Le Blog de Aymard

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Archives Journalières: août 9, 2011

Le collectif de hackers « Anonymous » va détruire Facebook

Le collectif de hackers  » Anonymous » mettra fin le 5 novembre prochain à Facebook.

C’est du moins ce que les hackers de ce collectif annoncent dans une vidéo publiée sur le net le 16 juillet dernier.

Le collectif de hackers accuse Facebook de porter atteinte à la vie privée des utilisateurs et de vendre des informations à des agences gouvernementales qui ont permis d’espionner des personnes à travers le monde. Ils critiquent aussi les paramètres de confidentialité et le principe de conservation des données : «  Facebook en sait plus sur vous que votre propre famille » affirment-ils.

Pour faire buzzer dans les chaumières anonymous a créé pour l’occasion un compte twitter et un hashtag #opfacebook, mais aussi comble de l’ironie une page Facebook !

« La France doit retirer ses troupes de Côte d’Ivoire. Sa présence n’y est plus nécessaire » dixit François Hollande

François Hollande

François Hollande, candidat aux primaires socialistes, considère que le quinquennat de Nicolas Sarkozy n’a pas mis fin aux pratiques de la Françafrique.

« La volonté du président de gérer lui-même la relation avec l’Afrique et la persistance d’un certain nombre d’intermédiaires me confirment que les réseaux demeurent », déplore-t-il dans un entretien à l’hebdomadaire « Jeune Afrique ».

Quant aux propos du Premier ministre François Fillon, selon qui la Françafrique n’a « plus aucune réalité », M. Hollande y voit « une volonté d’en terminer avec ce qu’a fait le président depuis bientôt cinq ans ». Et d’ajouter: « Nous verrons bien si les réseaux et les connivences sont abolis ».

Stephane Mahe / Reuters

S’il est élu à l’Elysée, le député de Corrèze promet d’en finir « avec ces rapports de domination, d’influence et d’affairisme pour les amis du pouvoir ». Il s’engage à ne pas tenir « de discours comme ceux, profondément blessants, sur l’Homme africain de Nicolas Sarkozy ».

Par ailleurs, François Hollande considère que « la France doit retirer ses troupes de Côte d’Ivoire. Sa présence n’y est plus nécessaire ».

Quant à l’intervention en Libye, « c’est la politique du rattrapage », accuse-t-il. Selon lui, « l’empressement » de Nicolas Sarkozy visait à « occulter deux fautes qu’il avait commises: la visite grotesque du colonel (Moammar Kadhafi) à Paris (en 2007) et le silence des autorités françaises à l’égard de la Tunisie quand s’est déclenché le printemps arabe » en décembre 2010.

François Hollande prône une accélération de l’aide à la Tunisie post-Ben Ali. « Le G-8 a été trop frileux », estime-t-il. L’aide internationale de 40 milliards d’euros promise à l’Egypte et à la Tunisie « ne doit pas s’étaler sur cinq ans mais être immédiate ».

Tandis que le régime de Bachar el-Assad continue d’écraser les manifestations populaires en Syrie, François Hollande considère que les sanctions contre Damas « n’ont pas été prises comme elles auraient dû l’être ». « Je n’oublie pas les ambiguïtés et les connivences longtemps du parti de Nicolas Sarkozy à l’égard d’Assad père et fils », tance-t-il. « Je n’oublie pas davantage le fait que le seul pays représenté à haut niveau pour l’investiture de Bachar el-Assad fut la France ».

Associated Press (AP)

Libye : Rififi au CNT, Moustapha Abdeljalil limoge son « gouvernement »

Moustapha Abdeljalil, le Président du CNT

Le président du CNT, Moustapha Abdeljalil a limogé son exécutif pour manque de réactivité dans la crise née de l’assassinat du général Younès. Cette décision traduit la cacophonie qui règne au sein de l’organe représentatif des rebelles depuis l’assassinat de son chef militaire. Le Premier ministre de la rébellion doit former une nouvelle équipe.

