogans forts (comme le « Dégage » ou « Irhal »), des logos (comme le poing fermé), des posters avec les photographies des personnes décédées lors des manifestations et une certaine maîtrise de l’organisation logistique » »(6)

« (…) Cette brillante application des théories de Gene Sharp fut suivie par d’autres succès retentissants : Géorgie (2003), Ukraine (2004) et Kirghizistan (2005). Voici ce que dit, en 2010, Pierre Piccinin, professeur d’histoire et de sciences politiques : « Les « révolutions colorées » […] ont toutes mis en oeuvre la même recette : un groupuscule organisateur est financé par l’étranger et soutenu logistiquement (ordinateurs, abonnements à Internet, téléphones portables…). Formé par des professionnels de la révolution, sous le couvert d’ONG censées promouvoir la démocratie, telle la célèbre Freedom House, il arbore une couleur et un slogan simple. Le but : se débarrasser d’un gouvernement hostile et le remplacer par des leaders amis ».(6) Ahmed Bensaâda met dans le même paquet la manipulation concernant l’Iran où l’on se souvient de la jeune dame « tuée » dont l’image a fait le tour du monde. Les évènements qui ont secoué la rue iranienne pendant l’été 2009 ont été riches en enseignements. (…) L’éclatant succès des révoltes populaires en Tunisie et en Égypte est certainement dû à une application pragmatique des méthodes d’actions non violentes de Gene Sharp. Les jeunes activistes de ces deux pays (ainsi que ceux de plusieurs autres pays arabes) ont été formés aux nouvelles technologies par les organismes américains d’« exportation de la démocratie ». Ils ont participé à de nombreuses rencontres dont celles organisées par l’ « Alliance of Youth Movements » (AYM) en 2008, 2009 et 2010. (…) Il va sans dire que les révoltes populaires dans ces deux pays se sont largement inspirées des expériences des révolutions colorées et de la révolte de la rue iranienne. (….) ».(6)

Ce colloque, qui aurait pu proposer quelques pistes de réflexion quant à une sortie de crise, se termine comme les autres, tous les autres, selon un scénario lisse qui ne perturbe pas « l’ordre établi » par une prise de position claire, nette, précise. Adoube-t-il l’ignominie qui se déroule sous nos yeux ? Après le carnage à huis clos de la Libye voici venir le tour de la Syrie. Certes Al Assad doit partir mais au bout d’un processus que l’Occident ne veut pas. Je ne peux m’empêcher de donner la parole à soeur Agnès -Mariam de Chrétiens d’Orient mère supérieure d’une instutution religieuse à Damas qui , lucidement, s’explique longuement sur les enjeux de la déstabilisation de la Syrie. Nous reproduisons quelques extraits : « (…) Aussi, c’est avec soulagement et gratitude que les chrétiens non gagnés aux thèses fallacieuses des maîtres du monde, accueillent les courageuses et franches assertions du Patriarche concernant la situation dramatique liée au « Printemps arabe ». « Que se passera-t-il en Syrie ? Y aura-t-il une guerre sunnito-alaouite dans ce pays ? Ce serait, non pas une démocratie, mais un génocide (…) Présentées comme étant des quêtes démocratiques populaires, les manifestations sont le trompe-l’oeil tout trouvé pour faire exploser la situation en Syrie et justifier, au cas où le besoin se présente, une intervention militaire comme en Libye ».(7)

Le monde est en pleine mutation. Allons-nous vers la « Bellum omnium contra omnes », « la guerre de tous contre tous » prévue par Thomas Hobbes ? Le monde ancien est en train de s’écrouler. Le drame des peuples arabes est que l’alternance à la pointe des canons de l’Otan est suspecte, il est hors de doute que les futurs dirigeants adoubés par l’Empire vont continuer comme leurs prédécesseurs à tétaniser leur peuple. Pendant ce temps-là l’Occident regardera ailleurs pourvu que les sources de rapines de matières premières et d’énergie soient garanties. Ainsi va le monde. Seule une révolution endogène de la taille de l’immense révolution algérienne, véritable lame de fond, permettra aux peuples de prendre en main leur destin.

Chems Eddine Chitour

1. Mostefa Benfodil monde-arabe-une-nouvelle-page qui s’écrit El Watan 24-09-2011

2. C.E.Chitour http://www.mondialisation.ca/index….

3. DjamelLabidi http://www.legrandsoir.info/guerre-…

4. Ahmed Halfaoui http://www.lesdebats.com/editions/2…

5. Jean Daniel : Deux poids, deux mesures Blog NouvelObs. 26.04.2011

6. Ahmed Bensaada – Les limites de la théorie de la non-violence Le Grand soir 21.09.2011

7. Agnès-Mariam : http://www.mondialisation.ca/index….

P.-S. Article en ligne sur : Mondialisation

Obama et les chiens d’Afrique (Obama and african’s dogs)

Obama et les chiens d’Afrique (Obama and african’s dogs)

Le premier avec son chapeau indécrottable pour mieux cacher sa tête de corbeau. Le second avec ses cheveux défrisés comme un amuseur public. Le premier s’appelle Goodluck Jonathan, peut-être, aurait-il été badluck que le Nigeria irait mieux. Et le second, c’est Ali Bongo, fils de son père Ondimba Bongo, le nano « Roi de la forêt » mort (au pouvoir) en Espagne après l’avoir exercé durant 41 ans au profit de la France essentiellement et de sa famille ainsi que d’une clientèle accessoirement.

Le premier a été reçu le mercredi 08 juin 2011 à la Maison Blanche par Uncle Barry, le fameux Prix Nobel de la Paix des guerres justes et humanitaires.  Le second, quant à lui, l’a été ce vendredi 10 juin 2011. Ces deux-là ce sont des chiens de guerres des Occidentaux en Afrique. Ce sont des garçons de courses des « Grands 8 », cette oligarchie occidentale constituée d’ennemis d’hier de l’Axe (Allemagne, Japon, Italie) et des Alliés (USA, France, Grande-Bretagne) avec à leurs côtés, le Canada et la Russie cooptées.

Ces deux chiens d’Afrique qui viennent chercher leur os à la Maison Blanche pour avoir contribué à la chasse, ont ceci de particulier qu’ils aiment bien le rôle de sous-lieutenant et de garçons de courses des Occidentaux en Afrique. Le Gabon et le Nigeria (l’Afrique du Sud aussi) avaient voté la résolution 1973 de l’ONU autorisant les pays occidentaux à agresser la Libye. Les deux et l’Afrique du Sud avaient également voté la résolution 1975 autorisant la France à attaquer la Côte d’Ivoire, capturer le président Gbagbo et mettre à sa place leur frère maçon Ouattara. Sur la Côte d’Ivoire, que n’avait pas fait ce Goodluck Jonathan, ce chien de guerre?

Après la chasse, il faut donc une petite récompense aux chiens qui y ont contribué. Un p’tit cadeau, n’est-ce pas Bongo et Jonathan? Un tour à la Maison Blanche? ça fait du bien de prendre une pose avec le Prix Nobel de la paix des guerres justes et humanitaires, n’est-ce pas?

Mais le Gabon et le Nigeria, c’est aussi du pétrole. Et comme les Yankees reniflent l’odeur du pétrole où qu’il se trouve, eh bien, Uncle Barry Obama fait bien de recevoir ces deux voleurs patentés non seulement d’élection mais surtout de deniers publics privant ainsi des millions d’africains de nourriture et assassins d’africains et donc bons serviteurs.

D’ailleurs, Jay Carney, porte-parole de la Maison Blanche a défendu la réception de Bongo par Obama en confirmant que ces laquais sont bel et bien des garçons de courses: « le Gabon a effectué des votes très importants aux Nations unies (…) sur l’Iran, la Libye, la Côte d’Ivoire, dont sur des questions liées aux droits de l’homme …et le président Bongo a effectué de nombreuses réformes au Gabon, et le Gabon joue un rôle de plus en plus important au niveau régional et mondial ». Autrement dit, on les utilise tant en Afrique qu’ailleurs dans le monde pour atteindre nos objectifs, donc, il est normal qu’on les reçoit à la Maison Blanche.

L’Afrique, avec ces individus de cet acabit, a de l’avenir. Il reste donc à Uncle Barry à recevoir Jacob Zuma dont le pays a toujours voté pour toutes ces missions de guerre occidentales contre des pays africains et Wade qui, dans son zèle infantile, fait pieds et mains pour être reconnu comme un important dirigeant avec des interventions ici et là au Yémen et en Libye alors que tout ce qu’on lui demande c’est de travailler à améliorer l’existence des africains du Sénégal, chose qu’il n’arrive pas à accomplir jusqu’ici.

Pauvre Afrique! Qu’as-tu fait pour avoir des individus pareils comme « dirigeants »?

Komla KPOGLI

Secrétaire Général de la J.U.D.A

Jeunesse Unie pour la Démocratie en Afrique (J.U.D.A)

La famine, arme de guerre

Ne donnez rien : votre argent n’ira pas aux parias mais aux bourreaux

Cri d’alarme de l’ONU, le 5 septembre, une sixième région somalienne, celle de Bay, étant à son tour frappée par la famine consécutive à une «sécheresse d’ampleur exceptionnelle ». « Au total, quatre millions de personnes sont en situation de crise en Somalie, dont 750.000 qui risquent la mort dans les quatre prochains mois ».