Cette décision est liée à « l’insuffisance de la performance de certains membres (…) dans la gestion de la crise » liée à l’assassinat d’Abdel Fattah Younès. « Ils ont tous été limogés. Il y a eu des erreurs administratives pour lesquelles ils ont été tenu responsables », a précisé Chamsiddine Abdoulmolah, le responsable à la communication du CNT.

Iran : Ramin Mehmanparast appelle la police britannique à la retenue

Le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Ramin Mehmanparast a appelé la police britannique à la retenue face aux protestations publiques qui secouent la Grande-Bretagne depuis trois jours.

Réagissant aux protestations massives des citoyens de Tottenham, Ramin Mehmanparast a exhorté la police britannique à mettre un terme aux confrontations violentes avec les protestataires.

C’est dans le quartier défavorisé de Tottenham, au nord, qu’ont éclatés les troubles samedi. Une manifestation faisait suite à la mort d’un homme noir de 29 ans, Mark Duggan, tué jeudi lors d’un échange de tirs avec la police, les manifestants soupçonnant cette dernière d’avoir ouvert le feu en premier.

Il a souligné la nécessité d’entamer des discussions avec les manifestants et d’écouter leurs revendications, afin de ramener la paix et la sérénité.

Il a appelé les organisations indépendantes des droits de l’Homme à enquêter sur le meurtre de cet homme noir conformément à ces droits civiques.

Les violences continuent à Londres après trois jours d’affrontements entre la police et des habitants de plusieurs quartiers.

D’autres grandes villes d’Angleterre sont désormais en proie à des troubles similaires, aux heurts avec la police anti-émeutes, aux voitures brûlées, aux vitrines brisées.

Les violents affrontements qui touchent la capitale britannique depuis ce week-end s’étendent et atteignent désormais Liverpool, Birmingham et Bristol.

Au total, le bilan s’élève pour l’instant à 35 blessés selon Scotland Yard.

Face à cette flambée de violence inédite depuis une vingtaine d’années en Grande-Bretagne, le Premier ministre David Cameron a décidé d’écourter ses vacances. Une réunion d’urgence avec la ministre de l’Intérieur et le chef de la police doit avoir lieu ce mardi.

Quelques 1.700 policiers sont déjà déployés pour tenter de contenir calmer ces émeutes qui secouent Londres et sa banlieue sur un axe Nord-Sud d’Enfield à Croydon en passant par Oxford Circus, dans le centre-ville.

Déjà, plus de 300 personnes ont été arrêtés.

Le Hezbollah monte au créneau : Le Liban ne peut servir de tremplin pour déstabiliser la Syrie

Hassan Nasrallah, Chef du Hezbollah Libanais

D’une seule voix, le Hezbollah a condamné hier les informations relatives à l’infiltration d’armes en Syrie à partir du Liban, accusant sans ambages les forces du 14 Mars d’être derrière ce trafic.

« Indépendamment de notre opinion par rapport à ce qui se passe en Syrie que nous considérons comme étant une affaire exclusivement intérieure, personne n’a le droit de s’ingérer ou de prendre partie. »

C’est ce qu’a déclaré hier le membre du bloc de la Fidélité à la résistance, Hassan Fadlallah. « Il existe un camp au Liban qui cherche à s’immiscer et entraîner le pays dans cette affaire, et ce après l’échec de ses paris misant sur la guerre, la tutelle américaine et le tribunal international. Désormais, le pari est placé sur le changement du régime syrien d’où cette partie cherche à puiser sa force afin d’étendre son hégémonie sur le Liban », a ajouté le député.

Évoquant les informations portant sur l’infiltration d’armes en Syrie à partir de « certains ports libanais et certains passages terrestres », le député a qualifié de très « dangereuse » toute tentative d’immixtion dans les affaires syriennes.