750 000, c’est-à-dire le dixième de la population, alors que « des dizaines de milliers de personnes sont déjà mortes, dont plus de la moitié étaient des enfants », toujours selon le centre d’analyse pour la sécurité alimentaire (FSNAU) des Nations Unies, qui incrimine le trop faible « niveau actuel de réponse à la crise humanitaire ».

En effet, « seulement 59% de l’aide demandée pour l’ensemble des pays de la Corne de l’Afrique touchés par la sécheresse ont été versés à ce jour, soit un peu plus d’un milliard de dollars sur un total de 2,4 milliards». Et les media de stigmatiser l’égoïsme des Occidentaux — les seuls d’ailleurs dont la générosité soit sollicitée — à grands renforts de photos pathétiques de gosses décharnés.

Le réquisitoire d’une ancienne humanitaire

Mais culpabiliser une fois de plus le seul Blanc, lui-même en voie de paupérisation avancée, est un peu facile. D’autant que la situation est endémique. En septembre 2009 déjà, les ONG avaient sonné le tocsin, affirmant à l’AFP que « plus de 23 millions de personnes étaient menacées par la disette et la pauvreté en Afrique de l’Est, touchée par la crise la plus grave depuis une décennie ». « Les pluies sont de plus en plus imprévisibles et rares en Afrique de l’Est, tandis que les saisons des pluies se raccourcissent à cause de l’influence grandissante du changement climatique», s’indignait le directeur régional d’Oxfam, Paul Smith Lomas.

Le changement climatique, évidemment provoqué par le scandaleux gaspillage d’énergies des Occidentaux — toujours eux alors que l’Inde et la Chine, qui constituent à elles deux près de la moitié de la population de la planète, consomment elles aussi à tout-va — a bon dos. Ne faudrait-il pas pointer, plutôt, du doigt les conflits armés fatals au développement de l’agriculture et de l’élevage, certains gouvernements et les milices tribales?

Ce n’est pas nous qui le disons mais la géographe Sylvie Brunel, ancienne présidente d’Action contre la faim (et, subsidiairement, ex-épouse du ministre Eric Besson qui l’abandonna pour l’étudiante tunisienne Yasmine Tordjmann, issue du clan Bourguiba) : « La famine touche d’abord les populations délaissées, les clans dominés et les régions où vivent des citoyens de seconde zone. C’est une arme politique, née le plus souvent de l’indifférence du pouvoir envers certaines ethnies, parfois de leur volonté délibérée de vider des territoires.

» Sylvie Brunel, ancienne présidente d’Action contre la faim

Formulée dans Marianne, le 30 juillet, et totalement ignorée car, entre les vacances, la chute des Bourses et l’affaire DSK, nul ne se souciait de ces tristes tropiques, l’accusation lancée par Mme Brunel est terrible. Mais elle est, hélas, fondée En tout cas pour ce qui concerne la Corne de l’Afrique et ses entours.

Crimes contre l’humanité de l’Ethiopie à la Somalie

Idole des antifascistes pour sa résistance à Mussolini, feu l’empereur éthiopien Haïlé Sélassié avait ainsi, dans les années 1973-1974, instrumentalisé la sécheresse pour éradiquer les Danakils, ou Afars, qui avaient, à ses yeux, le tort d’occuper un territoire contrôlant la voie ferrée stratégique Addis-Abeba et Djibouti, seul accès de l’Ethiopie à la mer. 200 000 en moururent alors, dans le silence complice des chancelleries, le Négus étant intouchable.

Comme on ne change pas une méthode qui gagne, le régime communiste de Haïlé Mariam Menghistu, parvenu au pouvoir après la chute de Haïlé Sélassié, usa en 1979 de la même arme contre les Tigréens mais aussi les Falashas — tribu convertie depuis des siècles au judaïsme tout en pratiquant l’animisme, ce qui incita à Israël à lui reconnaître le bénéfice de la « loi du retour » et à organiser pour ce faire l’opération Salomon.

Nouvelle famine en 1984 et 300 000 morts malgré l’importance de l’aide internationale… dont la quasi-totalité profita au pouvoir central, celui-ci bloquant les transports afin que les denrées acheminées à grands frais n’atteignent pas les régions rebelles.

Scénario identique en Somalie, où un certain Bernard Kouchner accéda, en octobre 1992, à la gloire internationale en transportant un sac de riz sur son dos. Malgré, là encore, le pont aérien français, le déploiement de l’ONU et l’opération américaine « Restore Hope » destinés à venir en aide aux malheureux menacés de mort par inanition, la sanglante guerre tribale interdit tout acheminement  de l’aide alimentaire.

Et, près de vingt années plus tard, la situation n’a guère changé. Bien au contraire, toutes les infrastructures ayant gravement pâti des affrontements ethnico-religieux, ce qui rend très aléatoire l’accès au centre et au sud du pays, le gouvernement de transition somalien (TGF), en place depuis 2004, ayant été impuissant à rétablir un semblant d’ordre. Dans ces conditions, même si les donateurs mettaient massivement la main à la poche, quels secours pourraient-ils apporter aux quatre millions de Somaliens victimes de la famine ?

Comme la plus grande partie du sud et du centre de la Somalie, la région de Bay, pour laquelle se mobilise aujourd’hui l’ONU, et qui inclut notamment la ville de Baidoa, épicentre de la famine du début des années 90 et surnommée alors « la cité de la mort », est, en outre, contrôlée par les insurgés islamistes shebab, qui rançonnent les rares organisations humanitaires encore présentes et s’approprient la majeure partie de l’aide parvenue à destination.

Pas d’euros pour les bourrreaux !

Car, comme le dit encore Sylvie Brunel, « les stocks existent. Il y a des excédents agricoles à proximité et suffisamment d’aliments pour tous, mais les plus pauvres ne peuvent pas les acheter. En Somalie ou en Ethiopie, on peut même voir des gens crever de faim à côté d’entrepôts pleins. Certains gouvernements laissent mourir des franges de leurs populations et refusent l’aide humanitaire pour ne pas passer pour des incapables. Mais, après quelques semaines, ils jouent du drame qui les touche pour obliger les ONG et l’ONU à passer par eux, obtenir une forme de légitimation de la part de la communauté internationale, recevoir de l’aide logistique et alimentaire, et se poser en héros devant leurs peuples.»

Famine en Ethiopie

Ce moment névralgique est venu. Si d’aventure, les reportages lacrymatoires vous incitaient à ouvrir votre porte-monnaie en même temps que votre cœur, vous voici donc prévenus : ce n’est pas aux paysans chassés de leurs terres, aux parias de la faim ni aux enfants agonisants qu’iront vos euros, mais à leurs bourreaux, qui disposeront ainsi de ressources nouvelles pour leurs futures éradications ethniques.

Au fait, plus heureux qu’un Milosevic, Menghistu, réfugié au Zimbabwe  en 1991 après l’effondrement de l’URSS et le départ de ses protecteurs soviétiques et cubains, n’a été jugé que par contumace aux procès qui lui avaient été intentés pour « génocide » et à l’issue duquel il fut condamné d’abord à la réclusion perpétuelle puis à la peine capitale en appel, le 26 mai 2008. De même, le communiste Lazare Kaganovitch, artisan de la famine en Ukraine (6 à 8 millions de morts entre 1932 et 1933) n’eut-il jamais à répondre de ses actes et mourut-il, de sa belle mort, en 1991, à l’âge avancé de 97 ans, dans son douillet appartement moscovite.

Camille GALIC

L’Australie à la pointe de la dégénérescence

Nerrati – L’Australie a décidé d’autoriser les personnes « transgenres » ou « transsexuelles » à se déclarer comme telles dans leurs passeports, ou à choisir leur sexe, sans exiger qu’elles aient subi une opération chirurgicale, a annoncé jeudi 15 septembre 2011, le gouvernement.

Image dégoutante d’un transexuel extravaguant et extrémiste

DES PASSEPORTS AVEC UNE OPTION « X » POUR LES TRANSGENRES :

Le ministre de la Justice australien, Robert McClelland, a précisé que ces personnes auraient besoin d’une simple lettre de leur médecin pour obtenir un document de voyage faisant état de ce qu’elles considèrent être leur véritable sexe. « La plupart des gens pensent que le fait de voyager librement, sans craindre de discriminations, va de soi. Cette mesure va accorder les mêmes libertés aux Australiens + transgenresou + transsexuels + », a déclaré le ministre. Les personnes qui ne souhaiteront pas se déterminer se verront attribuer le signe « X » dans la catégorie de genre du passeport.

La sénatrice Louise Pratt, première parlementaire australienne en couple avec un partenaire « transgenre » – né femme et devenu homme – s’est félicitée de la réforme. « Il y a eu de nombreux cas à l’étranger de personnes arrêtées dans les aéroports par la police de l’immigration simplement parce que leur passeport ne coïncidaient pas avec leur apparence », a-t-elle déclaré sur les ondes de la radio « ABC ».