Pour le député Nawwaf Moussaoui, l’actuel gouvernement « a fait de l’intérêt du Liban sa priorité, œuvrant à éloigner les dangers de l’effritement confessionnel et communautaire que les États-Unis et Israël tentent de provoquer ». « Le gouvernement s’est totalement libéré en réhabilitant la décision nationale », a-t-il dit, soulignant que la nouvelle équipe au pouvoir et ses alliés ont rejeté les pressions américaines visant à exploiter le Liban en vue de l’impliquer dans le processus de la désintégration de la Syrie.

« La fidélité à nos frères en Syrie ne consiste pas à les inciter les uns contre les autres, ni à leur fournir des armes pour qu’ils s’entre-tuent, mais plutôt à se tenir à leurs côtés en les encourageant au dialogue en vue de parvenir à une entente », a-t-il prôné.

Le chef du bloc de la Fidélité à la résistance, Mohammad Raad, a pour sa part accusé des parties politiques libanaises de « trafic d’armes en direction de la Syrie ». « Ces parties ne sont pas concernées par la stabilité au Liban sauf lorsqu’elles se trouvent au pouvoir. Une fois qu’elles n’y sont plus, c’est l’adage qui dit “après moi le déluge” qui prévaut », a-t-il ajouté.

S’adressant sans la nommer à l’opposition, il a affirmé : « Vous misez sur des mirages et votre lecture des changements régionaux est superficielle. » Et de reprocher à ses adversaires politiques de « chercher à effectuer une brèche de plus afin de paver la voie à l’intervention des forces internationales qui ambitionnent de décider de la destinée des peuples de la région et de leurs régimes ».

De son côté, le vice- président du conseil exécutif du Hezbollah, cheikh Nabil Kaouk, a affirmé que « l’envoi d’armes et d’argent (aux contestataires syriens) et la politique d’incitation médiatique menée prouvent que les forces du 14 Mars veulent transformer le Liban en une tribune et un tremplin à partir desquels la Syrie sera visée ».

Selon lui, le camp du 14 Mars « s’est enlisé en prenant part à la guerre menée contre la Syrie et contre son unité ». « Est-ce là l’esprit de Taëf ? » s’est-il demandé avant d’affirmer que « les masques sont tombés, dévoilant les positions réelles de certains ».

« Depuis 2005, le camp du 14 Mars complote contre la Syrie et se rend complice des ennemis de la résistance et de Damas », a-t-il ajouté. Quant à la livraison d’armes à partir du Liban interceptée il y a deux jours en Syrie, « elle doit faire l’objet d’une enquête judiciaire afin de juger ceux qui ont commandité et exécuté cette transaction », a-t-il dit.

« Il existe des instances politico-sécuritaires organisées qui œuvrent à partir du Liban pour déstabiliser la Syrie », a poursuivi cheikh Kaouk, estimant que la question du trafic d’armes n’est pas l’œuvre d’un individu mais d’un groupe organisé qui bénéficie d’un soutien et d’une couverture régionaux ainsi que du support de grandes nations qui ont décidé de transformer le Liban en une tribune pour s’en prendre à la Syrie.

Le responsable chiite a par ailleurs estimé que le nouveau gouvernement a réussi à créer une situation de complémentarité avec la résistance. Par conséquent, « ses décisions sont prises en harmonie totale avec les équations de la résistance de manière à renforcer la puissance du Liban ».

Le responsable du Hezbollah dans la Békaa, Mohammad Yaghi, a considéré quant à lui que « ce qui se passe actuellement dans la région ne mènera pas à la stabilité des gouvernements et des régimes ». M. Yaghi a estimé que celui qui « mijote le poison pour le servir à la région finira par l’ingérer lui-même ».

Le vice-président du Conseil supérieur chiite, cheikh Abdel Amir Kabalan, a appelé pour sa part les Syriens à renouer le dialogue et renoncer à la haine, les sommant à se pardonner mutuellement. Et le dignitaire chiite de stigmatiser « les agressions contre les innocents et contre les propriétés publiques, qui, a-t-il estimé, sont des actes condamnables et inacceptables par les lois religieuses ».

L’Orient-Le Jour