La nuit tombe sur l’Europe

Nous pouvons affirmer ce soir avec la certitude la plus absolue que le premier point de l’agenda que nous avons détaillé la semaine dernière, à savoir un troisième plan de « sauvetage » pour la Grèce, sera décidé avant la mi-novembre, et qu’une des conditions sine qua none dictée par Bruxelles sera la mise sous tutelle directe et totale de ce pays par un triumvirat composé de cadres du FMI, de la BCE et de la Commission européenne. Ainsi la Grèce sera le laboratoire d’un « projet qui vise à anéantir la souveraineté des pays de l’Union européenne et qui, par extension, permettra d’en réifier toutes les instances démocratiques. »

La Grèce ne sortira pas du piège de l’euro

Certains esprits brandissent l’article 50 du Traité sur l’Union européenne (TUE), prétendant qu’il est possible pour la Grèce de sortir de la zone euro. L’article 50 du TUE ne parle pas de l’euro ni de la zone euro, mais de l’Union européenne. Peu importe. Que dit cet article ?

1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l’Union.

2. L’État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l’Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l’Union. Cet accord est négocié conformément à l’article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l’Union européenne. Il est conclu au nom de l’Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.

Intéressant. Donc, s’il n’y a pas majorité qualifiée au sein du Conseil ( soit 55% des membres du Conseil, comprenant au moins quinze d’entre eux et représentant des Etats membres réunissant au moins 65% de la population de l’Union), il n‘y a pas de voie de sortie. Que nous apprend encore l’article 218 paragraphe 3 ?

3. La Commission, ou le haut représentant de l’Union pour les affaires étrangères et la politique de sécurité lorsque l’accord envisagé porte exclusivement ou principalement sur la politique étrangère et de sécurité commune, présente des recommandations au Conseil, qui adopte une décision autorisant l’ouverture des négociations et désignant, en fonction de la matière de l’accord envisagé, le négociateur ou le chef de l’équipe de négociation de l’Union.

On le comprend bien. C’est théoriquement possible, mais pratiquement conçu pour être irréalisable.

Admettons que, par quelques miracles, la Grèce sorte tout de même de l’euro. Sur quelle base pourrait-t-elle émettre une monnaie nationale et ramener son économie sur les rails ?

Pour recréer sa monnaie, la Grèce devrait indexer sa dette publique sur un panier de référence de monnaies – qui pourrait être constitué du dollar, du yen, du franc suisse, etc. – de façon à protéger les détenteurs de la dette publique – et par voie de conséquence toutes les dettes, puisque la dette publique sert de référence – contre les effets, les dommages collatéraux, qui pourraient résulter de sa sortie de la zone euro. Car même si la Grèce se met en situation de défaut, même partiel, il va bien falloir trouver une solution pour ses créanciers.

La Grèce aurait donc besoin que d’autres pays investissent massivement dans son économie – des montants qui dépasseraient de très loin sa dette actuelle. Car si elle ne trouve plus personne pour se financer elle se retrouvera très vite au niveau économique du Sierra Leone – une perspective qui devrait être de nature à calmer rapidement les ardeurs de la rue et ses prétendus « insoumis », toutes tendances confondues. La Grèce pourrait-elle autofinancer sa monnaie ? Et comment ? Grâce à l’or qu’elle n’a pas ? En empruntant à des banques étrangères alors que sa situation actuelle menace de les mettre en faillite ? En imposant un impôt spécial à toutes les fortunes qui ont déjà mis les voiles ? L’euro est un piège dans lequel il n’y a pas d’issue. Pour ne pas avoir besoin d’en sortir, le plus simple était de ne pas y entrer.

La contestation des « masses » ne servira à rien

L’Euro est en effet un piège, car en empêchant les Etats membres de la zone de retrouver leur monnaie nationale, et d’en dévaluer sa valeur, elle permet de dévaluer le prix du travail et donc, comme nous avons tenté de l’expliquer dans une série d’articles, d’utiliser cette crise afin de reconfigurer l’économie.

Il est donc nécessaire, conformément à nos points 2 et 3 de l’agenda, que la crise s’amplifie encore de sorte à ce que la Grèce soit contrainte à un défaut partiel, qui entrainera une série de faillites bancaires à travers l’Europe et le défaut d’autres pays européens déjà en difficulté.

Nous aurions tort de penser que les masses pourraient empêcher le cours des catastrophes en se révoltant. L’histoire moderne n’a pas été avare d’exemples contraires, illustrant plutôt, chez les dites masses, une assez constante détermination à ne pas se révolter en dépit de ce qu’elles savaient, et même à ne pas savoir en dépit de l’évidence, ou du moins à se comporter en comme si elles ne savaient pas.

Un plan « clandestin » pour imposer une Europe fédérale

La société dans laquelle nous vivons n’est pas aussi transparente qu’elle le prétend, ou elle ne l’est pas comme elle le prétend. Elle ne parait si déconcertante que parce que les intérêts agissants y sont la plupart du temps cachés, et les rapports de causalité falsifiés. Dans un entretien accordé la semaine dernière au quotidien Le Monde (1), Jacques Sapir, économiste renommé et directeur Centre d’études des modes d’industrialisation (CEMI-EHESS) – bien que l’axe central de son analyse diffère de la notre – explique comment certaines de nos élites politiques ont manœuvré, au moins depuis 1985, afin de préparer le terrain à la situation actuelle :

« Il faut rappeler le rôle extrêmement néfaste qu’ont eu un certain nombre d’hommes politiques français, ainsi que des hauts fonctionnaires, qu’il s’agisse de Jacques Delors, de Pascal Lamy ou d’autres, dans la déréglementation financière généralisée que nous avons connue en Europe à partir de 1985-1986. Sur le fond, on a voulu faire avancer la solution d’une Europe fédérale sans le dire aux populations.

La construction européenne a été faite de telle manière qu’elle incluait des déséquilibres structurels dont les pères de l’Europe espéraient que les solutions iraient chaque fois un peu plus en direction du fédéralisme. Ce fédéralisme furtif, ou clandestin, comme l’on veut, ne tenait pas compte des réactions des peuples, et ne tenait pas compte de l’enracinement extrêmement profond des nations qui constituent l’Europe. On peut toujours aujourd’hui reprocher aux différents pays leurs égoïsmes, on peut toujours aujourd’hui reprocher aux classes politiques de France, d’Allemagne, d’Italie, d’Espagne, leur manque d’initiative et leur aveuglement face à la crise de l’euro, qui était une perspective inévitable depuis 2009.

Mais sur le fond toutes ces incompétences renvoient en réalité à un projet politique. Ce projet qui avait été refusé lors du référendum de 2005, que ce soit en France ou aux Pays-Bas, et que l’on a cherché à imposer malgré tout via la notion de contrainte économique. »

Vers une division de la zone euro en deux monnaies…

L’idée de mutualisation de la dette ou celle de l’émission massive par la banque centrale européenne (BCE) de crédits au profit des Etats membres ayant été enterrées par un arrêt du tribunal de Karlsruhe – pour lequel nous rappelions il y a quelques jours qu’il est garant de la souveraineté de l’Allemagne – ces deux solutions, qui n’auraient d’ailleurs été efficaces qu’à court terme, peuvent être oubliées.

Comme nous l’indiquions dans le point 4 de notre agenda, la dissolution de la zone euro n’étant pas à l’ordre du jour, la dernière option passe par une scission de la monnaie unique en deux entités : l’euro mark pour les pays du nord et Israël dans l’immédiat, puis l’intégration progressive des pays de l’est dont l’économie le permet, et l’euro franc pour les pays du sud, les Balkans et, à terme, la Turquie et les pays du Maghreb, après qu’ils aient été restructuré par quelques « révolutions arabes ».

… et l’intégration de l’Union pour la Méditerranée

Nous pensions que l’Union pour la Méditerranée (UPM) était en panne depuis 2008, et voilà que, galvanisée par les opportuns « printemps arabes » et la propice « crise de la dette des Etats », il renait de ses cendres. C’est ce que son secrétaire général, Youssef Amrani, écrivait le 13 septembre dernier dans le quotidien Le Monde (2), sous le titre Une nouvelle ère s’ouvre pour l’Union pour la Méditerranée. Extraits :

« Avec le « printemps arabe », une nouvelle ère s’est ouverte en Méditerranée. Les partenaires euro-méditerranéens doivent être à la hauteur de ce processus historique de transformation : il faut soutenir la transition démocratique et favoriser le développement économique et social pour construire un espace euro-méditerranéen démocratique, apaisé, stable et prospère. »

(…) Les révolutions qui ont eu lieu dans certains pays arabes nous appellent à travailler sur les priorités stratégiques déjà identifiées mais aussi à innover pour sortir des schémas classiques.

(…) L’Union pour la Méditerranée apparaît aujourd’hui comme une initiative visionnaire. (…) Il faut maintenant engager une nouvelle étape. (…) Pour faire face aux nouveaux défis, de nouveaux outils de financement doivent être créés, avec la Commission européenne et les institutions financières spécialisées telle la Banque européenne d’investissements, fonds d’assistance technique, mécanismes de garanties (…)

Tout ceci ne s’improvise pas. Ce processus multidimensionnel se construit avec l’adhésion de tous les acteurs clés de la région, avec l’appui de l’Union européenne et de la communauté internationale (…)

Il nous incombe de veiller à ce que les objectifs et les principes de la nouvelle politique européenne de voisinage actuellement à l’examen de l’Union européenne convergent avec ceux qui guideront la trajectoire de l’UPM.

(…) L’ancrage de plus en plus fort des économies méditerranéennes au marché intérieur de l’UE plaide aujourd’hui pour un objectif plus ambitieux allant au-delà du libre-échange, et s’inscrivant à terme dans la réalisation d’un espace économique commun. »

Après quelques tergiversations, pour nous prévenir autant que nous endormir, sur le mode « une nouvelle ère », « innover pour sortir des schémas classiques », « de nouveaux outils de financement doivent être créés », l’objectif est finalement lâché : « la réalisation d’un espace économique commun » avec l’Union européenne. Mais comme l’indique l’indique Youssef Amrani : « tout ceci ne s’improvise pas. »

Que faire ?

Ceux qui répètent les mensonges officiels diffusés en boucle par la propagande médiatique nous diront bientôt que les choix qui vont nous être imposé permettront en réalité la survie de notre civilisation, que la perte de la souveraineté des Etats européens et l’abolition de la démocratie ne seront que provisoires et que, au final, nous ressortirons plus fort de ces crises.

L’artifice de la propagande consiste en effet à affirmer à la fois que l’avenir est l’objet d’un choix conscient que l’humanité doit faire collectivement, comme un seul homme et en toute connaissance de cause puisqu’elle est instruite par des experts, des politique et des journalistes qui ne veulent que notre bonheur, et que de toute façon nous n’avons pas le choix, ou plutôt que celui-ci se résume à vivre selon les directives de l’oligarchie régnante ou de périr parce que l’on sera resté sourd à leurs mises en garde.

Tout se déroule devant nous, au grand jour, et il faut être aveugle ou complice (l’un n’étant pas incompatible avec l’autre) pour ignorer les forces désertificatrices et négatives à l’œuvre dans leur travail de renversement et de prise de possession négative, satanique. Car tel est le signe de la haute provocation des temps qui sont les nôtres : l’obligation devant laquelle on se trouve tenus d’utiliser ce terme aux résonances bien anciennes, étrange à nos actuelles habitudes de discours.

Cependant notre rôle reste, dans un présent écrasé par la probabilité du pire, d’étudier les diverses possibilités qui n’en demeurent pas moins ouvertes. Pris comme n’importe qui à l’intérieur d’une réalité aussi mouvante que violemment destructrice, nous nous gardons d’oublier ce fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables.

Frédéric Courvoisier, Spencer Delane, Mecanopolis

Notes :

1. Article du Monde du 19 septembre 2011

2. Article du monde du  13 septembre 2011

Un haut responsable de la NASA viré pour avoir révélé qu’il existe des bases extraterrestres sur la lune

Ken Johnson ancien haut responsable de l’administration américaine, et ayant participé au programme Apollo a été remercié pour avoir voulu révéler la vérité.

Johnston affirme que les astronautes ont découvert d’anciennes cités extraterrestres et les restes d’une machinerie incroyablement avancée sur la Lune. Une partie de cette technologie est utilisée pour manipuler la gravité.

Il prétend que l’agence americaine a ordonné le secret sur cette découverte, rappelons que tout cela date de la période où le conflit russo-américain semblait plus que probable. Et Ken Johnston a été obligé de participer a cette conspiration du silence.

Pendant les 40 dernières années, les hommes de science, les ingénieurs et les techniciens ont accusé la NASA de dissimulation et de cacher les données.

Le nombre croissant des allégations des accusateurs incluent le fait de cacher les informations sur des objets spatiaux anormaux et de mentir sur la découverte de tels engins sur la surface de la Lune et de Mars, et, bien sûr de nier l’évidence des preuves de vie révélées par les vaisseaux trouvés.

En témoigne la photo ci contre prise par le sonde Viking vers le milieu de 1970.

Selon Johnston, les astronautes d’Apollo ont rapporté les épreuves photographiques des objets qu’ils ont trouvé pendant les activités extra véhiculaires lunaires. Johnston affirme que la NASA lui a ordonné de détruire les images en question tandis qu’il se trouvait dans le Laboratoire de Propulsion. Mais il a refusé. Quand il a décidé de rendre public cette découverte, l’agence spatiale l’a renvoyé.

Gros plan sur cette étrange structure lunaire…

Dans une conférence de presse, Kay Ferrari, le Directeur, a expliqué pourquoi a demandé le renvoi de Johnston : il avait publiquement critiqué son patron.

Après sa sortie abrupte du programme, Johnson a indiqué qu’il en avait assez et était fatigué que le gouvernement des Etats Unis était assis sur les preuves depuis quatre décennies, des preuves qui démontrent que des villes anciennes extraterrestres sont dans la Lune.

« Je n’ai rien à perdre », a-t-il dit. »Je me suis battu avec la NASA et ils m’ont jeté. »

Gilbert Levin, l’homme de science qui a dirigé l’expérience importante de détection de vie à bord de la missionViking 1976,la mythique sonde spatiale ayant la première navigué vers Mars, appui les accusations de Johnston envers l’agence spatiale américaine.

Levin insiste sur le fait que son expérience de biologie a démontré qu’il y a une vie dans le sol martien.
« Nous avons obtenu des données positives correspondantes avec tous les critères la pre-mission, qui a démontré l’existence de vie microbienne dans le sol de Mars », a ditLevin au National Geographic.

« Nous avons trouvé une vie sur Mars dès 1976 ″, a dit l’homme de science. Voir I Found Life on Mars in 1976, Scientist Says

L’homme de science remarquable est si irrité par la NASA qui a créé même son propre site Web pour crier au monde qu’il y a réellement une vie sur la Planète Rouge. Voir http://www.gillevin.com /

Des preuves de grandes structures ont surgi, peut-être même une base dans l’extrémité de la Lune, qui semble appuyer les discussions de Johnston.

ci contre la sonde Lunik 13 a pris une photo agrandie de l’engin manufacturé.

Encore plus fort plusieurs scientifiques ont défié la NASA sur une autre fraude de l’Agence probablement perpétrée pendant des décennies : la couleur du ciel Martien.

Pendant des années, l’Agence Spatiale avait publié des photos de Mars avec un ciel rougeâtre et des paysages de rouge oxydé. Et ce jusqu’à ce que les enquêteurs indépendants et les missions de Mars réalisées par l’Agence Spatiale Européenne révèlent que le ciel Martien semblait réellement très similaire au ciel de la terre et le paysage martien se ressemblait assez au terrain une couleur un saumon pâle du sud-ouest américain.

Une ex-employée de la NASA, Donna Hare, accuse la NASA d’aveugler et d’obscurcir des milliers de photos depuis des années. Elle s’est manifestée en alléguant que l’Agence Spatiale a gommé des anomalies inconvenantes sur des certaines photos compromettantes.

Un illustrateur technique de profession a fait presque de tout pendant sa période dans l’Agence Spatiale, en travaillant comme illustrateur de l’espace et dans le laboratoire de diapositives de précision. Beaucoup de ces diapositives montrent des vaisseaux spatiaux, des satellites, des plate-formes de lancement, des lieux d’atterrissage, des cartes lunaires et beaucoup, beaucoup plus. Il a travaillé comme sous-traitant dans l’Agence pendant plus de 15 ans. Quand il a dévoilé la vérité sur la NASA, il a été publié et a été invité par la radio AMWOL à Washington. Depuis la polémique court et son témoignage a été, comme il se doit largement décrédibilisé.

En décembre 1972 les astronautes d’Apollo 17, Eugene Cernan et Harrison Schmitt ont passé environ 75 heures sur la Lune. Pendant l’expédition lunaire ils ont fait une photo. Si incroyable que ça paraisse il décèle ce qui semble être la tête d’un robot. Cernan a commenté que, « bien qu’il voyait cela de ses propres yeux, il ne pouvait pas encore y croire », écrit l’auteur Joe Szostak dans son livre et dans son site Web. Après avoir surpassé son choc initial, on a rendu compte que ce ne pouvait pas être un crâne humain. Après tout, il était jeté sur un champ de décombres d’un cratère d’impact, qui avait été lancé comme une espèce d’ordures sur le sol de la Vallée. Si fragile, comme un os fossilisé. De plus, l’exposition au rayonnement extrême solaire et cosmique aurait depuis déjà beaucoup réduit le matériel organique à une poussière fine. Cet objet a été il n’y a pas de doute d’une origine mécanique.Des améliorations de couleur ont démontré que la ‘tête’ a une raie rouge distinctive autour de l’aire où devrait être la lèvre supérieure, une caractéristique qui semblait être peinte clairement ou anodisé sur l’objet. Des parties de l’autre photo montraient que la ‘tête’ avait deux soubassements pour les yeux, un front, des crêtes de sourcil, d’un nez avec cavité un nez, une paire d’os de la joue et la moitié supérieure de la mandibule. Lamandibule inférieure semblait manquer. Plusieurs des roches du site avaient des qualités spectrales inhabituelles, en reflétant la lumière comme des verres à vitres ou du métal hautement poli.

Quand au terme du 50eme congrès des États-Unis a été votée une loi punissant avec destitution de ses droits et d’une peine de prison, tout membre du gouvernement, civil ou militaire, révélant des informations confidentielles sur le programme spatial américain ; l’état n’a pas pensé à l’avenir de toutes ces personnes impliquées d’autres façons dans les événements d’objet volant non identifiés, ni qu’un jour ils arriveraient au terme de leurs vies et que dans ce moment ils se rebelleraient contre le secret infâme de la réalité de la vie extraterrestre et livreraient au monde toute la vérité.

Et pour terminer, une petite vidéo bien dérangeante…

http://www.dailymotion.com/video/xdqnx_base-lunaire-et-tours-lunaires_news#from=embediframe

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